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Lettre du président – 8 juin 2017

Chers frères et sœurs,

Je vous écris chaque mois – à quelques exceptions près – depuis 2012. Dans chacune de ces lettres, j’essaie de vous mettre au courant de ce qui se passe dans l’Église et de vous encourager. Avec toutes ces nouvelles négatives dans le monde, toute cette violence et toutes ces tragédies, il est facile de se décourager. Je cherche, dans ces missives, à vous projeter plus loin que les événements négatifs de notre temps et à mettre l’accent sur le merveilleux plan divin.

Ayant cela en tête, je suis heureux de vous informer que notre récente conférence ministérielle a été un succès. Il y a eu une certaine tristesse, du fait du décès d’un grand ami et collègue-ministre – Todd Carey – la semaine précédant cette conférence. A mon avis, sa mort a ajouté à nos réunions un sentiment d’urgence, les rendant très émouvantes. L’un de nos ministres a décrit son expérience en ces mots : « Une minute, je riais, et la minute suivante, je pleurais ! »

Il est indéniable que le décès imprévu de M. Carey nous a tous obligé à réfléchir à notre propre mortalité. Nous vivons chaque jour dans la réalité énoncée dans Hébreux 9:27 où il est écrit : « Il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (version Ostervald).

La disparition d’un être cher nous submerge de tristesse, surtout quand elle est inattendue. Dans les jours qui suivent, il est difficile de trouver le réconfort, bien que nous sachions que notre avenir se situe au-delà de cette existence physique. Cela, nous le savons du fait de la connaissance que Dieu a donnée à Son peuple – à ceux qui sont appelés à se détacher de ce monde et à faire partie de Son Église.

Il y a quelques jours, nous avons célébré la Pentecôte et avons réfléchi sur la fondation de l’Église et sur l’effusion du Saint-Esprit décrites dans Actes 2. L’apôtre Pierre, plus tard, a décrit l’Église comme « la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis » (1 Pierre 2:9 ; version Ostervald). Certains pensent que l’appel de Dieu et la réception du Saint-Esprit s’appliquent à tous. C’est faux. Les êtres humains ne sont pas tous appelés et choisis à présent par Dieu et à Lui être fidèles (Apocalypse 17:14). Ce ne sont pas les masses qui sont appelées, mais un « petit troupeau », comme l’a dit Christ à propos de Son Église, dans Luc 12:32.

Lors de l’éclatement de l’Église Universelle de Dieu, dans les années 1990, l’une des erreurs les plus sournoises et les plus inquiétantes avait affaire avec cette idée. L’enseignement selon lequel l’Église se compose des appelés et qu’ils sont un peuple choisi, comme le dit Pierre, fut rejeté. On commença à employer le terme chrétien pour tous ceux qui professent le nom de Christ – qu’ils comprennent ou non la vérité ; qu’ils observent ou non les jours saints bibliques ou qu’ils connaissent ou non le plan du salut.

Croire qu’il y a des chrétiens dans toutes les Églises – baptiste, méthodiste, catholique, etc. – revient à rejeter la vérité biblique d’un appel spécial. Cela nie l’importance de la vérité proprement dite.

Or, Christ, peu avant Sa mort, pria le Père : « Sanctifie-les par ta vérité, ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Si la vérité nous sépare du restant du monde (nous « sanctifie »), le christianisme ne doit pas se limiter à la simple acceptation de certaines valeurs chrétiennes. Paul a précisé que si nous n’avons pas le Saint-Esprit, nous n’appartenons pas à Dieu (Romains 8:9). Dans Actes 5:32, il est écrit que Dieu communique Son Esprit à ceux qui Lui obéissent. Il s’avère donc qu’être chrétien ne se limite pas à être simplement quelqu’un de sympathique ou à adopter certaines valeurs chrétiennes.

Au fil des années, j’ai rencontré des hindous, des musulmans et des bouddhistes qui étaient moraux, honnêtes, et pratiquaient d’autres qualités mentionnées dans les Écritures, mais ne professaient aucun lien avec le christianisme. Le fait qu’il y ait, dans les autres religions ou dénominations se disant « chrétiennes » des « personnes bien sympathiques et bien bonnes » ne change en rien les conditions bibliques pour être appelé : comprendre la vérité divine, se repentir et posséder le Saint-Esprit.

Savoir que nous avons la vérité – et que nous avons été sanctifiés par elle – nous fournit une espérance certaine en l’avenir et pour le présent. Comme on vous l’a probablement dit dans les messages de la Pentecôte, nous savons que le Saint-Esprit nous vient en aide dans nos besoins (Jean 16:7) ; nous réconforte dans le chagrin (Jean 15:26) ; et nous permet de comprendre la vérité divine dans un monde niant de plus en plus l’existence d’une Intelligence Suprême.

Beaucoup de membres ont offert leur aide pour réconforter la famille de Todd Carey par des paroles d’encouragement basées sur la vérité de notre appel et sur l’aide du Saint-Esprit. Pendant la conférence, plusieurs ont mentionné que M. Carey était un pasteur formidable – ce qui était bien le cas ! C’était un mari dévoué pour sa femme Gloria et un père aimant pour leurs deux fils  – Justin et Bronson.

Avant de terminer cette lettre, je tiens à mentionner le décès de Roderick C. Meredith, il y a près de trois semaines, le jeudi 18 mai dans la soirée, après un bref combat avec le cancer. Il avait 86 ans. Nombreux sont ceux qui se souviennent de lui, du temps de l’Église de Dieu par la radio et du temps de l’EUD. M. Meredith a écrit beaucoup d’articles pour diverses publications de l’Église, et était l’un des premiers vice-présidents de Radio Church of God, puis de l’EUD. Il avait enseigné dans les trois campus de l’Ambassador College (Bricket-Wood, Big Sandy et Pasadena) et il était l’un des premiers évangélistes à avoir été ordonnés par Herbert Armstrong, en décembre 1952.

Britt Taylor (trésorier de l’EDDAM), David Baker (membre du CMA), Ron Kelley (pasteur local pour l’EDDAM) et sa femme Nancy, et moi avons assisté aux obsèques de M. Meredith, le dimanche 28 mai, aux côtés de nombreux autres groupes de l’Église de Dieu. Deux des fils du Dr Meredith lui ont rendu hommage, et le message principal a été donné par Richard Ames – que beaucoup connaissent aussi depuis longtemps. Il était bon de revoir tant de vieux amis, mais aussi émouvant de se rendre compte à quelle vitesse les années ont défilé. Après M. Meredith, il n’existe plus beaucoup d’individus de ces premières années avec M. Armstrong.

Avec la mort tragique de Todd Carey et la conférence ministérielle formidable bien qu’un peu grave, et à voir tant de vieux amis aux obsèques du Dr Meredith, une chose est claire : la vie est courte, et les années défilent. Nous devons poursuivre la tâche que Dieu nous a confiée – proclamer l’Évangile et prendre soin des membres – tant que nos forces nous le permettent. C’était le message de la conférence ministérielle qui nous exhortait à être « zélés pour l’œuvre divine », accomplissant ainsi la mission que Dieu nous a confiée.

Priez, je vous prie, pour tous ceux qui ont perdu un être cher, mais priez surtout pour l’avènement proche de Christ et l’instauration du Royaume de Dieu ici-bas. Dans le plan divin, ce n’est pas le nombre d’années qui compte mais ce que nous faisons de ces années. Notre appel est très spécial, et c’est un privilège que de connaître la vérité et d’être chrétien à n’importe quelle époque, mais surtout en ces temps de la fin.

Fraternellement,

Jim Franks 

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