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Lettre du président – 7 novembre 2019

Chers frères et sœurs,

J’espère sincèrement que vous avez passé une merveilleuse Fête ! D’après tous les rapports que j’ai reçus, c’est une année remarquable. Quand tous les chiffres auront été compilés, je pense que nous aurons eu notre plus haute assistance à la Fête des Tabernacles, depuis que l’EDDAM a été fondée, en décembre 2010. Aux États-Unis, les offrandes des deux jours saints, pour la Fête et le Dernier Grand Jour, étaient encourageantes, enregistrant une augmentation substantielle de 12% par rapport à 2018.

Nous détacher du monde pendant huit jours était une expérience merveilleuse, surtout quand on sait dans quel état le monde se trouve à présent. La prophétie sur les guerres et bruits de guerres (Matthieu 24:6) n’a jamais été aussi applicable à notre époque qu’à présent. Et quand nous tenons également compte des violents ouragans, des incendies et des tremblements de terre qui ont lieu, nous sommes continuellement témoins de la perte de nombreuses vies innocentes. Les divisions politiques qui existent dans de nombreux pays sont décourageantes ; elles répandent le doute sur l’avenir de ces pays, y compris de plusieurs des nations les plus prospères. La situation au Moyen-Orient ne cesse d’empirer et va immanquablement se traduire par plus de violence dans les semaines et les mois à venir. Tout cela fait penser au temps de la fin (verset 3) dont parlent les prophéties.

Alors que le monde est de plus en plus plongé dans les ténèbres, dans la violence et le chaos, nous ne pensons pas devoir fixer des dates pour le retour de Christ et l’accomplissement des quatre dernières Fêtes que nous avons récemment célébrées (celles des Trompettes, des Expiations, des Tabernacles et le Dernier Grand Jour). Il nous est plutôt dit de « veiller », surveillant ces évènements mondiaux dans leur déroulement (Matthieu 24:42 ; 25:13 ; Marc 13:33, 37 ; Luc 21:36). C’est ce que nous devons faire, afin de ne pas être pris au dépourvu.

Je reçois régulièrement des messages de la part d’individus se proclamant prophètes, qui fixent une date pour le retour de Christ. J’en ai reçu un immédiatement après la Fête, cette année. Ce « prophète » a prédit que Christ reviendra en 2026. Il  tire cette conclusion sur un calcul compliqué basé sur les cycles de 19 ans et une période de 40 ans après la mort de M. Armstrong. Je suis certain qu’il trouve cela logique, mais je ne trouve rien de logique ni de biblique dans son raisonnement. Certes, il  y a des cycles de 19 ans qui sont utilisés dans les calculs du calendrier ; et il est également vrai que 2026 marquera 40 ans après la mort de M. Armstrong, décédé en 1986, mais il n’y a pas la moindre preuve biblique que ces périodes soient liées au retour de Christ.

Passer son temps à spéculer indéfiniment sur la date du retour de Christ peut nous détourner de notre objectif et cela peut nous faire perdre de vue ce qui compte vraiment, ainsi que les vraies leçons de la Fête de cette année. La Fête des Tabernacles et le Dernier Grand Jour devraient avoir dirigé notre attention sur notre priorité – rechercher « premièrement le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6:33). À Dieu de décider la date du retour de Christ ; à nous de décider à quoi nous allons consacrer notre temps et ce qui va faire l’objet de notre attention.

Il y a dans le monde à présent 2,3 milliards d’individus se disant chrétiens (bien qu’amplement divisés dans leurs croyances) ; 1,8 milliard d’adeptes de l’islam ; et plus d’1 milliard d’hindous. Ces trois religions sont les principales dans le monde, et aucune d’elles ne peut expliquer le sort des milliards d’êtres humains qui ont vécu depuis Adam et n’ont jamais connu le vrai Dieu. Sont-ils perdus ? Feront-ils l’objet d’une dérogation spéciale, n’ayant qu’à être de « braves gens » ? Peut-on être « quelqu’un de bien », adorer une idole ou un faux Jésus, et malgré tout hériter la vie éternelle dans le Royaume de Dieu ?

Certes, les bonnes œuvres sont importantes, pour tout chrétien, mais c’est aussi le cas de la vérité – révélée dans la parole de Dieu et comprenant la connaissance de Son plan pour l’humanité. À mon avis, l’un de nos plus gros défis, à mesure que nous progressons, et sur lequel nous devons nous concentrer, est de nous accrocher à la vérité qui nous a été transmise. Il en est question dans le livre de Jude : « Bien-aimés, alors que je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de vous envoyer cette lettre pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3). La foi y est décrite comme un fruit de l’Esprit Saint, et comme un ensemble de croyances.

Il est clair, d’après la Bible, que la vérité nous distingue du restant du monde. Notez ce qui suit : Nous devons adorer Dieu en esprit et « en vérité » (Jean 4:23-24) ; « la vérité » nous affranchit (Jean 8:32) ; Christ a dit qu’Il est le chemin, « la vérité », et la vie (Jean 14:6) ; le Saint-Esprit est appelé « l’Esprit de vérité » (Jean 14:17) ; nous sommes sanctifiés (mis à part) par « la vérité » (Jean 17:17) ; Paul exhorta les Corinthiens à célébrer la fête avec les pains sans levain de la pureté et « de la vérité » (1 Corinthiens 5:8) ; nous ne pouvons pas être sauvés si nous n’avons pas « l’amour de la vérité » (2 Thessaloniciens 2:10) ; Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance « de la vérité » (1 Timothée 2:4) ; et Jean a écrit qu’il n’avait pas de plus grande joie que d’apprendre que ses enfants marchaient « dans la vérité » (3 Jean 1:4). Il ne s’agit là que de quelques-uns des passages insistant sur l’importance de la vérité.

Chaque année, quand je débute mes classes sur les croyances fondamentales de l’Église, à l’Institut du Fondement, je pose la question-clé «  Qu’est-ce qui compte le plus ? Ce que vous croyez, ou la manière dont vous agissez ? Évidemment, c’est un peu une question ambigüe. Car les deux sont importants. Peut-on être l’un de ces « braves gens » bien que ne connaissant pas la vérité, ou connaître la vérité sans être l’un de ces « braves gens » ? La réponse, d’après la Bible, est non, dans un cas comme dans l’autre. Nous devons adorer Dieu en esprit (sincèrement) et en vérité. Notez que c’est ce que nous « devons » faire. Dieu n’attend rien de moins de nous.

Notre défi, en tant que chrétiens, est de nous accrocher à la vérité que Dieu nous a confiée. Bien que des êtres humains servent d’instruments pour nous faire connaître la vérité, Dieu le Père est Celui qui nous appelle à cette dernière (Jean 6:44) et nous sanctifie par elle (Jean 17:17). La Fête des Tabernacles et le Dernier Grand Jour nous rappellent chaque année le plan magistral que Dieu suit pour l’humanité. Nous devons toujours être disposés à approfondir notre compréhension de la vérité, mais cela ne veut pas dire abandonner une partie de cette dernière.

Cela nous a été rappelé à tous, cette année, une fois de plus, alors que nous révisions la signification du Dernier Grand Jour. Quelle déclaration encourageante et puissante ! J’espère que nous avons tous éprouvé la même chose, étant revenus de la Fête redynamisés, souhaitant pratiquer la vérité dans nos vies, soutenir la proclamation de cette vérité au monde entier et dirigeant notre attention sur le Royaume et la justice de Dieu !

Fraternellement,

Jim Franks

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