14 mars 2025
Chers frères et sœurs,
Je vous écris de Kigali, au Rwanda, où je suis arrivé lundi soir. Notre séjour à la Martinique s’est bien passé en dépit de quelques difficultés de santé. Après avoir dû annuler l’étude biblique du 28 février, je me sentais bien de nouveau, le 1er mars, et nous avons célébré ensemble la sainte convocation du sabbat. C’était une vraie joie de revoir nos frères et sœurs et d’avoir de leurs nouvelles. Nous avons partagé une collation après l’assemblée, ce qui nous a permis de fraterniser davantage.
Par mégarde, mais aussi à cause des exigences de mon emploi du temps, nous étions en Martinique pendant la semaine du Mardi gras et du Carême, une période connue pour ses nombreuses fêtes dans les villages, ce qui implique beaucoup de circulation et diverses fermetures de localités. Il n’était donc pas vraiment possible de se revoir en semaine comme nous le faisons d’habitude. J’en ai donc profité pour accomplir encore davantage de télétravail pendant la semaine. Vendredi soir dernier, nous nous sommes de nouveau réunis pour participer à une étude biblique. Le lendemain matin, nous avons tenu notre assemblée sabbatique, qui fut suivie d’un bon repas à la martiniquaise. Pendant le repas, nous avons discuté de multiples sujets, dont les enfants, les actualités et les nouvelles de l’Église.
Dimanche après-midi, mon épouse et moi avons repris l’avion pour rentrer chez nous. Nous y sommes arrivés vers 01h00 le lundi matin. J’ai dormi quelques heures, j’ai changé les vêtements dans ma valise et j’ai repris la route vers l’aéroport pour entamer le long voyage vers le Rwanda dans le but d’y renouveler mon visa de séjour. Avoir ce visa est une des exigences pour obtenir la reconnaissance officielle de notre association. Après trois vols et 24 heures plus tard, je suis arrivé à Kigali le mardi soir.
Mercredi matin, M. Mundeli m’a accompagné au bureau de l’immigration, où j’ai fait la demande d’une prolongation de visa. J’attends toujours la décision. Si tout va comme prévu, nous rendrons visite à quelques frères et sœurs demain, pendant le sabbat. Notre salle de réunions reste toujours cadenassée, et l’État vient d’ajouter encore plus de conditions pour la reconnaissance de notre association. Cette situation devient presque impossible sans l’intervention divine. Nous nous demandons si l’État veut en réalité ne plus admettre de petites Églises.
Si tout va comme prévu, je reprendrai l’avion lundi soir pour commencer le voyage de retour chez nous. Ce n’est pas très raisonnable de devoir faire un voyage à l’autre bout du monde pour remplir un formulaire, faire la queue pendant une heure ou plus, et attendre pendant quelques jours la délivrance d’un visa de séjour, quand je n’ai aucune intention de résider dans le pays. Mais c’est ce que l’État exige. Nous demandons encore vos prières afin que Dieu intervienne en notre faveur.
Je vous souhaite, frères et sœurs, de passer un sabbat encourageant et paisible.
Votre serviteur en Christ,
Joël C. Meeker