Lettre du président – 02 septembre 2021
Chers frères et sœurs,
L’un des évènements les plus significatifs des deux dernières années a été notre conférence ministérielle internationale bisannuelle qui s’est tenue à McKinney à l’hôtel Sheraton, du 22 au 25 août. Du dîner barbecue de la soirée inaugurale, le dimanche, aux réunions pour les ministres internationaux, le mercredi matin, tout s’est déroulé sans interruption. Pendant les deux journées entières de présentations, nous avons écouté 17 présentateurs développer divers angles du thème de notre conférence : « Le leadership spirituel en des temps périlleux ; tirons des leçons du passé et préparons l’avenir ». Ce thème a été tiré de 2 Timothée 3:1. Dans la version anglaise du roi Jacques, pour « des temps difficiles », on peut lire, en marge, « des temps de stress ». C’est bien ce que nous avons connu ces 18 derniers mois !
Pour organiser une conférence réussie, nous devons nous engager auprès d’un hôtel longtemps à l’avance. Au départ, nous avions prévu l’avoir lors de la troisième semaine de mai, mais avec la propagation de la pandémie de COVID-19, cela semblait peu probable en janvier. Peu importe, il y avait deux ans que nous avions eu notre dernière conférence et nous ne souhaitions pas attendre un an de plus sans conférence ; nous avons donc décidé d’aller de l’avant, la reportant simplement de quelques mois. Nous ne pouvions pas la tenir en juin ou juillet, à cause de nos camps de jeunes. Le dernier de ces camps se terminait le 15 août ; nous avons donc choisi le 22 août. Quand nous avons fixé la date, nous n’avions pas prévu la variante delta du COVID-19 et l’augmentation des décès en juillet et août. Mais du fait de cette situation, nous avons mis en place des protocoles, avons notamment demandé à nos participants de se faire tester et avons augmenté les distances entre eux, dans l’auditorium.
Malgré toutes ces précautions, nous avons eu quelques cas confirmés parmi les participants, après la conférence. Aucun pendant celle-ci. Nous ne savons donc pas si ces personnes ont attrapé le virus en rentrant chez eux, lors de leur voyage de retour, ou lors d’activités depuis la conférence. Quoi qu’il en soit, nous avons encouragé les individus touchés et ayant des symptômes à se faire tester et à contacter tous ceux avec qui ils avaient été en contact rapproché pendant la conférence. À notre connaissance, à l’heure qu’il est, aucun de nos participants n’est tombé sérieusement malade. Nous prions pour que cela continue d’être le cas et nous remercions Dieu pour sa protection et ses bénédictions.
La conférence passée et le premier des quatre derniers jours saints approchant, nous devons nous concentrer sur ce que ces jours signifient pour nous et pour le monde dans son ensemble. Ils préfigurent une époque où Dieu va intervenir pour sauver l’humanité, ce qui effectivement est une bonne nouvelle !
Par contre, les nouvelles ne sont guère bonnes, dans notre monde présent. Le casse-tête continuel causé par la prolifération du COVID-19 ; un tremblement de terre dévastateur en Haïti et un retrait militaire américain bâclé et mortel en Afghanistan sont, certes, indicatifs d’un monde bouleversé et confus. Ces évènements nous aident à comprendre ce que Paul a écrit à Timothée : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles » (2 Timothée 3:1). Le thème de la conférence était approprié – évocateur d’un monde chaotique et confus, tout en indiquant le seul espoir pour l’humanité, le plan divin du salut.
Dans les années 1940 et 1950, avec le développement de la bombe atomique et de la bombe à hydrogène, la fin semblait imminente. On pourrait dire la même chose des années 1960, 1970 et 1980. Il y a 25 ans que nous surveillons de près les évènements mondiaux, écrivons des articles et prêchons des sermons sur l’état du monde. Beaucoup d’évènements inquiétants se sont produits, ces 25 dernières années, qui nous ont fait croire que la fin était imminente, mais son moment nous échappe encore. Combien de temps va-t-il encore s’écouler avant que Christ ne revienne ? En connaître le moment ne sert à rien si nous ne sommes pas prêts quand il reviendra.
Les jours saints jouent un rôle majeur dans notre préparation pour le retour de Christ et l’instauration de son royaume sur terre. L’ordre de ces jours nous fournit une description claire d’une série d’évènements devant culminer dans le salut du monde. Les conditions mondiales vont être très lugubres (bien plus qu’aujourd’hui) quand Christ apparaîtra avec ses armées dans le ciel, sur Jérusalem. Notre objectif est d’être avec lui, ayant été ressuscités (ou changés) au son de la septième trompette. Le monde sera sur le point de s’autodétruire, mais Christ interviendra à la dernière minute.
C’est ce que préfigure la fête des trompettes, que nous célébrerons le 7 septembre. Évidemment, le retour de Christ ne résoudra pas immédiatement tous les problèmes. Sans la mise en détention de Satan, le chaos subsisterait. De ce fait, le jour des expiations préfigure la cinquième étape cruciale dans le plan divin – la mise à l’écart de Satan et son emprisonnement. Après que Christ sera revenu et que Satan aura été mis hors d’état de nuire, le règne millénaire du gouvernement de Dieu débutera. Quel monde merveilleux ce sera ! Totalement différent du monde présent. La fête des tabernacles pointe vers cette époque – une époque de grandes réjouissances alors que nous apprenons les leçons consistant à craindre Dieu et à lui obéir.
La culmination des quatre derniers jours saints est le huitième jour ou dernier grand jour lors duquel nous sommes extasiés mais aussi incités à gravement réfléchir car ce sera le moment du jugement dernier. À cette époque future, tous les êtres humains ayant jamais vécu seront ressuscités pour être jugés. Ce sont ceux qui n’auront pas été appelés de leur vivant ; ils seront ressuscités physiquement afin d’apprendre à adorer le vrai Dieu et non les faux dieux de ce monde. La seconde résurrection aura lieu ; ce sera l’époque du jugement du grand trône blanc. Le dernier acte préfiguré par ce jour saint sera la résurrection pour la condamnation – la troisième résurrection – pour ceux qui ont pleinement compris la voie divine et l’ont rejetée (Jean 5:28-29).
Je suis sûr que vous êtes tous ravis de cette saison de culte, de fraternisation et de réjouissances, alors que nous nous engageons dans les dernières étapes du plan divin de salut. Mon épouse et moi allons nous rendre dans trois sites, pour la fête, cette année : d’abord en Floride, puis en Arizona et enfin au Salvador. J’espère que vous aurez tous une merveilleuse fête des tabernacles. Avec tout ce qui se passe dans le monde, j’ai hâte de le quitter pour quelques jours et d’être avec le peuple de Dieu pour une autre saison formidable de fêtes.
Fraternellement,
Jim Franks