30 juin 2023
Chers frères et sœurs,
J’espère que vous allez tous bien. L’été est pleinement arrivé au Texas. Les températures journalières avoisinent les 40 degrés depuis plusieurs semaines. Nous sommes reconnaissants pour la climatisation qui nous permet de travailler normalement.
Mardi prochain, le 4 juillet, sera la fête de l’indépendance américaine. Nous allons faire le pont, et le bureau sera fermé lundi et mardi. Le 4 juillet 1776 était la date quand la déclaration de l’indépendance fut signée par les pères fondateurs du nouveau pays. La lutte armée avait déjà commencé en avril 1775 quand des soldats britanniques, quittant Boston, ont marché sur les villages de Lexington et Concord dans le Massachussetts pour confisquer des stocks de munitions. Ceux qui résistèrent aux exactions de l’autorité royale furent appelés les fils de la liberté.
A Lexington, 80 minutemen (« hommes d’une minute » – de jeunes miliciens, toujours armés aux frais de leur village, et qui pouvaient être prêts à se battre sous une minute) attendaient en formation sur la place verte du village. L’officier britannique leur a donné l’ordre de déposer les armes. L’officier patriote a donné l’ordre à ses hommes de se disperser. Une balle a été tirée, et on ne sait toujours pas par qui ; les Britanniques ont tiré une volée et quelques coloniaux ont riposté sans en avoir reçu l’ordre. Huit coloniaux ont été tué, l’un par baïonnette.
Les tuniques rouges britanniques ont continué leur marche sur le village de Concord, où une force supérieure en nombre de minutemen les attendaient à un pont. Les Britanniques ont tiré une nouvelle volée. Cette fois, l’officier patriote a donné l’ordre de tir de riposte sur les forces du roi, le tout premier ordre de tir donné par un officier américain. On l’appelle parfois le coup qui a retenti de par monde, à cause de ce qu’il représentait dans les colonies royales autour du globe. Lors de notre visite récente à Boston, nous sommes passés par les villages de Lexington et Concord pour retracer les débuts de ce pays.
C’était le début des combats, qui allaient durer jusqu’en 1782 quand, avec l’aide de leurs alliés français et espagnols, les Américains ont officiellement reçu, par traité, leur indépendance. Aujourd’hui, le 4 juillet est célébré avec des sorties dans la nature, des jeux sportifs, des barbecues et – la nuit – des feux d’artifices.
A chaque fête de l’indépendance, je réfléchis au sujet de la liberté que Dieu nous accorde. Dans Jean 8:34-36 Jésus dit « quiconque se livre au péché est esclave du péché ... Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » Dans Luc 4 :19 Jésus a dit qu’une des raisons pour lesquelles il est venu sur terre était « Pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. » Dieu nous fait la grâce de pardonner nos péchés et de nous faire participer à la liberté qui est en Christ. Nous devons rester reconnaissants d’être des fils et des filles de la liberté d’en haut.
Nouvelles de M. Hongerloot
« La bronchoscopie endoluminale robotisée (extraction du cancer) dans mon poumon gauche a été effectuée le lundi 26 juin et a réussi. Le chirurgien m'a dit que j'aurais mal pendant un certain temps mais que j'irais mieux. J'ai passé une nuit à l'hôpital et j'ai pu rentrer à la maison mardi. Le médecin a appelé ce matin et m'a dit que toutes les cellules cancéreuses avaient disparu. Cependant, ils ont également vérifié mes ganglions lymphatiques et deux d'entre eux contiennent des cellules cancéreuses. Mon oncologue m'indiquera sous peu la meilleure procédure pour m'en débarrasser. Comme toujours, je suis entre les mains de notre Dieu miséricordieux et je suis en paix. Je sais que de nombreuses prières ont été offertes en ma faveur et que notre Dieu aimant et miséricordieux accomplira sa volonté parfaite en moi comme en tous ses enfants. Merci à tous pour vos prières, vos notes et vos cartes d'encouragement. »
Je vous souhaite frères et sœurs, un excellent sabbat.
Votre serviteur en Christ,
Joël C. Meeker