Nouvelles

Lettre du président - le 9 juin 2016

Chers frères et sœurs,

Il y a deux semaines, je me tenais devant une tombe fraichement creusée, dans un petit cimetière de campagne, dirigeant les obsèques de Don Waterhouse. Les enterrements sont toujours tristes – certains plus que d’autres – mais la prise de conscience de la mort et de la perte d’un être cher n’est jamais aisée. Don Waterhouse a été enterré le lundi 23 mai au cimetière de Mount Olive, non loin de la petite ville de Scurry, dans l’est du Texas, qui compte 716 habitants. Il était bien connu dans l’Église de Dieu, en partie à cause de son frère Gerald, mais surtout parce qu’il avait servi Dieu avec dévouement pendant plus de 50 ans. Pendant ces années, il avait acquis une réputation de travailleur acharné, dévoué pour les membres, et doté d’un grand sens de l’humour. Il va indubitablement manquer à sa famille, à ses amis dans le ministère, et aux membres dont il s’est occupé.

Son ministère avait débuté en 1965, quand il avait été ordonné dans l’Église de Dieu par la radio. Il y a plus de cinq décennies ! Que le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui est différent de celui de 1965 ! La population mondiale est passée de 3,4 milliards à 7,4 milliards ; elle a plus que doublé. De pair avec ce redoublement d’habitants, les guerres, les famines, les épidémies, les tremblements de terre et les fausses religions – à propos desquels on peut lire, dans Matthieu 24 :8  que « cela ne sera que le commencement des douleurs » – ont augmenté.

Dans la revue Foreign Policy, un article est paru en janvier, rédigé par Jean-Marie Guéhenno, intitulé « 10 conflits à surveiller en 2016 ». L’auteur  y écrit : « Dresser une liste des guerres auxquelles les nations doivent prêter attention et soutenir en 2016 est un défi, et rien que pour des mauvaises raisons. Pendant 20 ans, après la fin de la guerre froide, les conflits sanglants ont diminué. Il y avait dans le monde moins de guerres et moins de tués. Néanmoins, il y a cinq ans, cette tendance s’est inversée, et depuis lors il y a eu plus de conflits, plus de victimes, et plus de populations déplacées. Il est fort douteux que 2016 enregistrera  une diminution des fléaux de 2015. C’est la guerre – et non la paix – qui se répand » (http://ir.blogs.ie.edu/2016/01/11/10-conflicts-to-watch-in-2016/#sthash.imgZFcsw.dpuf).

Dans les années 1960, l’Église de Dieu avait enregistré une croissance énorme. Le nombre des présences à la Fête des Tabernacles, dans l’Église de Dieu par la radio, en 1961, était de 11 000, mais 12 ans plus tard, en 1973, il était de 96 000. Il était inspirant d’observer cette croissance. Mais dans les années 1990, tout a changé, et au lieu de croissance, un abandon des croyances fondamentales de l’Église a été enregistré. Le sabbat, les jours saints, la nature de Dieu, la définition du péché, l’importance des commandements, le vrai sens de la grâce et plusieurs autres doctrines de base ont été abandonnés, poussant des milliers de membres à quitter l’Église Universelle de Dieu.

Malgré cela, beaucoup de membres de longue date sont restés fidèles à la Parole de Dieu. Ces deux dernières années, je me suis adressé à plusieurs congrégations célébrant leur 50e anniversaire, comme Miami (en Floride) ; Fort Worth (dans le Texas) et Fort Smith (dans l’Arkansas). Dans chaque cas, il y avait au moins un membre qui avait assisté à la première assemblée, en 1964, pour Fort Worth et Miami, et en 1966 pour Fort Smith.

Mon affiliation avec l’Église remonte au début des années 1950, quand Maman avait commencé à écouter l’émission radiophonique The World Tomorrow. À l’époque, il n’y avait pas de congrégation à laquelle se rendre. Cela a changé en juillet 1961, quand l’Église de Memphis (dans le Tennessee) a été fondée. Après un délai de quelques mois, nous avions commencé à assister aux assemblées, en janvier 1962. Pour ce qui est de la Fête des Tabernacles, je me souviens très bien de la propriété située à l’est de Big Sandy, jouxtant l’autoroute 80, et où ma famille et moi nous rendions chaque année, pendant une dizaine d’années, pour célébrer la Fête.

Au fil des années, j’ai rencontré beaucoup de membres qui retracent aussi leur histoire avec l’Église en passant par Big Sandy – histoire qui pour certains remonte à 1953. Comment demeure-t-on fidèle tout ce temps, après tout ce qui s’est passé ? Je vous le demande.

À mon avis, cela est lié à la compréhension que l’on a du mot foi. On parle de ceux qui persévèrent et endurent comme des « fidèles ». Dans Hébreux 11 :1, il est précisé que « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ». Dans ce chapitre, il est question de 16 individus qui ont prouvé leur fidélité. Dans Apocalypse 17 :14, figure une évocation des saints qui seront avec Christ à Son retour : « Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi ». Nous avons été appelés et choisis ; la question est de savoir si nous resterons fidèles !

Dans Matthieu 16 :18, Christ – parlant de Lui – déclare qu’Il allait fonder l’Église sur « ce roc ». Dans ce fondement, il  y avait bien des êtres humains – les apôtres et les prophètes (Éphésiens 2 :19) – mais ils n’étaient pas le roc ; ce titre s’applique à Christ. La vraie foi est « une ferme assurance » (ou la substance même…) des choses qu’on espère. Qu’espérons-nous ? Le Royaume de Dieu ? Le retour de Christ ? La vraie foi est une démonstration de ce qu’on ne voit pas. Croyez-vous réellement à ce Royaume futur, bien que vous ne le voyiez pas ?

Toutes les fois qu’il y a un décès, dans l’Église – surtout le décès de quelqu’un que nous connaissions tous bien – cela nous oblige à réfléchir à notre propre mortalité. Dieu ne nous a pas promis que nous vivrons jusqu’au retour de Christ. De nos jours, il y a plusieurs soi-disant prophètes et témoins qui – par leur comportement et leurs prédictions farfelues – discréditent l’Église de Dieu. Nous ne devrions jamais baser notre foi sur des êtres humains ou des prédictions humaines. Nous devons tenir le cap, demeurant fidèles jusqu’au bout – qu’il s’agisse de la fin de nos vies ou de la fin de l’ère présente, que ce soit l’une ou l’autre.

Cinquante ans, c’est long lorsqu’il s’agit de demeurer fidèle, et c’est servir longtemps dans le ministère. Mais imperceptiblement, si les choses continuent, une autre décennie s’écoulera rapidement. En écrivant cette lettre, je souhaite nous encourager tous à célébrer la Pentecôte en tant que célébration du scellement des Prémices en vue du prochain Jour Saint – la Fête des Trompettes – qui symbolise le retour de Christ et la résurrection des saints.

Cette année, Sharron et moi serons aux Philippines pour la Pentecôte, et un autre groupe de membres (90 au total) célébreront  ce jour saint à Jérusalem, à une courte distance de l’endroit où les évènements décrits dans Actes 2 eurent lieu. Pour eux, je suis certain que la Pentecôte aura plus de sens que la précédente. Mais quand on songe à sa signification dans le Plan divin, la Pentecôte de 2016 devrait revêtir un sens plus profond pour chacun de nous. Elle définit qui nous sommes – des chrétiens, des saints, les enfants de Dieu, bien décidés à demeurer fidèles jusqu’à la fin !

Fraternellement,                                                                                    

Jim Franks 

COGWA Member Login


Create an Account

×