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Lettre du président – 06 avril 2020

Chers frères et sœurs,

Je suis sûr que vous ressentez la même chose que moi – la période que nous traversons est irréelle ! En moins d’un mois, nous sommes passés d’une période où nous avions nos assemblées régulières ensemble, dans diverses salles, dans le monde – faisant des projets pour la Pâque, la Soirée Mémorable et les jours des Pains sans levain – à la prise de conscience que nous ne serons pas ensemble pour ces jours spéciaux, probablement pour la première fois depuis que nous sommes, pour la plupart d’entre nous, dans l’Église.

En moins d’un mois, le monde entier a été mis à genoux, le COVID-19 l’ayant ravagé comme la plupart d’entre nous ne l’aurions jamais imaginé. Certains ont peut-être vu cette crise venir ; je dois admettre que ce n’était pas mon cas. C’est une des plus grandes leçons que nous devrions tous tirer de cette expérience ; cela nous montre avec quelle rapidité les choses peuvent changer, dans ce monde où tout est lié. Les prophéties ne sont pas seulement quelque chose que nous avons appris en lisant les Écritures ; ce sont des évènements réels qui se produisent à présent dans nos vies !

Je ne prétends pas savoir la place précise que cette situation occupe dans les prophéties, mais ce que je peux vous dire, c’est que je comprends beaucoup mieux avec quelle rapidité les prophéties bibliques peuvent s’accomplir. Jadis, nous avions pris connaissance d’évènements comme le largage de la bombe atomique, en 1945, le développement de la bombe à hydrogène dans les années 1950, et la confrontation entre les États-Unis et la Russie dans divers points chauds dans le monde, et nous avions tiré certaines conclusions sur l’accomplissement des prophéties. Tout semblait s’inscrire dans un modèle biblique de destruction massive au temps de la fin, même si le monde, dans son ensemble, n’était pas affecté par ces évènements. À présent, en l’espace de quelques semaines, cette épidémie a plongé le monde dans la souffrance comme si c’était directement tiré du livre de l’Apocalypse.

On ne cesse de nous dire que ce virus va finir par cesser de frapper. C’est aussi mon avis, mais à quoi le monde va-t-il ressembler, par la suite ? C’est ce qui m’inquiète le plus, car il va y avoir beaucoup de souffrances un peu partout, et nous allons avoir des frères et sœurs qui vont durement être affectés. La directrice du Fond Monétaire International (FMI) – Kristalina Georgieva – a, en somme, sonné l’alarme la semaine dernière, pour la première fois depuis que cette organisation a été fondée, en 1944. Elle a annoncé que le FMI dispose d’un billion de dollars dans son coffre de guerre pour aider diverses nations dans le monde, mais que ce sera loin d’être suffisant. De ses 189 pays membres, 90 ont déjà demandé des fonds d’urgence, et ce nombre augmente de jour en jour. L’impact économique de ce virus sur le monde va être énorme. Son impact en matière de vies humaines va être ressenti pendant plusieurs décennies, et les souffrances et les décès vont continuer bien au-delà du COVID-19.

À partir de l’exemple de la première Pâque – quand les enfants d’Israël, en Égypte, furent affectés par les premiers fléaux bien que ne subissant pas les derniers – y compris la mort des premiers-nés – nous pouvons voir que le peuple de Dieu a déjà été affecté négativement par les conditions environnantes. Dieu prit soin des esclaves israélites et les fit sortir d’Égypte, mais Il exigea que – la nuit de la Pâque – chaque famille badigeonne de sang les linteaux des portes de sa demeure et que tous attendent que Dieu passe au-dessus de leurs demeures et les épargne. Parallèlement, nous observons la Pâque pour indiquer notre délivrance du péché grâce au sang versé par Christ. C’est une expérience qui donne à réfléchir, mais qui est aussi exaltante quand on comprend l’ampleur et l’effet de ce qui s’est passé quand Christ a été crucifié sur une colline hors de Jérusalem, en l’an 31 de notre ère, et est ressuscité au bout de trois jours et trois nuits.

