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Lettre du président – 4 mai 2017

Chers frères et sœurs,

Nous traversons la période de 50 jours menant à la Pentecôte. Nous avons commencé à compter, le jour où l’offrande de la gerbe agitée avait lieu dans l’ancien Israël – le dimanche tombant pendant les Pains sans levain. Cette année, le premier jour dans ce décompte était le dimanche 16 avril, et le dimanche 4 juin sera le 50e jour – la Pentecôte.

Les Israélites avaient reçu l’ordre de compter ces jours, aucune date n’étant donnée sur le calendrier.

« Depuis le lendemain du sabbat, du jour où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d’autre, vous compterez sept semaines entières. Vous compterez cinquante jours jusqu’au lendemain du septième sabbat ; et vous ferez à l’Eternel une offrande nouvelle » (Lévitique 23:15-16).

Les Juifs insistent : la gerbe agitée était toujours offerte le 16e jour du premier mois, le lendemain du premier jour des Pains sans levain (Lévitique 23:6). Ajouter 50 jours à une date précise (le 16 nisan) sur le calendrier donne toujours une date précise elle aussi. À présent, les Juifs observent la Pentecôte (aussi appelée la Fête des Semaines) à la date précise du 6 sivan.

On pourrait prétendre qu’il n’y a pas besoin de compter quand on connait la date à laquelle on débute. Autrement dit, la question n’est pas de savoir quel calendrier on utilise, mais de bien interpréter les Écritures. La Bible dit-elle que le Premier jour des Pains sans levain est le « sabbat » mentionné dans Lévitique 23:15-16, ou dit-elle qu’il s’agit du sabbat hebdomadaire tombant pendant les jours des Pains sans levain ? Nous croyons que cette dernière interprétation est la bonne.

D’après la tradition juive, les Dix Commandements furent communiqués aux Israélites au pied du mont Sinaï le jour de la Pentecôte. Bien que les commandements aient précédé le contrat de l’Ancienne Alliance (et n’aient pas, de ce fait, été abolis par la Nouvelle Alliance), ils se situaient au cœur même de ce contrat. Quand les Israélites acceptèrent officiellement les termes de l’Alliance, ils devinrent une nation ayant Dieu comme dirigeant.

Mais qu’est-ce que cela signifie pour nous ? Nous autres – membres de l’Église de Dieu – ne formons pas la nation physique d’Israël, mais il est écrit de nous que nous sommes « une nation sainte, un peuple acquis » (1 Pierre 2:9). Peu importe notre race, notre sexe ou notre nationalité, par le sacrifice de Christ nous devenons un seul corps, ayant le même potentiel, pouvant devenir membres de Sa famille, l’un des nombreux « fils » devant être conduits à la gloire (Hébreux 2:10).

La Pentecôte est une célébration de la moisson des prémices, mais la moisson physique ne se terminait pas à la Pentecôte. Et la moisson spirituelle des prémices ne sera pas terminée avant le retour de Christ, quand la résurrection aura lieu et quand ceux qui sont encore vivants seront changés (1 Corinthiens 15:51-52). Un évènement merveilleux préfiguré par la Fête des Trompettes.

La Pentecôte représente notre scellée du Saint-Esprit (Éphésiens 1:13) ; nous sommes « les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18). De même que le grain moissonné pendant les 50 jours menant à la Pentecôte était placé dans une grange ou un autre endroit pour mûrir, nous devons aussi mûrir, nous les chrétiens. Cette maturation ne s’effectue pas du jour au lendemain – elle requiert une vie d’efforts. Par conséquent, nous avons deux jours saints distincts, dans le plan de Dieu : La Pentecôte est la sélection et la scellée des prémices, mais la Fête des Trompettes représente le retour de Christ et la résurrection des saints – la fin de la première moisson.

Je célèbre la Pâque chaque année depuis que j’ai été baptisé au printemps, en 1969, mais 2017 est la première année où notre famille a affronté une dure épreuve – une situation entre la vie et la mort – avant les jours saints. Deux semaines avant la Pâque, notre fille Jamie qui vit au Salvador est tombée gravement malade, ayant attrapé une bactérie mortelle rare. Heureusement, Dieu a été miséricordieux à son égard (et à l’égard de notre famille), la rétablissant.

Nous savions que nous n’en étions pas dignes, et nous connaissions d’autres personnes qui s’étaient trouvées dans une situation aussi sinistre dans le passé, ayant perdu un membre aimé de leur famille. Nous avons appris beaucoup sur nous-mêmes pendant cette saison pascale. Nous avons appris que quand on est entre la vie et la mort, on est impuissant. Nous avons appris à apprécier davantage la valeur de la vie humaine, mais nous avons aussi appris que – dans ce cas précis – nous ne pouvions rien. Nous nous sentions impuissants face à cette situation, ce qui se déroulait devant nos yeux, et honnêtement, nous étions en état de choc.

Nous devrions tous apprendre, chaque année, par des moyens différents, que nous ne pouvons pas accomplir ce parcours spirituel sans aide. Et cette aide vient de Dieu. Par la mort de Christ et grâce au pardon de nos péchés, nous débutons une nouvelle vie. C’est le Saint-Esprit qui nous scelle et nous fournit l’aide dont nous avons tous besoin. Le Saint-Esprit est décrit comme « ce » et non pas « celui » qui « doit vous aider », dans Jean 16:7 (version Parole de Vie). Et ne soyez pas séduit par les majuscules dont se servent la plupart des traductions ; le Saint-Esprit n’est pas une personne ; il est simplement le paraclet (ce qui aide). C’est grâce au Saint-Esprit que nous recevons la force dont nous avons besoin pour endurer les épreuves que nous traversons. Nul parmi nous ne peut échapper aux tragédies qui le touchent. Certaines de ces tragédies semblent insupportables. Mais c’est dans de tels moments que nous nous rendons compte que le Saint-Esprit nous fournit l’aide dont nous avons besoin.

Il est indéniable que le monde soupire et souffre, tant son besoin de Christ est grand (Romains 8 :22). Aucun gouvernement humain ne peut empêcher la guerre mondiale qui s’annonce. Nous avons besoin de l’intervention divine, tant individuellement que collectivement. Nous ne pouvons nous passer du Saint-Esprit. Quelle leçon puissante à notre sujet et à propos du monde qui nous entoure ! De même que la Pâque et les Pains sans levain décrivent le début du Plan divin, la Pentecôte illustre l’étape suivante, la réception du Saint-Esprit divin qui nous scelle comme prémices.

Les leçons des fêtes printanières (Pâque, Pains sans levain et Pentecôte) devraient exercer sur nous un puissant impact. Je sais que pour moi c’étaient la Pâque et les Pains sans levain les plus émouvants dont je me souvienne. Les épreuves peuvent vous obliger à réfléchir plus profondément sur ce que Dieu accomplit dans votre vie et au fait que vous avez, personnellement, immensément besoin de Lui.

Fraternellement,

Jim Franks

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