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Lettre du président – 9 février 2017

Chers frères et sœurs,

Je vous écris sur le chemin du retour, revenant du Ghana où – Tom Clark et moi – venons de passer 10 jours dans cette nation ouest-africaine où nous avons plus de 600 membres et cinq pasteurs dans  l’EDAM. Monsieur Clark, le pasteur principal pour le Ghana et moi, avons tenu des études bibliques dans deux des plus petites régions – Kumasi et Winneba – auxquelles assistaient une soixantaine de membres. Le sabbat du 28 janvier, nous avons tenu deux assemblées – le matin à Takoradi et l’après-midi à Elmina – soit au total près de 300 Frères et Sœurs présents. En dépit de nos efforts, nous avons seulement pu voir environ la moitié des membres pendant ce voyage. Je regrette de ne pas avoir vu tout le monde.

Mon association avec le Ghana remonte à 17 ans. En 1999, trois d’entre nous avions répondu à une demande de visite par un groupe se nommant Remnant Church of God [le reste de l’Église de Dieu]. C’était un groupe de presque 1 500 personnes s’étant séparé de l’Église de Dieu du Septième Jour. Ils avaient commencé à comprendre les Jours Saints (bien que pas tous sur la même page) et ils se servaient de vieilles publications de l’Église Universelle de Dieu comme fondement de leurs croyances.  Joël Meeker, Doug Horchak et moi nous étions rendus au Ghana pour évaluer la situation. C’était le début d’une longue amitié qui allait déboucher, en 2004, sur l’ordination de plusieurs pasteurs capables de servir les congrégations dans le pays.

Depuis 1999, je me suis rendu au Ghana plus de 12 fois, mais c’était, cette fois-ci, la première fois que je m’y rendais depuis plus de 9 ans. Je crois me souvenir que M. Clark s’est rendu au Ghana plus de 30 fois, ces 11 dernières années. Il est évident qu’il connait bien ses habitants et la région. Il sait aussi comment s’y déplacer et connait les combines qu’il faut pour y travailler. Il disait même au chauffeur de taxi comment se rendre à notre destination quand ce dernier l’ignorait.

J’ai mentionné à M. Clark que quand je compare ma première visite, en 1999, à celle que nous venons de faire, je remarque des progrès énormes. Nous savions, en 1999, que les 1 500 personnes que nous rencontrions ne deviendraient pas toutes membres de l’Église de Dieu, et diverses questions en ont poussé un certain nombre à se séparer, ces 17 dernières années. Les Jours Saints, l’usage de vin pour la Pâque ; certaines musiques lors des assemblées ; certaines prières – qui différaient d’une personne à l’autre et à haute voix – c’étaient là les questions qui allait décider qui allait faire partie de l’Église de Dieu ou aller ailleurs.

Depuis ces débuts, en 1999, nous avons un groupe de membres et de pasteurs qui sont restés ensemble. Et grâce à des conférences bibliques publiques et à des contacts personnels, l’Église au Ghana croît numériquement. Pendant nos visites, au fil des années, non seulement nous avons visité les membres et parlé dans les congrégations, mais nous avons aussi dirigé des classes de formation pour le ministère. Cette année, j’ai donné trois cours pour les pasteurs : 1) La prédication explicative – dispenser droitement la parole de la vérité ; 2) L’importance de l’intégrité dans le ministère ; et 3) La discipline dans l’Église – ce dont il s’agit et comment elle doit être appliquée. Monsieur Clark a aussi couvert le sujet « Ne pas supposer le pire des gens, dès le départ », puis a traité de plusieurs autres questions sur les rapports financiers exigés.

Ces 17 dernières années, j’ai visité d’autres groupes en Afrique et en Asie qui voulaient faire partie de l’église de Dieu. Dans la plupart des cas, cela ne s’est tout simplement pas fait. Les différences entre leurs enseignements – leur compréhension des doctrines et leurs pratiques – et les nôtres ont créé des pierres d’achoppement empêchant tout type d’association. Il est devenu clair que l’appel divin et la conversion subséquente est une affaire personnelle et non quelque chose qui peut se faire en groupe.

