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Lettre du président – 10 mai 2018

Chers frères et sœurs,

En moins d’un an, nous avons imprévisiblement perdu trois pasteurs – Todd Carey, Manuel Quijano et Norman Julag-ay. Tous trois étaient ce qu’il y a de meilleur comme responsables chrétiens. Bien que nous connaissions le passage disant que l’homme vit 70 ans (Psaumes 90:10), aucun de ces hommes n’avait atteint cet âge. Évidemment, ce que ce verset du Psaume 90 veut dire, c’est que – même si nous atteignons cet âge – la vie est éphémère.

Lors de notre conférence récente pour les responsables, à Santiago (au Chili), j’ai de nouveau pensé à ces trois pasteurs, et à la difficulté de les remplacer. Nous étions bien contents d’avoir un bon ancien, au Pérou, capable d’endosser la responsabilité de pasteur. En revanche, nous n’avons personne, aux Philippines, qui puisse prendre la place de M. Julag-ay comme pasteur, et dans le cas de M. Carey, nous avons demandé aux pasteurs des environs d’endosser des responsabilités supplémentaires.

Nous avons encore plusieurs besoins, aux États-Unis, mais le besoin de responsables à l’étranger est très pressant. Le nombre des présences est pratiquement le même aux États-Unis et à l’étranger, mais nous avons terriblement besoin de plusieurs ministres en dehors des États-Unis. Approximativement 75% de nos ministres vivent en Amérique, alors que 25% d’entre eux vivent en dehors de ce pays. De ce fait, dans certains cas, nous n’avons pas de pasteur ni d’ancien pour beaucoup de congrégations. En fait, dans certains cas, nous n’avons pas de pasteur local pour tout un pays, même si nous y avons des congrégations. Nous souhaitons fortement que chaque congrégation ait son pasteur, et si possible des anciens (Tite 1:5).

Ces trois pasteurs, décédés ces derniers mois, étaient tous humbles, serviables, et profondément dévoués. Quand l’Église a connu une crise en 1995, ils ont tenu ferme, refusant de faire des compromis avec la loi divine. Puis en 2010, tous trois comprenaient ce qui se passait et ils ont joué un rôle dans la fondation de l’EDAM dans leurs régions respectives. Comment remplacer de tels hommes ? Comment trouver des pasteurs aussi dévoués ? À la fin de l’année dernière, il est devenu clair que bien que nous ayons un bon programme de formation aux États-Unis, nous avions un besoin urgent d’un nouveau programme de formation d’hommes et de femmes, à l’étranger.

Ayant ce besoin à l’esprit, en novembre 2017, le programme de leadership international a été mis au point pour préparer des responsables pour l’avenir. Le mois dernier, lors de la fin de semaine des 28 et 29 avril, nous avons tenu notre troisième conférence de leadership depuis que nous avons démarré le programme, en mars. Cette fois, elle a eu lieu au Chili, où 90 personnes étaient présentes – pasteurs, anciens, diacres, diaconesses  et responsables divers accompagnés de leurs épouses, tous d’Amérique du Sud.

Nous avons lancé ce programme avec deux objectifs en tête : Relier chaque région au siège central afin de promouvoir l’unité et afin de fournir une formation pour des responsables pour nos congrégations internationales. Il est clair que cette conférence a eu un succès retentissant. Pendant nos trois premières fins de semaine au Guatemala, au Mexique et au Chili, 160 personnes – hommes et femmes – étaient présentes, étant des responsables à présent, ou ayant été désignés comme responsables en puissance.

Lors de notre voyage au Chili, Sharron et moi avons également eu l’occasion de visiter les congrégations dans le sud du pays. Nous avons voyagé avec M. Leon Walker et son épouse ; ainsi que M et Mme Saul Langarica. Le lundi 30 avril, nous avons pris l’avion pour Puerto Montt afin de faire la connaissance des membres dans cette région. Le mardi, nous avons dirigé une étude biblique pour 30 membres, à Osorno, et le soir suivant, nous avons dirigé une étude biblique pour 60 personnes, à Temuco. Quel plaisir que de passer deux soirées avec ces membres formidables !

Notre congrégation à Santiago compte 350 personnes, mais il y a 150 membres de plus dans d’autres congrégations dans le sud du Chili. Puerto Montt passe pour être « en bout de piste », au Chili. Au sud de la ville, on ne trouve que des îles, des fjords et des glaciers. De Puerto Montt, nous avons fait 350 km vers le nord, vers Temuco, faisant escale à Osorno, environ à mi chemin. Il y faisait un peu froid, mais le paysage était magnifique, rappelant l’Oregon et l’Alaska. La nature y est d’une beauté à vous couper le souffle !

Nous sommes revenus dans le Texas le vendredi 4 mai, enthousiasmés et ravis. Les membres que nous avons rencontrés prouvent que l’avenir est prometteur. La qualité des responsables et l’enthousiasme pour le futur témoignent de la bonne santé spirituelle de l’Église en Amérique du Sud.

Nous projetons d’autres conférences dans diverses régions du monde : aux Philippines, en Asie, en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Afrique du Sud, en Afrique Centrale, en Afrique francophone, en Europe et dans la Caraïbe. Dans chaque région, notre objectif sera  le même : encourager le développement de responsables. Nous espérons visiter ces régions dans les 18 mois à venir. Nos plans sont très ambitieux, mais fort nécessaires.

Ce voyage a démontré une fois de plus que l’Église de Dieu se compose de ceux que Dieu a appelés partout dans le monde. Nous avons personnellement constaté l’enthousiasme, l’amour et le dévouement qui existent dans chaque congrégation, parmi les membres plus âgés comme chez les jeunes. C’était inspirant au possible !

Dans Jean 21, Christ dit à Pierre ; « Pais mes agneaux » ou « Pais mes brebis » (versets 15-19). Les relations fondées sur l’amour et le respect mutuels – cela décrit les liens entre les disciples de Christ dans le monde (Jean 13:35). Il n’existe aucune frontière et aucune distinction de race, dans l’Église de Dieu. Nous faisons tous partie du même corps.

Veuillez s’il vous plait prier pour que nos efforts soient fructueux. Dans un sens, une transition a lieu, dans l’Église de Dieu. À mesure que ses responsables vieillissent, partent en retraite ou deviennent handicapés, il doit y en avoir d’autres qui soient disposés à assumer de nouveaux rôles, et qui puissent se montrer à la hauteur. Nous proclamons l’Évangile au monde, essentiellement par l’Internet, et nous formons de nouveaux responsables aux quatre coins du monde pour paître ceux que Dieu décide d’appeler. Notre Père céleste nous a donné les ressources nécessaires ; il nous incombe à présent d’utiliser ces ressources pour répandre l’Évangile sans jamais négliger de prendre soin des membres.

Les actualités mondiales sont sinistres et inquiétantes, mais les possibilités dans l’Église sont fort enthousiasmantes. Dans une vieille Bible que j’ai achetée il y a près de 50 ans quand je suis allé à l’Ambassador College, j’ai écrit quelque chose que j’ai entendu dans l’une de mes classes : « Le résultat final du rôle que vous remplissez dans l’œuvre de Dieu dépend de Dieu et de la puissance de Son Esprit… mais travaillez comme si tout dépendait de vous ! »

Fraternellement,

Jim Franks

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