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Nouvelles – 6 septembre 2019

Chers frères et sœurs,

Toutes mes excuses de ne pas vous avoir écrit la semaine dernière. J’étais en voyage toute la journée de vendredi, et suite à d’importants retards de vols, je ne suis rentré qu’au milieu de la nuit, samedi. Je vais me rattraper.

Le sabbat du 17 août s’est passé dans la joie. Monsieur Swartz et moi avons prononcé des demi-sermons ponctués par une musique spéciale chantée en anglais par nos étudiants qui ont présenté « Si Dieu ne bâtit la maison. » Nous avons beaucoup fraternisé et avons également partagé un repas à midi.

Dimanche et lundi, nous avons emmené nos volontaires à la découverte du Rwanda sauvage, au parc des volcans. C’est dans ce parc que l’on peut traquer les gorilles de montagne, mais les permis pour cette activité coûtent désormais 1 500 dollars par personne ! Nous avons donc choisi une visite des singes dorés – une espèce menacée qui ne se trouve qu’autour des lacs du Rift africain, dans les forêts de bambou montagneuses. Nous sommes partis de Kigali à 04h30 et sommes arrivés au parc avant 07h00.

Après nous être rendus au lieu de stationnement en 4x4, nous sommes montés, à travers des terres agricoles, jusqu’à l’entrée du parc où nous avons immédiatement trouvé une horde de singes. Nous avons ensuite passé un peu plus d’une heure avec ces primates habitués aux êtres humains. Ils se sont promenés si près de nous que nous aurions pu les toucher si le règlement l’avait permis. Ils sont vraiment magnifiques ; notre heure avec eux a été formidable.

Nous avons ensuite repris la route de Gisenyi, en face de Goma au Congo, sur les rives du lac Kivu, où nous allions passer la nuit. Après le déjeuner, nous avons fait une sortie en bateau sur le lac, l’un des grands lacs du Rift africain. C’est un lac au milieu des volcans de la région, ce qui veut dire que du méthane s’accumule parfois dans ses fonds. Ce genre de lac peut devenir meurtrier si une bulle de méthane monte à la surface, suffoquant ainsi toute vie animale proche, et explosant même parfois. Des recherches archéologiques ont démontré que cela arrive tous les 1 000 ans, environ. Notre visite s’est passée sans histoire !

Lundi, nous sommes rentrés à Kigali où les soins dentaires devaient continuer pendant encore quelques jours, mais je suis parti le mercredi matin à 02h30 pour Londres, en passant par Nairobi. Je suis arrivé dans la capitale du Royaume-Uni dans l’après-midi. Notre équipe exécutive de McKinney est arrivée le lendemain, un jour avant les activités de la conférence, car les tarifs aériens étaient bien moins chers que s’ils étaient arrivés un jour plus tard.

Jeudi, nous avons visité le British Museum où se trouvent plusieurs artefacts liés à l’histoire biblique. Nous avons vu un segment du palais babylonien de Nebucadnetsar, orné d’un énorme lion, ainsi que le cylindre de Cyrus, qui était particulièrement intéressant.  Il est notamment question, sur ce cylindre, de la prise de Babylone par les Perses – un évènement dont parle le livre de Daniel. Il y est également mentionné que Cyrus permit aux exilés juifs à Babylone de rentrer chez eux et les aida même à reconstruire leur temple. Ce qui est confirmé dans le livre d’Esdras.

Nous avons également vu des panneaux de pierre du palais du roi Assyrien Sanchérib à Ninive, illustrant ses exploits. Des images du siège de Lakisch – la dernière ville forte prise par les Assyriens avant leur arrivée devant Jérusalem – y sont notamment représentées. C’est là où  Dieu a tué 185 000 soldats assyriens pour mettre fin au siège. Les panneaux montrent comment ce siège fut organisé : les armes et la tactique utilisées ; et la violence du conflit. Ils montrent les captifs marchant vers leur exile. La cruauté des Assyriens est exposée dans un panneau montrant qu'ils écorchaient vifs des Juifs captifs. Vous pouvez lire cette histoire fascinante dans 2 Rois 17-19.

Dans l'après-midi, plusieurs d'entre nous ont visité le Churchill Museum & Cabinet War Rooms, un bunker souterrain où Winston Churchill et son cabinet de guerre pouvaient se réunir en sécurité pendant les bombardements allemands du blitz de Londres. C’est de cet endroit que le Premier ministre prononça plusieurs de ses discours célèbres et cruciaux pendant la guerre. C’était un regard fascinant sur la vie à Londres pendant ce que le Premier ministre avait qualifié de « plus belle heure de gloire ».

Nous avons dîné dans un pub si vieux que William Shakespeare y aurait vu jouer certaines de ses pièces (dans la cour). C'est le genre de choses que l'on peut faire à Londres.

Le vendredi, nous sommes montés à l’Université de Cranfield à une cinquantaine de km au nord de Londres où allait avoir lieu la fin de semaine de leadership. Une réception eut lieu le vendredi soir pour permettre à tous de faire connaissance. Plusieurs frères et sœurs qui ont des responsabilités dans l’Église sont venus, de pays et territoires européens et des Antilles.

Le matin du sabbat, nous avons participé à la sainte convocation avec une présence de 70 personnes. Messieurs Franks et Kilough ont prononcé des demi-sermons. Dans l’après-midi, les présentations ont commencé ; elles allaient se terminer en fin d’après-midi, le dimanche. Ce programme s’annonce être une réussite à plusieurs points de vue ; c’est le début d’un programme qui va continuer et qui a pour objet de former des responsables pour l’Église en dehors des États-Unis.

Lundi matin, tôt, j’ai pris l’avion pour passer quelques jours de vacances en Islande, à deux heures d’avion de Londres. Ce pays volcanique est fascinant. J’ai pu voir des baleines en mer, des geysers en activité et une énorme chute d’eau nourrie par un glacier gigantesque. J’ai choisi ce moment pour y aller car mon épouse ne m’accompagnait pas ; elle n’aime pas du tout avoir froid et ne voulait pas visiter un pays qui a le mot glace (en anglais Ice) dans son nom !

Cette semaine, mon travail au bureau a repris. Entre autres, j’ai enregistré une émission d’A propos en anglais et en français. Elle devrait être affichée en français aujourd’hui, vendredi. Il y a des  vidéos de mon voyage pastoral ainsi qu’un rapport du directeur régional des Caraïbes, Monsieur Arnold Hampton, à propos de l’ouragan Dorian qui a durement touché les Bahamas où nous avons plusieurs frères. Prions pour eux.

Je vous souhaite frères et sœurs, un excellent sabbat et une très bonne semaine.

Votre serviteur en Christ,

Joël C. Meeker

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