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Lettre du président – 11 octobre 2018

Chers frères et sœurs,

Une autre Fête des Tabernacles est passée ! Ma famille et moi assistons à la Fête depuis 1962, mais nous avons commencé à observer les fêtes divines dans les années 1950. Je serais bien en peine de vous dire où sont passées toutes ces années. On dirait qu’hier j’avais 12 ans, que j’assistais à la soirée inaugurale de la Fête dans le grand tabernacle en tôle à proximité de l’autoroute 80, et à seulement quelques kilomètres de la petite ville de Big Sandy, dans le Texas.

Il est facile de laisser une Fête se fondre à la suivante sans réellement faire une pause pour se demander « Qu’ai-je appris, cette année ? »  Au fil des années, nous nous souvenons surtout de tel ou tel endroit, et des personnes que nous avons rencontrées. De 1962 à 1971, j’étais à Big Sandy. Depuis 1972, j’ai observé la Fête dans de nombreux sites, aux États-Unis et à plusieurs autres endroits à l’étranger. Ma famille et moi avons observé la Fête dans notre premier site international, en France, en 1993. Depuis lors, nous sommes allés en Australie, aux Philippines, en Argentine, au Guatemala, en Italie, en Jamaïque, à Ste Lucie, aux Bahamas et à la Barbade.

La Fête de 2018 ne tardera pas à n’être qu’un souvenir. Mais avant que ce soit le cas, posons-nous tous la question : « Qu’ai-je appris, cette année ? » Il n’est pas nécessaire que cela ait été une leçon stupéfiante, et peut-être nous est-il difficile d’en tirer une leçon unique. Personnellement, j’estime que les messages que j’ai entendus cette année étaient les meilleurs que j’aie  entendus. Sharon et moi étions à la Barbade pour la seconde moitié de la Fête, et vu qu’il n’y avait pas beaucoup d’anciens, la plupart de ceux qui ont prêché n’étaient pas des ministres ordonnés. Leurs messages m’ont beaucoup plu et j’ai été encouragé pour l’avenir de l’Église. Nous avons un  certain nombre d’hommes et leurs épouses mûrs qui ont montré un bon exemple pendant la Fête, par leur comportement ou  leur aptitude à expliquer le plan de salut de l’Éternel d’une manière inspirante.

La principale leçon que j’ai tirée, cette année, était plutôt un survol de la Fête et sa signification pour le monde actuel. Ce n’était pas une leçon nouvelle, mais une leçon qui s’est confirmée à plusieurs reprises dans les messages donnés. L’idée que c’est Dieu qui nous appelle à nous détacher de ce monde et que c’est Lui qui, un jour, enseignera au monde entier Son plan de salut (Jean 6:44-45) a été mise en relief, cette année, différemment des autres années.

Quand on y réfléchit, les trois premières Fêtes – la Pâque, les Pains sans levain et la Pentecôte – expliquent le soin particulier que Dieu accorde aux prémices. Il est écrit que nous sommes « en quelque sorte les prémices » (Jacques 1:18). Nous sommes ceux qui ont le privilège d’avoir été appelés par Dieu dans cette vie. D’après les meilleures estimations, 100 milliards d’êtres humains ont vécu sur cette terre au cours des 6 000 dernières années. Songez-y ; sur 100 milliards d’individus, seule une petite portion a reçu l’appel divin. Par comparaison, nous ne sommes que comme quelques grains de sable sur un littoral.

Vu de cette optique, faire partie des prémices est un privilège spécial. Mais ce privilège s’accompagne d’une responsabilité. « À tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1 :12).

J’ose espérer qu’à votre avis, avoir été appelé dans le temps présent et avoir l’occasion de participer aux Fêtes annuelles telles que résumées dans les Écritures, est un privilège.

Les quatre dernières Fêtes mettent l’accent sur un autre aspect du plan divin – le salut du monde. La plupart des gens, de nos jours, sont confus, croient que Dieu essaie de sauver le monde À PRÉSENT ! Si c’était le cas, Il ferait un bien piètre travail. Mais ce n’est pas le cas. L’immense majorité des êtres humains va être sauvée après le retour de Christ (préfiguré par la Fête des Trompettes), après la mise en détention de Satan (préfigurée par le jour des Expiations) et à commencer par le règne millénaire de Christ ici-bas (préfiguré par la Fête des Tabernacles), et ce sauvetage va se poursuivre à l’époque du jugement du Grand Trône Blanc (préfiguré par le Huitième jour ou Dernier Grand Jour).

En observant ces Fêtes chaque année, cet aspect clé nous est remémoré et nous comprenons de nouveau ce que Dieu accomplit dans ce monde. Tant de mystères apparemment insolubles sont élucidés par la pratique et la compréhension du sens de ces Fêtes. Après avoir assisté à la Fête pendant plus de 50 ans, et avoir observé ces Fêtes pendant près de 60 ans, on m’a rappelé, cette année plus que toutes les autres, autant que je m’en souvienne, le privilège de l’appel divin. Et cela me pousse à me poser plusieurs questions sur la responsabilité qui accompagne un tel privilège. Je dois me demander : « Quelle est ma responsabilité ? »

Il est bien évident que je suis responsable de ce que je fais. Je décide quoi penser et que faire. Néanmoins, suis-je le reflet de la nature et des pensées de Christ ? Sinon, c’est ma faute. En tant que responsable privilégié du Royaume de Dieu à venir, j’ai cette responsabilité. Je ne peux pas blâmer quelqu’un d’autre, ni les circonstances, lorsqu’il est question de ma conduite et de mes pensées. J’ai la ferme intention de faire mieux dans les mois qui suivent, de passer davantage de temps à m’analyser et moins de temps à juger ou blâmer les autres.

J’ai aussi une responsabilité envers ma famille. Mes trois filles sont adultes, sont mariées et ont leurs propres enfants, mais je m’estime toujours responsable de leur donner de bons conseils quand elles m’en demandent ; de leur montrer par mon exemple comment un mari doit traiter sa femme et comment un père doit traiter ses enfants – avec le respect et l’honneur qu’ils méritent tous.

J’ai aussi une responsabilité envers mes collègues prémices, de toujours les traiter avec la dignité et l’honneur qu’ils méritent. La Bible compare les prémices à des joyaux que Dieu met à part (« Ils seront miens, a dit l’Eternel des armées, lorsque je mettrai à part mes plus précieux joyaux » – « Malachie 3:17 ; version Martin). Si on vous donnait un précieux joyau, comme un diamant ou un saphir, vous en prendriez bien soin, comme quelque chose de grande valeur. Parallèlement, nous avons la responsabilité de nous traiter justement les uns les autres, d’avoir de l’amour et de la bienveillance les uns pour les autres. La réponse à la question de Caïn, dans Genèse 4:9, « Suis-je le gardien de mon frère ? » est un « oui ! » catégorique. Nous sommes effectivement les gardiens de nos frères.

C’est ce que je rapporte avec moi de la Fête, cette année. J’espère que cette leçon peut vous être utile, en plus d’autres qu’éventuellement vous avez apprises. Avant de nous concentrer sur quoi prévoir pour l’an prochain, prenons quelques minutes pour méditer ce que nous avons appris cette année.

Fraternellement,

Jim Franks

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