Lettre du président – 2 novembre 2017
Chers frères et sœurs,
Les Fêtes sont à présent terminées pour cette année. Nous avons débuté avec la cérémonie de la Pâque, en avril, et les avons conclues en octobre avec le Dernier Grand Jour. Où est passée cette année ? Mais surtout, qu’avons-nous appris lors de cette dernière ?
Bien que j’observe ces Fêtes depuis plus de 50 ans, j’ai senti que cette année a laissé une impression indélébile sur moi, plus que les autres années. Cette année, Sharon et moi avons observé la Pâque avec les membres à San Salvador, au Salvador. Notre fille Jamie a épousé un membre de la congrégation de San Salvador, Carlos Mendez, en décembre. Nous étions donc fort contents de leur rendre visite lors des Fêtes printanières. Cela allait être leur première Pâque en tant que couple, et nous pensions que ce serait une occasion spéciale. Nous étions loin de nous douter à quel point elle serait mémorable.
Un dimanche, deux semaines avant la Pâque, nous avons reçu un coup de téléphone nous informant que Jamie était aux urgences, devant subir une opération. Elle était gravement malade, après avoir pris son repas du soir, la veille. On pensait qu’il s’agissait d’un empoisonnement alimentaire. En fait, c’était bien plus grave. Une opération d’urgence révéla qu’une bactérie, dans son organisme, provoquait une enflure sévère de son estomac. L’opération nécessitait une incision dans son estomac afin que ses organes puissent être lavés, ladite bactérie ayant proliféré, comme c’est le cas lors d’une rupture d’appendice.
L’opération réussit, mais elle eut malgré tout du mal à s’en remettre. La bactérie s’était-elle répandue dans son organisme ? Le samedi soir avant la Pâque, sa situation empira, nous fûmes convoqués à l’hôpital à 3 h du matin et le docteur nous donna une très mauvaise nouvelle. Ils devaient drainer davantage la périphérie de son estomac, et ses organes cessaient de fonctionner. Le médecin lui donnait seulement 30% de chances de survie.
Cela s’était produit aux premières heures, le dimanche 22 avril. Nous étions stupéfaits par la nouvelle. Évidemment, nous priions Dieu d’intervenir et avions envoyé une demande de prières à nos amis, dans le ministère, aux États-Unis. Nous passâmes plusieurs heures très éprouvantes, puis vers midi tout changea radicalement. Jamie était désormais en voie de guérison totale. Inutile de préciser que ce soir-là, nous célébrâmes la Pâque le cœur heureux. En l’espace de six heures, Jamie était passée d’un diagnostic de 30% de chances de guérison à un diagnostic de guérison complète.
La Pâque revêtit une signification plus profonde. J’ai oint beaucoup de gens, au fil des années, et dans mes prières je demande à Dieu d’appliquer le corps meurtri de Christ aux malades, comme l’indique l’Écriture, évoquant Christ « par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24, version Ostervald). J’ai vu des guérisons spectaculaires, et j’ai vu des personnes qui n’étaient pas guéries. J’ai prié avec ferveur pour toutes les personnes que j’ai ointes et je m’attendais à ce que Dieu exauce mes prières et guérisse ces personnes. Au moins, je savais que ces personnes étaient entre les mains de Dieu et que l’on ne saurait être entre de meilleures mains.
Nous avions la même foi pour notre fille Jamie – étant convaincus que Dieu nous entendait et allait nous exaucer. Ce qui était difficile, c’était d’attendre, mais nous n’eûmes pas à attendre longtemps. Pouvoir annoncer à la Pâque ce qui s’était passé vers midi et que notre fille Jamie s’en était sortie était surréel. Nous avons connu diverses émotions, versant des larmes d’inquiétude et de tristesse, puis des larmes de joie.
Deux jours plus tard, Jamie sortait de l’hôpital, et à présent – plus de six mois plus tard – elle est de nouveau en bonne santé. Mis à part la longue cicatrice sur son estomac, c’est comme si rien ne s’était produit. À mesure que chaque Fête a eu lieu, cette année, j’ai apprécié encore plus la vie et l’appel divin. J’étais si reconnaissant à Dieu d’être intervenu pour Jamie, et de ce qu’Il va intervenir pour le monde entier ! Les quatre dernières Fêtes dans l’année nous montrent clairement que « Dieu a tant aimé le monde » qu’Il va intervenir pour sauver l’humanité (Jean 3:16-17). Nous pouvons Le remercier pour les miracles qu’Il a accomplis dans nos vies, mais aussi pour les plus grands miracles qu’Il va encore accomplir.
Quand tous les aveugles recouvreront la vue ; que tous les boiteux marcheront normalement (Ésaïe 35:5-6) ; et que tous les malades seront guéris, il n’y aura plus de larmes et la mort ne sera plus (Ésaïe 25:8 ; Apocalypse 21:4). Voilà le monde dans lequel nous souhaitons vivre ! Quand nous ne savons plus où donner de la tête et sommes submergés par les épreuves, il est facile d’oublier les miracles que Dieu a accomplis pour chacun de nous et les promesses des miracles qu’Il S’apprête à accomplir pour ce monde.
Pour moi, cette année festive a débuté par une Pâque mémorable et s’est terminée par un Dernier Grand Jour touchant. J’ai quitté la Fête ayant présent à l’esprit le tableau incroyable d’un monde qui aura cessé de souffrir. J’ai hâte de célébrer la Pâque au printemps prochain. Je me demande ce que Dieu va accomplir l’an prochain. Nous sommes Ses enfants et Il prendra soin de nous et nous appuiera dans nos épreuves.
J’espère sincèrement que vous pouvez vous remémorer les Fêtes de 2017 en sachant que vous étiez en présence de Dieu, et que chaque fois que vous vous agenouilliez, Il était avec vous. Il y aura encore des moments difficiles où nous nous sentirons peut-être seuls. Je sais – j’ai connu cela dans la salle d’attente de l’hôpital, me demandant ce qu’il adviendrait de notre fille Jamie. Le monde s’est arrêté. Je sais que vous êtes nombreux à subir des épreuves similaires, sinon pires. Plusieurs ont perdu un être cher, et d’autres souffrent. Mais au travers de tout cela, je sais que Dieu ne nous a pas abandonnés et que nous ne sommes jamais seuls.
C’est dans les moments les plus sombres que Dieu promet de nous épauler. Réclamons ces promesses alors que nous nous remémorons les Fêtes de 2017 retraçant le plan merveilleux qu’Il a pour l’humanité.
Je termine cette lettre en route pour l’Amérique du Sud. Sharon et moi, ainsi que Leon et Reba Walker, allons rendre visite à nos membres au Chili, en Uruguay, en Argentine et au Pérou. Nous serons absents un peu plus de deux semaines et pendant trois sabbats. Je dois prononcer un sermon à Santiago (au Chili) le sabbat du 4 novembre ; diriger une étude biblique en Uruguay le dimanche 5 novembre ; prononcer un sermon à Bahia Blanca (en Argentine) le sabbat du 11 novembre ; diriger une étude biblique à Buenos Aires (en Argentine) le dimanche 12 novembre ; et enfin prononcer un sermon à Lima (au Pérou) le sabbat du 18 novembre avant de rentrer le dimanche 19 novembre.
Ces deux prochaines semaines seront occupées, mais il n’y a rien que nous aimions plus que de visiter nos frères !
Fraternellement,
Jim Franks