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Nouvelles - 16 avril 2021

Chers frères et sœurs,

J’espère que la semaine s’est bien passée pour vous et que les désagréments du Covid-19 ne vous créent pas trop de problèmes. Il y a une frustration montante dans plusieurs pays occidentaux, causée par les conseils changeants des experts sanitaires, de pair avec des restrictions sévères sur les mouvements et les commerces. Au Texas, nous avons désormais une liberté presque totale, mais ce n’est pas le cas dans tous les États de la nation, ni en Europe. Aux États-Unis on administre, désormais, plus de 3 000 000 doses de vaccins chaque jour ; plus de 120 000 000 de personnes ont été vaccinées, soit un peu plus du tiers de la population. Nous espérons toujours que ce programme pourra permettre un retour vers la vie normale dans un avenir pas trop lointain.

Cette semaine, les coordinateurs de la fête des tabernacles aux États-Unis se sont réunis au bureau pour un jour et demi de discussions concernant la planification de cette célébration. Il est possible de planifier, non sans complications, pour la fête à l’intérieur du pays, mais pour les sites de fête dans plusieurs autres pays – comme en France, au Canada et en Afrique francophone – il faudra attendre encore plusieurs semaines ou plusieurs mois avant de finaliser nos projets pour 2021.

En parlant de l’Afrique, je vous demande de prier pour une situation sérieuse au Burundi. L’État burundais a récemment proclamé que pour maintenir leur statut légal, toutes les Églises au Burundi devront financer des projets d’infrastructure, c’est-à-dire de construction et d’opération d’écoles, de cliniques et d’orphelinats. Déjà, le gouvernement avait interdit la tenue de services religieux ailleurs que dans un bâtiment consacré au culte, ce qui impose des coûts importants pour des groupes de fidèles qui peuvent être composés seulement de quelques dizaines de personnes. S’il faut, en outre, financer de grosses œuvres d’infrastructure, cela pourrait mettre l’Église dans une situation extrêmement difficile, voire intenable. Au Burundi, environ 550 personnes assistent à nos assemblées ; dont la quasi-totalité sont des agriculteurs de subsistance, ce qui veut dire que le revenu local de l’Église est minime.

Malheureusement, cette proclamation du Burundi semble faire partie d’une tendance, en Afrique, à vouloir taxer fortement les Églises, pour avancer des politiques de développement. Prions notre Père de nous faire trouver une solution nous permettant de continuer de servir nos frères dans cette région et leur permettant de continuer de s’assembler lors des saintes convocations.

Un très bon sabbat à vous tous.

Votre serviteur en Christ,

Joël Meeker

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