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Lettre du président – 7 février 2019

Chers frères et sœurs,                                                 

Nous sommes récemment rentrés du dernier Programme de Leadership International (PLI) à Elmina, au Ghana. C’était le cinquième, dans notre série de conférences. Jusqu’à présent, nous avons tenu ces réunions à Guatemala Ville (au Guatemala) ; à Monterrey (au Mexique) ; à Santiago (au Chili) ; à Manille (aux Philippines) ; et dernièrement à Elmina (au Ghana).

Cinq autres conférences sont prévues, cette année, soit 10 en tout. Les autres auront lieu à Auckland (en Nouvelle-Zélande), pour le Pacifique-Sud (plus tard, ce mois-ci) ; à Kigali (au Rwanda), en juin, pour l’Afrique francophone et le Kenya ; à Johannesburg (en Afrique du Sud en juillet pour l’Afrique du Sud) ; à Londres (en Angleterre) en août pour le Royaume-Uni et l’Europe ; puis à Montego Bay (en Jamaïque) en août pour la Caraïbe.

Nous avons un besoin critique de responsables dans toutes nos congrégations, y compris aux États-Unis, mais en l’absence d’un centre d’éducation et d’apprentissage, nos besoins pour les autres régions du monde ont atteint un niveau de crise. Nous savons que les prochains responsables ministériels proviendront des membres de l’Église, mais dans beaucoup de régions en dehors des États-Unis, les membres sont relativement nouveaux à la vérité. Par conséquent, l’enseignement des doctrines de base est extrêmement important.

Lors du sabbat, pendant la conférence ghanéenne, nous avons tenu une réunion pour 289 membres locaux. Il y a plus de 700 personnes assistant aux assemblées au Ghana, et nous y avons quatre pasteurs à plein temps.  Ceux qui assistent aux assemblées au Ghana, comme ceux le faisant dans bien d’autres régions, viennent de milieux variés. Certains étaient des Pentecôtistes du Septième Jour ; la plupart d’entre eux étaient de l’Église de Dieu du Septième Jour ; et il y en avait qui étaient autrefois protestants et observaient le dimanche.

Nous travaillons avec les pasteurs du Ghana depuis environ 20 ans. Quand nous avons débuté, ils n’observaient pas les Jours saints, et leurs assemblées étaient structurées différemment des nôtres dans l’Église de Dieu. Au cours des 20 dernières années, nous avons constaté beaucoup de progrès. L’un des problèmes majeurs que nous devons résoudre est le manque d’anciens locaux au service des congrégations ghanéennes. Dans la plupart des congrégations américaines, nous avons des anciens locaux capables de diriger les assemblées quand les pasteurs doivent se rendre dans une autre congrégation dont ils ont aussi la charge ; tel n’a pas été le cas dans bien des régions en dehors des États-Unis, et cela ne l’a certes pas été Ghana.

Dans mon sermon, le jour du sabbat, j’ai parlé de l’unité. J’ai fait allusion à un proverbe africain que j’ai entendu pour la première fois en regardant le film The Good Lie (Le beau mensonge), qui parle de l’évasion d’un groupe d’enfants réfugiés échappant au génocide dans la région soudanaise du Darfour. D’après ce proverbe, « Si tu veux aller vite, sois seul ; si tu veux aller loin, vas-y avec d’autres ». Ce proverbe fait remarquer qu’il importe que les gens travaillent ensemble.

Je me suis servi de deux passages bibliques clés : « Qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! » (Psaumes 133:1) et « La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais tout était commun entre eux » (Actes 4:32) ce dernier qui décrit l’Église du Nouveau Testament peu après la Pentecôte.

L’importance de l’association pour l’accomplissement d’une cause commune ne saurait être surestimée. Certes, cela fait énormément défaut, dans notre monde, à présent. Ce n’est pas nouveau. En décembre 2012, je vous avais écrit ce qui suit, dans ma lettre :

En ces temps qui courent, on parle beaucoup d’unité, mais on n’en voit guère autour de nous. Ici en Amérique, pendant les récentes élections, dans les hautes sphères du gouvernement, on accusait le président de diviser la nation et de créer une lutte de classes.  On peut parler du rôle que le président Obama a supposément joué dans cette division, par rapport aux autres représentants gouvernements et aux partis politiques, il ne fait aucun doute que notre pays est divisé.

C’est comme si j’avais écrit ce paragraphe la semaine dernière ! Si on remplaçait le président Obama par le président Trump, cela décrirait ce qui se passe aujourd’hui, mais en pire. Travailler ensemble et éviter la division qu’on remarque partout autour de nous exigent des efforts bilatéraux. Satan est très actif. Dans Jean 8:44, Christ met le doigt sur la cause du chaos et de la division : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. »

Me rendre au Ghana m’a rappelé que le continent africain est particulièrement sujet à la violence et aux soulèvements gouvernementaux. Pratiquement toutes les élections s’accompagnent de manifestations et d’agitation. On dit que les dirigeants africains quittent rarement leur poste paisiblement. Le génocide de 1994 au Rwanda et celui affligeant actuellement la région soudanaise du Darfour démontrent le niveau de violence extrême enregistré sur ce continent. Rares sont les gouvernements stables ; la détresse économique des ressortissants de nombreux pays se traduit parfois par la famine et la malnutrition. Bien sûr, il n’y a pas qu’en Afrique que cela se produit. La violence, la division, la haine et l’agitation se remarquent sur tous les continents.

Bien que le Ghana semble mieux se porter que bien des pays, il a malgré tous ses propres défis. C’est l’un des pays les plus riches au monde, pour ce qui est de ses ressources naturelles – il a de l’or, des diamants, et un sol très riche. Par conséquent, où se situe le problème ? Gardons-nous de trop simplifier la situation en disant qu’il n’y en a qu’un ; il y en a plusieurs à résoudre. Dans la plupart des cas, c’est celui que posent les dirigeants. Bien des problèmes pourraient être résolus si les responsables faisaient preuve d’amour et de bienveillance et travaillaient avec tous, pour le bien du pays, au lieu d’être motivés par des désirs égoïstes.

La cause principale des problèmes de ce monde est la même que celle contre laquelle nous luttons. « Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

Pour proclamer efficacement l’Évangile au monde et prendre soin de ceux que Dieu va appeler, nous devons être unis par un dessein commun et lutter contre l’ennemi commun !

Fraternellement,

Jim Franks

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