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Lettre du président – 5 avril 2018

Chers frères et sœurs,

Sharron et moi venons de revenir de Floride. Nous y avons fait la Pâque, avons célébré la Soirée mémorable et le Premier jour des Pains sans levain avec les congrégations de DeFuniak Springs (en Floride) et de Mobile (dans l’Alabama). Nous avons eu une Pâque empreinte de gravité et chargée de sens avec les membres de DeFuniak Springs ; nous avons célébré la Soirée mémorable avec Harold et Loree Rhodes (le pasteur local et son épouse) avec un groupe des deux congrégations ; et nous avions une assemblée combinée pour le Premier jour, avec une assistance record.

J’ai débuté mon sermon ce jour là en lisant Hébreux 9:27-28 : « Il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » (version Ostervald).

Chaque année, à la Pâque, il nous est rappelé que le sacrifice de Christ « pour ôter les péchés de plusieurs [ou « d’un grand nombre » dans plusieurs versions] », et Sa promesse de revenir nous garantissent notre pardon et nous donnent une ancre d’espoir sur laquelle nous agripper dans ce monde violent et de ténèbres.

Je me souviens quand ma famille a commencé à assister aux assemblées avec l’Église de Dieu par la radio, quand j’avais 12 ans. Nous pensions que puisque Christ allait revenir bientôt, nous n’avions pas besoin de craindre de mourir. Néanmoins, un sabbat, à l’assemblée, nous apprîmes que, la veille, un jeune membre – dans la trentaine – père de cinq petites filles, était décédé d’une crise cardiaque. C’était le premier décès dont je me souviens, de l’époque, de quelqu’un que je connaissais dans l’Église.

La prise de conscience de la mort et la promesse de la vie éternelle sont deux thèmes majeurs de la Pâque et des jours des Pains sans levain. Nous nous réunissons pour « annoncer » (1 Corinthiens 11:26) les meurtrissures et la mort de notre Sauveur et leur signification pour notre guérison et notre salut. Dans cette vie mortelle, nous acceptons le fait que nous mourrons tous, à l’exception de ceux qui seront encore en vie au retour de Christ. Nous savons que la mort est tragique et douloureuse pour ceux qui survivent, mais le vrai drame, c’est quand nous cessons d’espérer en la vie éternelle. Quand un être cher meurt, son parcours physique cesse, et il attend la résurrection. Mais que dire de nous tous qui accomplissons toujours ce parcours ? Nous avons la même espérance et la même promesse. « Et la promesse qu’il nous a faite, c’est la vie éternelle » (1 Jean 2:25).

En tant que chrétiens, nous sommes les plus privilégiés dans ce monde – connaissant la vérité et faisant partie de « la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité » (1 Timothée 3:15). Jean a écrit : « À tous ceux qui l’ont reçue [la véritable lumière – Christ], à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » Jean 1:12).

Songez-y : Alors que nous célébrions le Premier jour des Pains sans levain, le monde « chrétien » s’apprêtait à célébrer les Pâques. Imaginez ! Une fête religieuse qui a de l’idolâtrie écrite dans son nom (Easter, pour les Anglo-saxons, était célébré en l’honneur de la déesse Ishtar ou Astarté) ! Christ mourut le jour de la Pâque, et Il ressuscita précisément trois jours et trois nuits plus tard. Nous connaissons bien les stratagèmes que le monde religieux emploie pour essayer d’intercaler trois jours et trois nuits entre le  vendredi saint et le matin du dimanche de Pâques. Ceux qui sont honnêtes finissent par reconnaitre que c’est une tâche impossible. Ils avancent donc toutes sortes de supposées explications, mais aucune d’elles ne tient compte du passage clair de l’Écriture dans lequel il est précisé que Christ serait  trois jours et trois nuits « dans le sein de la terre » (Matthieu 12:39-40).

Pour nous, il s’agit de l’un des moments les plus empreints de gravité et des plus réjouissants de l’année. Les souffrances que Christ a dû endurer avant de mourir, et Sa mort proprement dite, nous font longuement réfléchir. Christ était « Dieu […] manifesté en chair » (1 Timothée 3:16). Il S’est dépouillé de Sa position et de Sa gloire auprès du Père, au ciel, pour devenir un être humain, mais Il était toujours Dieu « manifesté en chair ». Seul un sacrifice de cette ampleur pouvait couvrir les péchés de l’humanité entière (Jean 3:16).

Donnant suite à l’annonce de la mort de Christ le soir de la Pâque (1 Corinthiens 11:26), 24 heures plus tard, nous avons célébré un évènement joyeux – la Soirée mémorable. C’est la nuit où les Israélites quittèrent l’Égypte, et ils étaient devenus une nation, accomplissant la promesse faite à Abraham 430 ans plus tôt (Exode 12:40-41). C’est une nuit où l’on célèbre la fidélité de Dieu, qui accomplit Ses promesses. Être appelés à nous détacher de ce monde et à adopter la vérité de la voie divine – étant devenu un peuple libéré du péché, d’esclaves que nous étions – mérite d’être hautement fêté. C’est une soirée mémorable !

Alors que nous achevons d’observer sept jours pendant lesquels nous mangeons des pains sans levain,  symboliques du remplacement du péché par la justice de Christ, nous ne devons pas oublier que nous avons reçu la promesse de la vie éternelle par le même Dieu qui a accompli Sa promesse à Abraham en faisant sortir miraculeusement les esclaves israélites d’Égypte. Nous devrions nous servir de cette Fête pour nous rapprocher de Dieu et pour Le remercier pour le sacrifice de Christ et pour le privilège spécial qu’est notre appel. Ôter le levain de nos demeures est un processus relativement aisé et non douloureux, mais ôter le péché de nos vies est un processus de toute une vie.

La réalité de la mort et l’espérance de la vie éternelle font toutes deux partie de la Pâque et des jours des Pains sans levain. Hébreux 9:27-28 évoque des thèmes importants de cette saison de fêtes – notre mortalité (« il est réservé aux hommes de mourir une fois ») ; le pardon des péchés (« Christ ayant été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs ») ; et l’espérance de la vie éternelle (Christ « apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut »).

J’espère que cette saison de fêtes a été chargée de sens pour vous et votre famille et qu’alors qu’elle touche à sa fin, votre conviction – que vous devez ôter le péché de votre vie et louer et honorer Dieu le Père pour le sacrifice de Christ « pour effacer le péché » (Hébreux 9:26) – sera renouvelée.

 Fraternellement,

 

Jim Franks

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