Lettre du président – 9 janvier 2025
Chers frères et sœurs,
Alors que nous entamons une nouvelle année fiscale ici au bureau de McKinney, au Texas, nous sommes encore en train de conclure l’année 2024. Il faut environ trois semaines après le début d’une nouvelle année fiscale avant que nous puissions évaluer pleinement les résultats financiers de l’année précédente. Dans l’état actuel des choses, l’année fiscale 2024 est en passe d’établir des records historiques dans pratiquement tous les domaines, en particulier en ce qui concerne nos revenus et les résultats de nos efforts médiatiques.
Si les nouvelles de l’Église l’année dernière ont été très encourageantes, les nouvelles du monde sont tout à fait différentes. Il suffit de penser aux attentats terroristes de Magdebourg, en Allemagne, le mois dernier, et de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, il y a quelques jours. Cette dernière a été particulièrement horrible, avec au moins 15 morts et 35 blessés. Si la mort de personnes innocentes est toujours difficile à comprendre, le fait d’être impitoyablement renversé par un véhicule alors que vous marchez dans les rues d’une grande ville américaine dépasse l’imagination.
Partout où l’on regarde, la violence augmente à un rythme alarmant. Avec tant d’exemples cités – fusillades, véhicules utilisés comme armes, attaques dans nos écoles, violence liée à la drogue, etc. – il faut être aveugle pour ne pas voir que tout cela est loin d’être normal. Ézéchiel a écrit à propos d’une telle époque : « Fais une chaîne ; car le pays est plein de crimes, de meurtre, et la ville est pleine de violence. » (Ézéchiel 7:23, Bible Martin).
L’homme n’a pas de réponse quant à la façon de mettre fin à cette violence. Ces derniers jours, certains responsables de la Nouvelle-Orléans ont reconnu qu’il était impossible d’empêcher de tels actes de terrorisme aléatoires, perpétrés par des individus radicalisés. Ils en ont donc conclu qu’il fallait s’attendre à davantage d’événements de ce type. Bien sûr, pour nous, il est clair que le retour de Jésus-Christ est la seule solution pour mettre fin à la violence, à la haine et au mal que nous voyons quotidiennement dans les nouvelles. Le message du retour de Jésus-Christ est celui que nous avons été chargés de transmettre au monde, et c’est précisément ce que nous faisons avec une présence toujours plus grande dans les médias.
Pour le monde, l’année prochaine ne semble rien promettre de meilleur. Et que réserve cette année à l’Église ? Je n’ai pas la réponse à cette question, mais une statistique étonnante m’a récemment été communiquée par notre Département de correspondance personnelle (DCP). En 2024, nous avons répondu à 34 941 demandes/requêtes soumises à l’Église, soit une moyenne d’environ 100 par jour, contre 11 415 en 2023, soit environ 30 par jour. Quelle formidable augmentation ! Les efforts de notre département des médias se développent véritablement à un rythme incroyable : une augmentation de 200 % en un an des résultats du DCP est extraordinaire. Nous avons maintenant construit une base solide de membres, d’employés et de donateurs à partir de laquelle nous pourrons lancer de nouveaux programmes toujours plus ambitieux dans l’année à venir.
Bien que nous soyons très reconnaissants pour la bonne nouvelle, nous sommes profondément attristés de voir la souffrance tout autour de nous. Je ne me souviens pas d’une période de ma vie où les choses étaient si instables et remplies d’autant de mal, sans aucune appréciation de la valeur d’une vie humaine. Mais je m’attends à ce que les choses ne fassent qu’empirer au cours de l’année à venir. Bien sûr, nous ne nous tournons pas vers le monde pour trouver des réponses. C’est grâce à notre espoir en Dieu et à notre foi, sachant qu’il est aux commandes de nos vies, que je reste convaincu de l’abondance de nos accomplissements dans l’année à venir. Je ne peux pas faire de prédictions précises, mais je crois que cette année offrira des occasions de prêcher l’Évangile, avec des opportunités inimaginables en 2020, quand nous étions aux prises avec la pandémie de COVID-19.