Vu la gravité de la situation actuelle, il est certes bon de célébrer la Pâque et les jours des Pains sans levain, qui symbolisent la miséricorde, la délivrance et le pardon divins. S’il y a jamais eu un moment où nous (et le monde) aurions besoin de faire ces choses, c’est bien maintenant ! Bien que nous ne puissions pas être ensemble pour célébrer la Pâque, la Soirée Mémorable et les jours des Pains sans levain, cette année, je suis d’avis que ce seront des célébrations graves et chargées de sens dans notre histoire moderne. Évidemment, la mesure dans laquelle elles auront un sens profond et nous inciteront à réfléchir dépend de chacun de nous.

Il serait erroné d’approcher cette saison en se disant « C’est comme d’habitude ! », sans prendre à cœur ce que cela signifie pour nous et pour le monde où nous vivons (Jean 3:16-17). À mon avis, ce n’est pas simplement « une Pâque de plus ». Je suis absolument convaincu que Dieu est avec nous – que nous soyons blottis dans nos foyers avec seulement nos familles ou que nous nous assemblions en congrégations, comme nous l’avons fait pendant plusieurs décennies. La présence de Dieu dans nos vies fait toute une différence.

Cette année, j’ai demandé à chacun de jeûner un jour avant les Jours saints. Nous devons reconnaître que nous avons besoin de Dieu dans nos vies. Et nous devons nous préparer, afin de prendre la Pâque dignement. Nous ne pouvons pas observer une autre Pâque sans nous rendre compte à quel point nous sommes fragiles et peu préparés pour ce qui s’en vient ; mais si Dieu est avec nous, nous n’avons rien à craindre. Même si nous n’avons pas la vision nécessaire pour voir où vont mener ces évènements dans l’accomplissement des prophéties, tout ira bien si nous gardons les yeux fixés sur Dieu, sur Sa ligne de vie et notre amour les uns pour les autres. Nous n’avons pas à avoir peur ou à craindre l’avenir, comme tant d’autres.

Ces trois dernières semaines, j’ai été en contact électroniquement avec nos pasteurs et leurs épouses, dans le monde. Nous avons eu entre 90 et 100 connexions lors de chacune de ces mises au point sur ce qui se passe chaque semaine. Lors de nos deux dernières sessions, j’ai conclu par un passage biblique dans 1 Corinthiens. L’Église de Corinthe était une congrégation divisée et pleine de problèmes. Paul les corrigea sévèrement et les admonesta à se souvenir du plan d’ensemble, de ce dont ils faisaient partie, au lieu de se concentrer sur leurs divisions et leurs disputes personnelles. Il les exhorta à célébrer la Pâque dignement (1 Corinthiens 11:27-29) et à ôter le levain de leurs vies (1 Corinthiens 5:6-8), à se débarrasser du péché qui les asservissait. Concluant sa première Épître, il les encouragea sur l’avenir. Il en est question dans 1 Corinthiens 16:13-14 : « Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous.  Que tout ce que vous faites se fasse avec amour ! »

À mon avis, ce sont des paroles encourageantes que nous devrions garder présentes à l’esprit, cette année. Et s’il vous plait, n’oubliez pas de prier pour vos frères et sœurs dans le monde ! En Afrique du Sud et en Afrique de l’Est, il y a déjà pénurie ; aux Philippines, le président a ordonné qu’on abatte quiconque viole les lois de confinement ; et en Inde, 1,3 milliard d’êtres humains sont immobilisés. Pour le moment, nos frères et sœurs sont en sécurité, mais tout cela peut changer rapidement.

Je tiens à vous souhaiter une Pâque, une Soirée Mémorable et des Jours de Pains sans levain chargés de sens. Nous retransmettrons les assemblées, de McKinney, pendant cette saison de Fêtes. J’ai hâte de m’adresser à vous à ces occasions.

Fraternellement

Jim Franks

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