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17 mai 2024

Chers frères et sœurs,

Nous sommes bien rentrés, mon épouse et moi, lundi soir après plus de 24 heures de voyage. Nous avons traversé neuf créneaux horaires, ce qui veut dire que quand nous sommes arrivés à Dallas, vers 15h00, il était minuit, la nuit suivante, à l’Île Maurice. Nous ne sommes pas encore réajustés, quant à nos heures de sommeil, mais c’est en cours.

Sur cette île paradisiaque, le 11 mai, nous avons passé un très bon sabbat avec nos deux sœurs en Christ. C’était une agréable conclusion de notre périple d’un mois. Nous étions heureux d’avoir revu et de savoir que nos frères et sœurs, de par les six pays où nous sommes passés, se portent bien en général, et que leur cheminement avec Dieu va bon train.

Cependant, je me sens dans l’obligation de vous faire savoir qu’il y a encore quelques hommes, d’une autre association, qui troublent certains de nos membres africains, leur offrant de l’argent pour les inciter à les suivre plutôt que de les laisser tranquillement continuer leur route avec nous. Il faut savoir que ces promesses de pots de vin seront trahies, après quelque temps, comme c’est toujours le cas. C’est honteux, mais il a toujours existé des hommes trompeurs rôdant autour de l’Église. L’apôtre Pierre a averti les membres au premier siècle : « Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d'eux. Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3 – Version Segond).

Nos frères et sœurs africains vivent, pour la plupart, dans des conditions difficiles. L’Église veille à ce qu’ils aient de quoi se nourrir et se vêtir lors de moments de disette, mais nous ne leur offrons pas d’allocations régulières. C’est Dieu qui doit pourvoir aux besoins de chacun, où que nous soyons, sauf, comme le montre le Bible, dans des cas d’urgence pour les veuves, les orphelins ou les affamés, c’est-à-dire pour des gens incapables de subvenir à leurs propres besoins. Nous pouvons facilement imaginer à quel point c’est tentant quand quelqu’un offre de l’argent afin qu’on le suive. Souvent, les frères tentés ne se rendent pas compte où finiront ces histoires. Ils mettent malheureusement en jeu leur vie spirituelle en suivant des hommes qui leur offrent des biens matériels. 

Il y a eu, jusqu’à présent, dans la plupart des associations de l’Église de Dieu, une règle selon laquelle nos frères sont libres d’aller où ils croient devoir être ; mais normalement les ministres ne doivent pas contacter les membres qui ont déjà rejoint d’autres associations. Ils ne font que répondre à leurs demandes, s’il y a lieu. Prions afin que Dieu protège nos frères et sœurs de tels trafiqueurs.

Je vous souhaite, à tous, un paisible sabbat. 


Joel C. Meeker
 

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