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Nouvelles – 10 novembre 2017

Chers frères et sœurs, 

Le sabbat dernier, nous étions 13 personnes dans la région de Montréal à célébrer ce jour saint.  Comme toujours, c’était un plaisir de revoir tout le monde et de fraterniser. Après l’assemblée sabbatique, j’ai montré quelques images de nos voyages cet été et nous avons discuté de la Fête des Tabernacles 2017 ainsi que de celle de 2018. La Fête s’est bien passée cette année au Canada et nous disons vivement la Fête 2018 !

Dimanche dernier, un homme est entré dans une église dans le village de Sutherland Springs, près de San Antonio (où nous avons une congrégation), au Texas, et a ouvert le feu, cherchant à tuer le plus de paroissiens possible. Il a réussi à en tuer 26. Parmi les victimes, un garçon était encore dans le ventre de sa mère ; le plus âgé avait 77 ans. Onze des vingt personnes blessées sont encore à l’hôpital. Le massacre n’a cessé que quand un voisin est arrivé avec son fusil et a atteint le tueur d’une balle, l’obligeant à s’enfuir dans sa voiture. Après une courte poursuite, il a quitté la route et a fini par se donner la mort.

Les nouvelles rapportent que le tueur avait une histoire de troubles mentaux et était souvent médicamenté depuis son enfance. Engagé dans l’armée de l’air américaine, il avait purgé une peine de prison d’un an pour blessures sur sa femme et sur le bébé de celle-ci. Après son emprisonnement, il avait été exclu de l'armée pour cause d'indignité. Selon le droit américain, après un tel jugement, il n’aurait jamais dû pouvoir acheter des armes à feu. Mais à cause d’une bévue, sa condamnation n’a jamais été signalée au FBI ni inscrite dans la base de données nationales des criminels.

Comme toujours, dans des moments terribles, il y a un débat dans la société quant aux causes et aux remèdes. On évoque la disponibilité des armes à feu ; le refus d’enfermer des malades mentaux à tendances violentes ; les films et les jeux qui glorifient la violence et – dans ce cas précis – une éducation publique qui se montre de plus en plus hostile au christianisme à cause de sa prétendue intolérance. Les chrétiens sont tous montrés du doigt.

Le monde aura ses débats, mais ne trouvera pas les vraies causes pour toutes les souffrances et les injustices parmi les êtres humains : on débattra de la nature humaine égoïste qui agit dans chaque être humain (Romains 8:7) ; des malédictions affligeant l’humanité à cause de ses péchés ; et des influences néfastes de Satan, « le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2).

En tant que chrétiens, nous devons diriger nos regards vers Dieu pour notre protection et notre délivrance, dans cette vie et, tout compte fait, dans la vie à venir. Un des éléments des plus décevants parmi les réactions à ce massacre, aux États-Unis, est l’hostilité et les moqueries proférées par des anti-chrétiens qui ridiculisent l’idée que Dieu exauce des prières. Pour eux, seuls les hommes peuvent résoudre les problèmes de l’humanité en appliquant leur remède préféré, quel qu’il soit. C’est l’histoire tragique de cette dernière, depuis le péché d’Adam et Ève dans le Jardin d’Eden. Mais Dieu seul a le pouvoir de nous sauver de nous-mêmes.

L’hostilité à la Bible et au christianisme en général augmente de façon notoire aux États-Unis, au Canada, ainsi que dans plusieurs pays européens. Nous devons nous préparer mentalement et spirituellement à cette escalade qui va s’accentuer. Le tueur à Sutherland Springs était un athée militant, comme l’ont été la majorité des tueurs de masse récents. On leur a inculqué depuis leur enfance le mépris de la Bible, et de plus en plus, on se croit tout permis contre ceux avec qui on n’est pas d’accord.

Heureusement, nous savons qu’un monde meilleur se dessine à l’horizon ; c’est ce que Dieu promet dans les prophéties de la Bible. Comme nous l’avons lu lors du Dernier Grand Jour : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21:4).

N’oublions pas la webdiffusion demain à 14h00, heure de Paris.

Vous allez recevoir aujourd’hui, joints à d’autres courriels, quelques nouveaux numéros de D’un commun accord ; je vous en souhaite bonne lecture !

Frères et sœurs, je vous souhaite à tous un très bon sabbat dans la paix et la confiance en Dieu.

Votre serviteur en Christ,

Joël Meeker

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