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Lettre du président – 6 décembre 2018

Chers frères et sœurs,                                                             

Au mois de novembre, nous avons été extrêmement occupés. Nous nous sommes rendus aux Philippines pour le P.L.I. (programme de leadership international), puis nous sommes allés en Floride pour célébrer la carrière et le départ en retraite de Harold Rhodes. Ces deux activités ont pris la première moitié du mois. La deuxième quinzaine a été consacrée à des réunions avec les directeurs des camps, puis les coordinateurs de la Fête. Nous n’avons guère eu de répit.

De gros progrès ont été faits en novembre pour notre nouveau bâtiment, bien que nous ayons perdu jusqu’à présent 16 jours, du fait du temps très pluvieux en septembre et en octobre. Lors de notre dernière réunion avec l’entrepreneur, on nous a promis que les travaux seront terminés à la mi-janvier. Bien que nous ayons prévu que ce soit à la fin décembre, la mi-janvier fait l’affaire. Notre contrat de location (pour nos bureaux actuels) prend fin le 31 janvier 2019, mais si nous avons besoin d’y rester ne serait-ce qu’un jour de plus, il nous faudra payer pour un mois de location. Il importe donc que le bâtiment soit terminé et que nous puissions y emménager avant le 1er février.

Je tiens aussi à préciser que nous sommes très satisfaits de l’allure de ce bâtiment. Lors de notre réunion la plus récente, l’un des responsables de l’entreprise a dit qu’il a fort belle allure et que nous avons fait une bonne affaire, vu son prix. C’était très bon à entendre. Ce n’est pas tous les jours qu’on s’attelle à un tel projet et il est toujours bon d’entendre un expert du bâtiment faire ce genre de commentaire positif. Nous afficherons une autre mise à jour sur le site des membres, cette semaine.

Notre voyage aux Philippines, début novembre, s’inscrivait dans le contexte de l’un des programmes les plus importants dans notre histoire récente – le Programme de Leadership International. Ce dernier a vu le jour lors d’une discussion en novembre 2017, à la suite du décès de deux de nos ministres. Todd Carey, notre pasteur en Virginie est décédé au début de l’année dernière, et peu après, Manuel Quijano – notre pasteur au Pérou – est lui aussi décédé. La nécessité de remplacer deux pasteurs, notamment celui en dehors des États-Unis, était intimidante. Nous avons décidé qu’une optique substantielle sur le leadership était cruciale pour notre avenir. Aux États-Unis, nous avons déjà instauré plusieurs programmes qui ont commencé à porter des fruits. Nous avions le Programme de Formation de Leadership Chrétien et le Programme de Formation Pastorale, mais nous avions aussi besoin d’un programme conçu spécialement pour l’œuvre internationale. La prise de conscience de ce besoin a été le catalyseur engendrant la création du P.L.I.

Alors que nous nous apprêtions à lancer ce nouveau programme, au début de cette année, un autre de nos pasteurs, Norman Julag-ay, est décédé. Cela nous a montré l’urgence de la situation. Ce programme a été conçu avec deux éléments : Premièrement, pour le lancer, une série de classes lors d’une fin de semaine, prévus dans 10 régions du monde et, deuxièmement, une série de classe sur l’internet, tous les deux mois, à partir de nos studios dans le Texas. Jusqu’à présent, après quatre conférences lors d’une fin semaine (dans la ville de Guatemala, à Monterrey, à Santiago et à Manille) et trois classes en ligne, nous avons noté un regain d’enthousiasme pour le service dans l’Église. Plus de 200 personnes (hommes et femmes) ont assisté à ces quatre premières conférences lors d’une fin de semaine. Nous avons maintenant amorcé le lancement d’une formation de vrai leadership à grande échelle en dehors des États-Unis. Ce programme a déjà prouvé être unificateur et profitable pour l’œuvre internationale dans l’Église.

Dans les classes d’une fin de semaine, nous traitons des sujets comme « Le fondement des doctrines », « Doctrines, enseignements et traditions »,  «  Les cérémonies de l’Église », « Principes maritaux », « Comment préparer des sermons qui vont inciter les gens à changer » et « Le bon usage de l’autorité et de la gouvernance dans l’Église ». Je voudrais tant que tous puissent entendre ces présentations, surtout « Le fondement des doctrines », par Leon Walker.  Monsieur Walker pose plusieurs questions clés sur ce que nous enseignons dans nos congrégations ; s’agit-il de doctrines fondées sur les Écritures, ou d’opinions humaines ?

