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Lettre du président - le 8 septembre 2016

Chers frères et sœurs,

N’ayant pas l’intention de vous écrire en octobre, puisque nous serons en période de fêtes, cette lettre sera la dernière avant la Fête des Tabernacles. Sharron et moi partirons le mercredi 28 septembre pour Londres – où nous célébrerons la Fête des Trompettes en compagnie des frères et sœurs anglais. Nous reviendrons ensuite à Dallas et repartirons le mardi suivant pour Pensacola, en Floride, où nous célébrerons la Fête des Expiations. Et de là, nous prendrons la route pour nous rendre non loin de là, à Orange Beach, pour la première moitié de la Fête. Au milieu de cette dernière, nous repartirons pour San Diego, en Californie, où nous passerons le restant de la Fête.

Mes préparatifs pour la Fête vont bon train ; j’ai fini deux de mes sermons, et en ai encore deux à préparer. J’ai déjà enregistré un sermon de rechange sur vidéo pour la Fête (au cas où nous aurions des ennuis techniques avec l’enregistrement à Orange Beach) qui sera distribué dans les sites américains et les sites anglophones de par le monde. Il sera aussi traduit en français et en espagnol pour ces régions.

Ce sera ma 56e Fête, pour ce qui est de m’y rendre. Et la 60e que j’observe (j’étais trop jeune pour me souvenir quelle est celle que nous avions observée en premier). Le décalage, dans ces chiffres, provient du fait que les 10 premières années, Maman était affiliée à l’Église de Dieu par la radio ; nous n’avions pas d’Églises locales ; et Papa ne voulait pas que nous nous rendions à Gladewater (Texas) pour y célébrer la Fête. J’étais très jeune, et je ne me souviens pas de grand-chose de ces années-là ; ce dont je me souviens, c’est de notre respect du sabbat et des Jours Saints, à la maison. Il n’y avait pas grand-chose que nous puissions faire pour rendre ces jours spéciaux, mais Maman faisait de son mieux. Elle nous a appris à respecter le sabbat et les jours saints, bien que nous soyons seulement trois à les observer dans notre foyer. Nous vivions dans une ferme, comme métayers, et Papa travaillait à Memphis (Tennessee) étant le soutien de famille principal. L’agriculture ne payait guère, surtout si vous étiez métayers – ne récoltant qu’une petite partie de la récolte (de coton).

Mes souvenirs les plus lointains me rappellent ces jours spéciaux où nous lisions la Bible, La Pure Vérité, La Bonne Nouvelle, et parfois une brochure. Avant que j’apprenne à lire, Maman nous lisait ces ouvrages. De ce fait, quand nous avons enfin pu célébrer la Fête à Big Sandy, en 1963 (Papa était alors devenu lui aussi membre de l’Église), nous savions exactement ce qu’elle représentait. Et quand M. Armstrong demandait : « Que faisons-nous ici ? » lors de la soirée inaugurale, je connaissais la réponse !

Il y a 54 Fêtes de cela. Je me demande combien parmi nous – surtout parmi les jeunes – peuvent répondre à cette question à présent. Que ferez-vous à la Fête, cette année ? En connaissez-vous le sens ?

Peut-être me répondrez-vous que vous l’observerez parce que Dieu nous l’ordonne, et vous auriez raison. Dans Lévitique 23:1-4, il est écrit qu’il s’agit des « fêtes de l’Éternel ». Ce sont les Siennes. Ce ne sont pas des fêtes juives ou israélites. Ce sont les fêtes de l’Éternel ! Et il est précisé qu’il s’agit de « saintes convocations ». Dans l’hébreu, le mot traduit en français par « saintes » est godesh – mot qui signifie « sanctifié » ou « mis dans une catégorie à part ». Le défi – pour ceux qui décident de ne pas célébrer ces fêtes – est de trouver un verset déclarant qu’elles ne sont plus saintes. Et évidemment, ils en sont incapables. Nous célébrons chaque année ces sept fêtes, confiants, conscients qu’elles appartiennent à Dieu, qui les maintient. Nous avons simplement le privilège de faire ce qu’Il nous ordonne de faire, et allons à la Fête, nous attendant à nous trouver en Sa présence.

