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Lettre du président – 07 février 2020

Chers frères et sœurs,

Cette année a très bien débuté. Je vous écris de Monterrey, au Mexique, où nous offrons des cours de formation des responsables. Cette fin de semaine est la première des dix que nous avons prévues, cette année, pour débuter la deuxième phase de notre Programme International de Leadership (PIL). Nous appelons cette phase « Mentorat ciblé ». Cela consiste à former un groupe plus réduit d’individus auquel nous procurons une formation poussée, suivie d’un mentorat individuel. La première phase de ce programme comprenait plus de 400 personnes (hommes et femmes) du monde entier. La deuxième phase comprend un groupe nettement plus réduit.

 Il y a 26 personnes ici à Monterrey, venues de diverses congrégations du Mexique. Elles ont toutes assisté à la première phase du programme et ont été choisies par leurs pasteurs respectifs pour être formées davantage. Une fois que nous aurons terminé ces cours, chaque personne présente sera confiée à la fois à un mentor et à un mentor régional précis. Nous espérons que cette nouvelle structure va accélérer la formation et la préparation de responsables dans les régions situées en dehors des Etats-Unis. Souvenez-vous que nous avons sensiblement le même nombre de membres en dehors des États-Unis que dans ces derniers. Néanmoins, 75% de nos ministres vivent aux États-Unis où ils remplissent leurs fonctions, et ils servent 50% de nos membres. Par conséquent, le restant de nos ministres (25%) s’occupe de l’autre moitié de nos membres (en dehors des États-Unis).

Nos ministres non-Américains sont submergés. Nous nous posons donc les deux questions suivantes : Comment les aider à devenir de meilleurs responsables et de meilleurs enseignants, et comment allons-nous les remplacer au cours des prochaines années ? Ce sont là des questions critiques, quand on sait que notre plus forte croissance en tant qu’Église se situe en dehors des États-Unis.

Le PIL a débuté il y a deux ans, en février 2018. Cette année-là et en 2019, nous nous sommes rendus dans 10 régions où nous avons présenté divers aspects du leadership. Nous avons donné des cours sur la doctrine, sur l’amélioration de soi et sur les structures administratives de l’Église. Léon Walker a parlé de la différence entre les opinions personnelles et la vraie doctrine. Britt Taylor a parlé de la nécessité, pour les responsables mariés dans l’Église, d’avoir un mariage réussi et de vivre pieusement. Doug Horchak a parlé du fonctionnement des congrégations locales. Clyde Kilough a fourni des principes pour préparer les messages donnés lors des assemblées sabbatiques. Et j’ai parlé de la différence entre la vérité, nos enseignements et nos traditions. D’autres sujets ont également été traités, lors de ces deux journées bien remplies.

Les réactions pour le premier round ont été exceptionnelles. En plus d’avoir développé des sujets importants, nous avons aussi établi des liens entre l’administration du siège central et nos anciens et responsables internationaux au sein de l’Église. Grâce à ces réunions, nous sommes à présent en contact avec plus de 400 personnes. Et à partir de ce groupe, nous avons (grâce à nos pasteurs) sélectionné un groupe de personnes plus réduit auquel fournir, cette année, une éducation et une formation plus poussée. Ce n’est qu’un début. Ce programme est calqué sur le Focus Mentoring Program (Programme de Mentorat Ciblé) américain, grâce auquel nous formons des couples différents, chaque année. Par nécessité logistique, nous prévoyons diriger notre mentorat ciblé, pour notre PIL, tous les deux ans. Ce sera de préférence lors des années où nous n’aurons pas notre Conférence Ministérielle Internationale soit les années ayant un nombre pair. Notre prochaine Conférence Ministérielle Internationale est prévue en 2021.

Tout ceci a de quoi nous enthousiasmer, et nous vous demandons de prier pour le succès de cette deuxième phase, qui est le programme de formation de responsables le plus ambitieux que nous ayons organisé dans notre courte histoire.

Nous avons également communiqué d’autres bonnes nouvelles, le mois dernier, à propos de nos sites de Fête pour 2020. Cette année, le programme annonçant ces derniers pour cette année a été affiché le 9 janvier. Le nombre de branchement sur In Accord se situe habituellement entre 800 et 1000 (soit entre 1600 et 2000 personnes), mais cette édition spéciale a enregistré plus de 1700 branchements – soit le double). Si notre formule pour calculer le nombre de personnes regardant cette émission (le double des branchements) est exacte, plus de 3400 personnes ont regardé cette édition. Ce qui équivaut à plus de 60% de nos membres en Amérique. Les nouveaux sites internationaux (en Grèce et en Jordanie) ont suscité beaucoup d’intérêt. Nous avons aussi de nouveaux sites aux États-Unis, et avons renouvelé Victoria (en Colombie Britannique) afin de desservir les congrégations du nord-ouest américain, ainsi que Tucson (en Arizona) qui dessert les congrégations  du sud-ouest des États-Unis.

Nous nous réjouissons de nos plans pour la prochaine Fête et de nos efforts pour la formation de responsables, mais le monde ne se réjouit pas pareillement. En fait, il a tellement empiré que ceux qui règlent « l’horloge de la fin du monde » ont avancé l’aiguille des minutes à 100 secondes avant minuit. C’est la première fois qu’on parle de secondes et non plus de minutes. Avec tous ces troubles et la menace d’autres soulèvements, le monde s’engage une fois de plus dans une période sombre et très dangereuse. Christ a décrit le temps de la fin comme une période de « guerres et de bruits de guerres » (Matthieu 24:6). Bien que chaque siècle ait connu des guerres atroces, le potentiel pour une guerre annihilant toute vie n’a jamais été aussi grand.

En plus de la violence généralisée et des menaces de guerres dans le monde, c’est la troisième fois dans l’histoire des États-Unis qu’un président fait face à un procès de destitution. Bien que M. Trump ait été acquitté par le sénat américain, nul ne sait quels dégâts ce processus a provoqué dans le tissu de la nation. Il est de plus en plus rare qu’on fasse confiance au gouvernement. Puis il y a le coronavirus qui a coûté la vie à plusieurs centaines de personnes et qui se répand rapidement dans le monde, soulignant la vive inquiétude qu’ont les gens de l’interconnexion des nations dans la dissémination des maladies. Et après 47 ans passés dans l’Union Européenne, le Royaume-Uni s’en est séparé, le 31 janvier. L’Église enseigne depuis des années que quelque chose allait se produire, détachant l’Angleterre de l’Union Européenne. C’est chose faite !

Je suis ravi de ce que nous avons un deuxième round de classes pour le PIL, et de bonnes nouvelles pour la Fête de cette année, mais il peut être décourageant de voir ce qui se passe dans ce pays et dans le monde. Néanmoins, c’est aussi encourageant, car selon Christ, ces choses doivent se produire avant Son retour ! Cela m’incite à prier avec une ferveur renouvelée pour Son retour (Marc 13:33) et pour ceux de nos frères, dans le monde, qui traversent de dures épreuves (Jacques 5:16).

Fraternellement,

Jim Franks

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