Pendant ces fins de semaines, M. Walker et moi parlons des doctrines, d’opinions, de divers enseignements et de traditions. Il semble que parfois on ignore ce qui les distingue. Il arrive qu’un ancien ou un pasteur donne involontairement des messages étayant son opinion, sans vérifier l’enseignement officiel de l’Église. Il se peut qu’il ait raison, mais il arrive qu’il dise quelque chose qui n’est pas exact, même s’il suppose, à tort, que c’est le cas.

Dans l’Église, nous avons aussi des traditions. Elles sont importantes, mais il ne s’agit pas de doctrines. L’apôtre Paul donna des directives aux membres de l’Église à Corinthe et à Thessalonique, leur disant « Retenez mes instructions telles que je vous les ai données » (1 Corinthiens 11:2) et « Retenez les instructions que vous avez reçues » (2 Thessaloniciens 2:15). Cela montre que les directives données par l’Église doivent être suivies. Par exemple, la bénédiction des enfants a – traditionnellement – lieu chaque année lors du second sabbat après la Fête. Nous suivons les instructions de Christ d’imposer les mains aux jeunes enfants et de les bénir. C’est une belle cérémonie que nous attendons avec impatience, mais c’est une cérémonie traditionnelle établie par l’Église. Bien qu’elle s’appuie sur les Écritures et sur l’exemple de Christ, nous reconnaissons qu’il n’existe aucun passage biblique la décrivant dans une congrégation du Nouveau Testament.

Dans notre soucis de former des responsables, nous prévoyons aussi de combiner la fin de semaine de leadership pour les jeunes adultes avec la fin de semaine familiale hivernale qui va bientôt avoir lieu. Et cela, à la place d’une autre fin de semaine, à une date ultérieure. Le thème, pour ces deux activités, est « Demeurez fondés et inébranlables » (Colossiens 1:23) – ce qui exige une bonne compréhension de nos doctrines.

Ma présentation, lors de la Fin de Semaine Familiale Hivernale, sera basée sur Éphésiens 4:14, où Paul dit de ne pas être : « flottants et emportés à tout vent de doctrine ».  Je m’étonne, parfois, de ce que l’on ignore certains enseignements, pourtant fondamentaux, de l’Église. Comme, par exemple, le nom de l’Église, ce qui est pourtant un enseignement simple et évident. Quand il est question de cette dernière, dans le Nouveau Testament, il est toujours question de « l’Église de Dieu ». Avec les 12 passages du Nouveau Testament où il en est question, il est clair que c’est le nom qui lui est donné dans le livre des Actes et dans les Épîtres. À présent, nous utilisons le nom « Église de Dieu », mais avec un qualificatif, pour décrire la tâche de l’Église ou son emplacement, comme « l’EDAM » ou « L’Église de Dieu au Ghana ». Pour ne pas être « flottants et emportés à tout vent de doctrine », nous devons être fermement ancrés dans les enseignements fondamentaux de la parole de Dieu.

S’il vous plait, priez pour la réussite de la Fin de Semaine Familiale Hivernale et pour celle du nouveau P.L.I. En 2019, nous prévoyons enseigner des classes dans six régions supplémentaires dans le monde : à Elmina (au Ghana) ; à Auckland (en Nouvelle-Zélande) ; à Kigali (au Rwanda) ; à Johannesburg (en Afrique du Sud) ; à Londres (en Angleterre) et dans l’île de la Jamaïque.

En ce début décembre, soyez prudents quand vous vous déplacez ; le monde s’apprête à se plonger à fond dans la célébration de Noël, avec tous les dangers physiques que cela sous-entend – les conducteurs saouls et les rues bondées, plus d’accidents, de blessures et même de décès. Et puis, bien entendu, il y a toute cette débauche spirituelle accompagnant la célébration d’une fête païenne supposément chrétienne.

Je vous demande aussi de prier pour nos membres souffrants. Il est difficile de comprendre pourquoi nos membres ont plus d’ennuis de santé qu’il y a 20 ans, mais cela semble bien être le cas.  S’il vous plait, n’oubliez pas de prier pour ceux qui souffrent. Dieu est notre Guérisseur, et nous nous fions à Lui pour guérir ceux qui sont malades. Ma liste de prières s’est passablement allongée, ces derniers mois, et je suis certain qu’il en va de même pour vous. Il y a plusieurs cas de maladie qui sont vraiment déchirants.  Veuillez continuer de prier pour que Dieu intervienne.

Fraternellement,

Jim Franks

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