7 février 2025
Chers frères et sœurs,
Je commence par une triste nouvelle, Monsieur Anne-Marie Dunn, un membre de longue date dans la province du Québec, au Canada, est décédé cette semaine. Il souffrait depuis un certain temps et était dans un service de soins palliatifs depuis plusieurs jours. Ceux qui ont connu M. Dunn se souviendront de son optique réfléchi sur la vie et le christianisme, de son sens d’humour pétillant, et de sa ténacité dans ses croyances spirituelles et dans la vie en général. Il nous laisse le souvenir d’un chrétien dévoué et persévérant.
Sur une note personnelle nous rappelant tous les jours de la bonté, de l’amour et des miracles de Dieu, notre petite-fille Camille vient de dépasser la borne des trois mois de vie. C’est fascinant de la voir grandir et j’imagine parfois que Dieu doit aussi aimer nous voir grandir spirituellement.
Cette semaine au bureau, Monsieur Hervé Dubois et moi avons assisté à une réunion avec notre équipe médiatique concernant la mise à jour de nos sites Internet en français. Nous avons discuté des similarités et des différences entre les sites en anglais et nos sites. Nous allons travailler avec cette équipe dans les mois à venir pour renouveler nos sites en français en vue de les rendre plus efficaces. Le renouvellement des sites Internet est nécessaire périodiquement pour rester à jour et pour être le plus accueillant possible.
J’espère que vous appréciez les articles ajoutés à ma lettre hebdomadaire et traduits de l’anglais par M. Dubois. Je vous encourage à les lire car ils élargissent et complètent notre compréhension des enseignements de la Bible. Je voudrais également vous rappeler de bien vouloir nous aviser de vos changements éventuels d’adresse électronique. Chaque semaine, nous recevons plusieurs messages indiquant que ma lettre n’est pas arrivée chez quelques personnes parce que leurs adresses électroniques ne sont plus valides.
Note de sabbat
L’apôtre Paul a écrit : « Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l’Eglise de Dieu » (1 Corinthiens 10:32). Comment devons-nous appliquer cette instruction ? « Ne soyez en scandale » signifie éviter tout ce qui pourrait offenser, faire trébucher, blesser ou contrarier les autres, lorsque cela est possible. Cela ne signifie pas que les chrétiens ne se trouveront jamais dans une situation où d’autres pourraient être offensés par leurs actions. Par exemple, nous pouvons trouver nécessaire d’intervenir pour aider un ami ou un proche qui est sous l’emprise d’une addiction à la drogue ou à l’alcool. Une action comme celle-ci est toujours très difficile et implique, le plus souvent, de fortes émotions et des larmes. Mais le but est d’aider et de délivrer notre semblable, et cela se fait par amour pour autrui, même si la personne se sent offensée au départ.
Il y a aussi des occasions où quelqu’un peut être en désaccord avec quelque chose que nous croyons, et il peut même en être très fortement contrarié ! Il y a eu des moments où des membres de l’Église de Dieu ont été désavoués par leurs parents parce que ces derniers étaient profondément outrés par un élément de la vérité biblique reflété dans la pratique de l’Église. Aussi triste que cela soit, nous ne pouvons rien y faire, si la vérité elle-même offense quelqu’un. Mais comme le suggère l’instruction de Paul, nous pouvons contrôler la façon dont nous réagissons et dont nous représentons la vérité !
Malheureusement, il y a eu également des moments où des frères ont présenté la vérité de Dieu d’une manière conflictuelle et offensante. Non seulement cela constitue une violation de l’instruction de Paul, mais je n’ai jamais connu de situation où une attaque verbale ait jamais aidé à amener quelqu’un à Dieu. Jésus-Christ a averti ses disciples, lorsqu’ils partaient pour prêcher le message de l’Évangile, d’être prudents comme des serpents, mais simples comme des colombes (Matthieu 10:16). Nous devons défendre la vérité, mais nous ne devons pas scandaliser par notre façon de le faire.
Dans la deuxième partie de 1 Corinthiens 10:32, Paul nous dit qui nous ne devons pas offenser : ni les Juifs, ni les Grecs (c’est-à-dire les gentils), ni l’Église de Dieu. Bref, à peu près tout le monde ! Nous devons être prévenants envers tous. Il va sans dire que nous devons tous faire très attention à ne pas vexer un frère ou une sœur en Christ. Nous partageons une foi commune, un esprit commun et l’objectif commun du royaume de Dieu. Nous avons besoin les uns des autres, et Salomon a souligné qu’un frère indigné est plus difficile à gagner qu’une ville fortement fortifiée (Proverbes 18:19). Nous devons faire très attention à la façon dont nous interagissons les uns avec les autres.
Qu’en est-il de ceux qui ne partagent pas pleinement notre foi ? Les Juifs avaient une partie de la vérité, mais pas toute la vérité, et ils n’avaient pas l’Esprit de Dieu. Les gentils étaient pour la plupart païens et totalement ignorants de tout ce qui se trouve dans la Bible. Pourtant, Paul nous dit que nous devons faire attention à ne pas offenser qui que ce soit. Nous devons vivre en gardant à l’esprit la façon dont nous, la vérité et l’Église de Dieu sommes perçus par tous ceux qui nous entourent.
Le commentaire Jamieson-Fausset-Brown résume les paroles de Paul de la manière suivante : « Dans toutes les choses essentielles qui touchent à la doctrine et à la pratique chrétiennes, même dans les plus petits détails, nous ne devons pas nous écarter du principe, quelle que soit l’offense qui en résulte. Il est inutile d’offenser si notre propre esprit en est la cause ; il est nécessaire de le faire, si c’est la vérité qui en est la cause. »
Nous ne pouvons certainement pas faire le moindre compromis avec la précieuse vérité de Dieu et la façon dont nous la vivons. Mais nous pouvons et devons être sages comme des serpents et inoffensifs comme des colombes dans notre façon d’agir. La façon dont nous abordons les questions et dont nous traitons les sentiments blessés ou les offenses, que la famille ou les amis peuvent subir à cause de notre foi, est très importante.
« Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l’Eglise de Dieu ».
Je vous souhaite, frères et sœurs, de passer un excellent sabbat.
Votre serviteur en Christ,
Joël C. Meeker