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Lettre du président – 6 juin 2019

Chers frères et sœurs,

J’aurais tant aimé que vous soyez tous présents pour l’inauguration de notre nouveau bâtiment et pour notre conférence ministérielle internationale ! Toutes deux étaient émouvantes et l’on s’en souviendra comme jalons importants dans notre courte histoire. Nous avons officiellement formé la corporation COGWA (Eglise de Dieu, Association Mondiale), le 23 décembre 2010. Grâce à Dieu, depuis lors, d’énormes progrès ont été accomplis. Notre Père céleste a été miséricordieux et nous a abondamment bénis.

Il était prévu que l’inauguration de notre bâtiment ait lieu en plein air. Si vous avez regardé quelques courts métrages de ce dernier pris par notre drone, vous avez pu constater que nous avons une très belle pelouse au sud-est. Nous avions prévu, au départ, de placer 200 chaises sur l’herbe. La cérémonie devait être brève, se terminant par une prière de consécration, et nous avions prévu inviter tous les participants à faire le tour des bureaux. À mesure que la date approchait, nous nous sommes rendus compte qu’il y aurait plus de 200 personnes, et nous avions donc prévu 300 chaises. Or, à notre étonnement, nous étions 454 !

Nous nous sommes quelque peu inquiétés, le sabbat du 18 mai, la veille de l’inauguration – cette journée étant la plus orageuse de l’année dans la région de Dallas. Il y avait des vents violents, des pluies torrentielles et de la grêle ! Une activité en plein-air moins de 24 heures plus tard semblait irréalisable. Nous décidâmes d’attendre midi, le dimanche, pour prendre une décision finale sur l’emplacement de la cérémonie, avant de décider si elle aurait lieu à l’intérieur ou en plein-air. Nous avions réservé une salle à l’hôtel Sheraton, juste à côté, au cas où… Dimanche, le temps s’avéra magnifique. Quelle différence en l’espace d’un jour ! Le ciel était bleu, avec quelques rares nuages. Il faisait chaud, mais peu humide. La pelouse était sèche, s’étant très bien drainée le soir précédent. C’était parfait !

Plusieurs personnes ont travaillé dur pour que l’inauguration soit réussie. David Myers, pasteur des Églises d’Akron, de Canton et de Youngstown (dans l’Ohio) avait formé une chorale de 37 chanteurs et chanteuses – des ministres et épouses. L’hymne qu’ils ont chanté était très émouvant. Joël Meeker, président du CMA, a fait quelques remarques au nom de ce dernier, et j’ai aussi fait quelques commentaires. Nous avons conclu la cérémonie par une prière de dédicace, offerte par l’un de nos ministres les plus anciens – Léon Walker. Plusieurs membres des Églises locales de Dallas et de Sherman ont aidé dans l’installation des chaises et  le service de rafraichissements à toutes les personnes présentes.

Dans mes commentaires, j’ai précisé que notre bâtiment est un outil devant servir à accomplir plus efficacement la tâche de l’Église – proclamer l’Évangile du Royaume au monde entier et prendre soin de ceux que Dieu appelle à faire partie de Sa famille. Ce bâtiment est de 1580 m2 et contient quelques espaces libres. Nous avons une grande salle de conférence qui peut contenir 50 personnes ; une petite salle de conférence pour 10 à 12 personnes ; un studio plus grand capable de subvenir à nos besoins en vidéos ; et une salle bien plus grande pour l’Institut du Fondement. Nous disposons à présent des meilleures installations requises pour travailler, depuis nos débuts, il y a plus de 8 ans. Ce n’est pas un temple, ni un lieu de culte. C’est un outil, et nous espérons qu’il deviendra un outil très efficace pour accomplir la tâche qui nous a été confiée.

Dans 1 Corinthiens 3:9, l’Église est comparée à un édifice dont Dieu est le propriétaire (« Vous êtes […] l’édifice de Dieu »). Christ a dit : « Sur ce roc [parlant de Lui-même] je bâtirai mon Eglise » (Matthieu 16:18). À partir de cette métaphore d’un édifice, nous avons choisi comme thème pour notre conférence ministérielle le passage du Psaume 127 « Si l’Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; si l’Eternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain ».

Dans l’Ancien Testament, Dieu est décrit comme ayant été présent dans trois structures – le tabernacle, le temple de Salomon et le second temple. Tous trois ont été détruits et il n’en reste plus rien, mais l’édifice spirituel – l’Église – ne sera jamais détruit (Matthieu 16:18). Quel appel étonnant que celui de faire partie de cet édifice.

Il y avait, dans le tabernacle dans le désert, beaucoup d’or et d’argent, et le temple de Salomon était l’un des édifices les plus somptueux jamais construits. Le second temple était loin d’avoir la même quantité d’or et d’argent que le précédent, mais c’était malgré tout un édifice impressionnant (Aggée 2:8-9). Toutefois, ces trois temples ont été détruits. Le tabernacle disparut après la dédicace du temple de Salomon ; les Babyloniens détruisirent le temple de Salomon ; et les Romains détruisirent le second temple. Ils n’existent plus, mais depuis la fondation de l’Église, décrite dans Actes 2, cette bâtisse spirituelle a survécu, et nous avons l’assurance que « les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18).

Concluant ma présentation au ministère, j’ai fait allusion à Luc 1:2 où se trouve l’expression « ministres de la parole » et à 1 Corinthiens 4:1 où Paul écrit : « qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu ». Le mot original traduit en français par ministres et serviteurs dans ces deux passages est le même mot grec huperetes qui décrit un rameur. C’est le terme qu’on employait pour les esclaves qui ramaient, enchainés, dans la cale des bateaux de guerre romains. Ils avaient pour tâche de faire avancer le bateau dans les batailles navales. Les Corinthiens du premier siècle devaient bien connaître ce genre de vaisseaux, plusieurs étant généralement en rade dans leur port. Par conséquent, quand Luc et Paul se comparaient à des esclaves rameurs, ils révélaient quelque chose de très important à propos des ministres au service du peuple de Dieu, aidant dans la construction de l’édifice. Bien entendu, nous devrions tous être des esclaves rameurs. Un esclave rameur – un vrai serviteur – est un serviteur qui agit pour l’édification du corps de l’Église et non pour se servir ou pour se faire valoir.

Pour terminer, j’ai demandé aux ministres – de retour chez eux – de se concentrer sur trois choses : 1) aimer et servir les membres de tout leur cœur ; 2) préparer des sermons auxquels ils ont bien réfléchi, chaque sabbat ; et 3) former des hommes et des femmes plus jeunes, les préparant à devenir de futurs responsables dans l’Église.

Cette conférence était vraiment émouvante, remplie d’histoires du peuple de Dieu dans le monde. Il y a eu des moments chargés d’émotion qui ont fait couler des larmes, et il y a eu des moments de joie qui ont provoqué bien des éclats de rire. Je suis ravi, et je me sens tout petit, d’être avec vous tous, à travailler à la construction d’un édifice spirituel qui ne sera jamais détruit ! Nous avons un beau bâtiment administratif, mais le vrai édifice – celui qui compte le plus pour nous tous – se trouve dans des congrégations, petites et grandes, dans le monde,

Fraternellement,

Jim Franks

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