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Nouvelles – 22 décembre 2017

Chers frères et sœurs,

Un bonjour chaleureux de la Martinique ! La semaine prochaine, j’aurai des nouvelles à vous transmettre de notre voyage pastoral, mais pour cette semaine j’ai demandé au pasteur associé pour les congrégations en Europe francophone, M. James Muir, de s’adresser à vous.

Je vous souhaite à tous un excellent sabbat.

Votre serviteur en Christ,

Joël Meeker

 

Chers frères et sœurs,

Il va sans dire que nous vivons dans un monde de plus en plus difficile, confrontés à des problèmes dont l’homme ne connait pas, ou ne veut pas connaitre les solutions, des problèmes dont nous pouvons souvent ignorer l'ampleur et qui sont particulièrement dramatiques quand il s'agit de la faim dans le monde.

La famine est l’un des 4 cavaliers de l'Apocalypse impactant l'humanité, un fléau que subisse déjà un grand nombre de personnes. Le Programme alimentaire mondial avance le chiffre de 795 millions de personnes qui souffrent actuellement de la faim dans le monde, c'est-à-dire une personne sur neuf. La malnutrition est responsable de la mort de 3,1 millions d'enfants de moins de cinq ans tous les ans.

L'ironie est que la production des denrées alimentaires dans le monde n'est pas en cause. Globalement nous produisons assez. Mais l'homme n'arrive pas à gérer tout ce que Dieu lui a donné, avec des conséquences dramatiques pour l'humanité. L'homme exploite les ressources à sa disposition et agrandit sans cesse la taille de ses magasins, les capacités de ses ordinateurs et la grandeur de ses exploitations agricoles. Mais pour faire face au problème de la famine, l'ONU encourage, plaide même pour que dans les pays les plus pauvres, on investisse dans des petites exploitations agricoles, en même temps que les investissements importants dans le domaine agroalimentaire qui se font actuellement. L'exploitation agricole familiale reste la première forme d'agriculture dans le monde.

Cette dernière, de certains points de vue, s'approche du modèle biblique où la famille est au centre de la société, avec les êtres humains qui possèdent leur propre terre, et qui  produisent leur propre nourriture. En prenant connaissance de la recommandation de l'ONU, je ne peux m'empêcher de penser à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, ce mélange entre ce qui est bon et ce qui est mauvais, si répandu dans nos sociétés. De bonnes solutions pour résoudre le problème de la faim dans le monde existent, mais le mal – les conflits, l'exploitation de l'homme par l'homme, les mauvaises pratiques entre autres, empêchent leur réalisation.

Nous savons que les prophéties vont se réaliser et que les vraies solutions seront appliquées quand le Christ reviendra. En prenant connaissance de la réalité du monde actuel et de la souffrance que cela engendre, nous pouvons être davantage motivés quand nous prions pour que le Royaume vienne.

Chers frères et sœurs, je vous souhaite à tous un sabbat paisible et édifiant, avec mes chaleureuses salutations.

James Muir

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