Laissez-moi vous ramener un instant au vendredi 13 mars 2020, lorsque tout a changé. Pendant les trois années qui ont suivi, nous avons vécu sous la chappe d’un étrange virus qui a changé nos vies dans tous les domaines, de notre travail à nos écoles, en passant par nos églises et notre vie sociale. Le 13 mars 2020, la société aux États-Unis et dans la majeure partie du monde s’est tout simplement fermée, choisissant l’isolement plutôt que l’interaction. On peut se demander si le nombre de décès signalés était entièrement dû au virus COVID-19, mais le fait que des gens soient morts, y compris un certain nombre de nos frères, est indiscutable. Lors d’une visite au Pérou en 2023, j’ai appris que plusieurs membres étaient décédés, dont certains que je connaissais par le passé. Dire que des gens sont morts est une chose, mais dès qu’il s’agit de frères que vous connaissiez, cela vous impacte bien plus profondément.
Aux États-Unis, nous avons regardé les services religieux sur Internet pendant 14 semaines, de mars à juillet de cette année-là, mais au Chili, le gouvernement a refusé d’autoriser les gens à se réunir en personne pendant 17 mois consécutifs. Ce qui est étonnant au Chili, c’est que les congrégations ont augmenté pendant cette période sans assemblées. La fréquentation, une fois que les frères et sœurs se sont retrouvés, était plus élevée qu’au début de la pandémie. Cela était également vrai dans d’autres régions du monde. S’il y avait une leçon à tirer de tout cela, c’était, une fois de plus, notre besoin de compter sur Dieu et de nous tourner vers lui pour accomplir son plan, malgré les apparences. Nous devons nous rappeler que le but de Dieu, comme indiqué dans Hébreux 2:10, est d’amener « à la gloire beaucoup de fils » – pas quelques-uns, mais beaucoup. Nous ne devons jamais limiter Dieu et sa capacité à agrandir sa famille, aussi sombres que puissent paraître les choses. En 2020, il y avait beaucoup d’incertitude, mais aujourd’hui, en 2025, nous voyons d’incroyables opportunités pour aller de l’avant.
Le 1er janvier, nous avons commencé notre 15e exercice financier. Débuter une nouvelle année fiscale nécessite beaucoup de planification. Les trois derniers mois de 2024 ont été flous pour moi ! En octobre, ma femme et moi sommes allés célébrer la fête des tabernacles à Tucson, en Arizona, pendant la première moitié, puis à Santa Marta, en Colombie, pendant la seconde moitié. En novembre, nous avons tenu des réunions de planification avec les coordinateurs de la fête, les directeurs de camp et les administrateurs de l’Église. Nous avons établi un budget agressif pour 2025, avec des augmentations dans tous les domaines, et ce budget a ensuite été approuvé par le Conseil ministériel d’administration en décembre 2024.
Mon objectif pour cette prochaine année fiscale est de nous encourager tous à nous rapprocher de Dieu, à accepter sa volonté dans les domaines qui échappent à notre contrôle et à rechercher les portes ouvertes qu’il a toujours prévues. Nous devons garder à l’esprit que le plan de Dieu ne sera pas contrecarré par Satan ou l’un de ses instruments. En nous rapprochant de Dieu, nous pouvons « briller comme des flambeaux dans le monde » (Philippiens 2:15). Alors que le monde s’assombrit, nous devrions devenir plus brillants en comparaison, comme représentants de Dieu, et ses ambassadeurs (2 Corinthiens 5:20). Nous sommes ses enfants et nous avons pour mission de transmettre ce message d’espoir au monde. Nous devons faire écho aux paroles de l’apôtre Paul : « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! » (1 Corinthiens 9:16).
Merci beaucoup pour votre soutien indéfectible à l’accomplissement de notre mission ! Et merci aussi d’avoir dépassé les bornes de votre générosité. En 2024, Dieu nous a bénis bien au-delà de ce que nous aurions pu imaginer en 2020. Nous avançons avec un plan solide pour cette nouvelle année fiscale. Quels en seront les résultats ? Nous ne le savons tout simplement pas. Ce que nous savons, c’est que Dieu sera Celui qui prendra cette décision, et au milieu de toute l’incertitude de la société, quoi de mieux et de plus rassurant que cela !
Sincèrement, votre frère en Christ,
Jim Franks