Il est évident que le simple fait de se dire membre de l’Église ou prétendre être chrétien ne suffit pas. Et ce n’est pas non plus parce que tel ou tel groupe prétend avoir les mêmes croyances que nous que ce soit le cas. Par définition, un chrétien, c’est un disciple de Christ (Actes 11:26) qui a le Saint-Esprit (Romains 8:9), qui s’efforce de respecter tous les commandements (1 Jean 2:4), qui rejette les éléments païens du christianisme moderne (le culte le dimanche, la Trinité, les fêtes religieuses, les idoles, etc.) et adopte la description biblique du christianisme – les Jours Saints, le sabbat, l’amour pour les membres, le rôle de Christ en tant que Chef de l’Église et le respect de toutes les lois divines.

L’un des principaux traits du peuple de Dieu est l’amour de la vérité (2 Thessaloniciens 2:9-10), et à cause de cet amour, ces chrétiens se passionnent pour ce mode de vie. Du fait que nous avons de l’amour et que nous gardons la vérité, nous ne pensons pas que ceux qui pratiquent le « christianisme » du monde soient de vrais chrétiens. Comment peut-on être un vrai chrétien et ne pas avoir la vérité ? Nous ne cherchons pas à offenser, mais nul ne peut être un vrai chrétien tout en ignorant les principes de base contenus dans la Bible. Nous ne prétendons pas comprendre parfaitement la Parole de Dieu (nous devons toujours être disposés à changer quand l’Écriture nous indique qu’il faut le faire), mais si nous aimons la vérité, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous y conformer.

L’œuvre au Ghana est un succès pour une raison bien simple : Nos frères ghanéens étaient disposés à changer une fois qu’ils étaient convaincus par la Parole de Dieu. On ne peut pas forcer les gens à changer, pas plus qu’on ne peut les menacer pour qu’ils le fassent. Quand nous les avons convaincus que du vin fut utilisé par Christ et les apôtres, à la Pâque, ils ont changé. Quand nous les avons convaincus que chanter des prières à haute voix pendant les assemblées créait du désordre et ne faisait pas partie d’un bon culte, ils ont changé. Quand nous les avons convaincus que le genre de musique qu’ils jouaient pendant les assemblées était de mauvais goût, ils ont changé. Mais il a fallu leur montrer par les Écritures ; l’opinion de quelqu’un ne suffisait pas. Nous savions que tous ne seraient pas d’accord et ne resteraient pas. Et cela a été le cas ces 17 dernières années.

À l’approche de la Pâque et des Pains sans levain, je pense que les leçons du changement et de l’amour de la vérité sont vitales, non seulement pour nos frères au Ghana mais aussi pour nous tous. Plus nous cultivons cette attitude, plus nous allons croître. On ne peut pas croître tant qu’on ne voit pas ses propres faiblesses et tant qu’on n’est pas disposé à changer. On ne peut pas croître sans se passionner pour la vérité. J’ai été très inspiré par nos membres au Ghana, par leur propension à effectuer les changements nécessaires pour continuer à croître dans la vérité. Parallèlement, nous devons nous examiner pour savoir si c’est aussi notre attitude. Dans 2 Corinthiens 13 :5, l’apôtre Paul nous exhorte à nous examiner,  à réfléchir à ce que nous sommes et à nous demander si nous aimons la vérité, obéissons à la vérité, et sommes dans la foi. Sommes-nous de vrais chrétiens ou nous faisons-nous des illusions ?

Avant de clore ma lettre, je souhaite vous mettre à jour au sujet de l’achat d’un terrain pour y construire des bureaux. Comme vous le savez, le mois dernier, je vous ai demandé à tous de jeûner pour que Dieu nous guide dans cette décision importante. À la mi-janvier, nous avons fait une offre pour un terrain d’un peu plus de 4 000 m2 dans le sud de McKinney, à environ 10 minutes de nos bureaux actuels. Nous avons récemment appris que notre offre a été rejetée par le propriétaire, mais il nous a fait une autre offre que nous étudions. Nous prions pour que Dieu ouvre la porte qu’Il veut que nous franchissions. S’il vous plait, continuer de prier pour son intervention et – si vous ne l’avez pas encore fait – je vous demande de nouveau de jeûner un jour d’ici la Pâque.  Nous recherchons la volonté divine en ce domaine, et non la nôtre.

Fraternellement,

Jim Franks 

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