Le mot hébreu traduit en français par « convocations » est, lui aussi, intéressant. Il s’agit de migra – mot qui, d’après Strong, est « synonyme d’être appelé, comme à se rendre à une assemblée publique [c’est nous qui soulignons] ; c’est aussi une répétition : – assemblée, appel, convocation, lecture ». Quel mot fascinant ! On peut être tenté de s’arrêter au mot « convocations », conscients qu’il faut s’assembler ces jours-là, ce qui – évidemment – est le cas. Mais ce mot a aussi le sens de « répétition ». Qu’est-ce que nous répétons ? Nous savons que – tous les ans –, nous assistons à une répétition du plan de salut par les fêtes, à commencer par la Pâque et finissant par le Dernier Grand Jour.

Il est clairement indiqué que nous célébrons la Fête des Tabernacles parce que Dieu nous l’ordonne. Il y a – lors de la Fête – deux sabbats particuliers (le premier et le huitième), qui sont appelés de « saintes convocations » (Lévitique 23:35-36). Nous savons que la Fête proprement dite est sainte en ce sens que Dieu a créé une fête de sept jours, suivie d’une fête d’un jour, qu’il nous est ordonné d’observer en nous rendant « dans le lieu qu’il [l’Éternel] choisira pour y faire résider son nom » (Deutéronome 14:23). Il fut dit aux Israélites de convertir leur grain en argent si le chemin était trop long (versets 24-26). De nos jours, puisque nous ne sommes pas une société agraire, nous économisons de l’argent toute l’année, pour cette occasion spéciale.

Nous célébrons aussi la Fête pour mieux comprendre le plan divin du salut. Nous allons le répéter chaque jour, pendant la Fête. Au travers des messages (sermonettes et sermons), des activités spéciales et de la fraternisation, nous en apprendrons plus sur nous-mêmes, sur le plan divin pour l’humanité, et sur les autres. Quelle merveilleuse occasion ce sera ! Cela ne ressemble à rien d’autre dans l’année, et aucun des jours fériés de ce monde ne peut lui être comparé. Prendre une fête basée sur un culte païen et la comparer à l’une des fêtes divines est insensé. Même étant enfant, je savais que je préférais aller à la Fête plutôt que de célébrer Noël.

Frères et sœurs, je tiens à vous souhaiter une saison de fêtes des plus enrichissantes. Rappelez-vous que la Fête des Trompettes sera célébrée le lundi 3 octobre, suivie du Jour des Expiations le 12 octobre. La Fête des Tabernacles est la plus attendue de toutes les Fêtes, du fait de ce qu’elle représente, mais ne vous méprenez pas en sautant le sens des Trompettes et des Expiations – négligeant de réfléchir aussi à leur signification. La Fête des Trompettes préfigure le retour de Jésus-Christ et la résurrection des saints ; et le Jour des Expiations préfigure la mise en détention de Satan et la réconciliation de l’humanité avec Dieu et la réconciliation des êtres humains entre eux.

N’oubliez pas de prier pour les membres dans le monde entier, là où se rendre à la Fête représente un défi majeur. Rappelez-vous les paroles de Christ dans Son schéma de prière, quand Il nous a demandé de prier pour être délivrés du mal ou du malin (Matthieu 6:13). N’oubliez pas que Satan cherche toujours à entraver notre Fête ! Nous devons demander à Dieu de nous protéger contre son influence puissante.

J’espère sincèrement que vous passerez de bonnes fêtes, sans oublier pourquoi vous les célébrez. C’est une répétition importante du plan de salut divin pour l’humanité entière !

Fraternellement,

Jim Franks

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