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6 septembre 2024

Chers frères et sœurs,

Mon épouse et moi sommes en voyage aujourd’hui pour nous rendre à Montréal afin d’y passer le sabbat. Nous avons hâte de retrouver nos frères et sœurs demain et de pouvoir passer une journée avec nos fidèles serviteurs au Canada, M. et Mme Harper. Leur dévouement à servir est très apprécié. Pour l’avoir fait nous-mêmes, nous comprenons les divers défis associés à un déménagement international et à une mission dans une langue autre que notre langue maternelle ainsi que dans une culture différente. Nous leur sommes très reconnaissants.

Réflexions sabbatiques 

Le 20 juillet 1969, les astronautes d’Apollo 11 ont marqué l’histoire lorsque le commandant de la mission Neil Armstrong et le pilote Buzz Aldrin ont posé leur module lunaire, baptisé Eagle, sur la surface de la lune. Environ six heures après l’alunissage, Neil Armstrong a posé le pied sur la surface lunaire en prononçant la phrase désormais célèbre : « C’est un petit pas pour [un] homme, un bond de géant pour l’humanité. »

Peu de temps après, Buzz Aldrin l’a rejoint sur la surface lunaire. Ils ont passé plus de deux heures à l’extérieur avant de rentrer dans le module lunaire. Le lendemain, ils ont décollé pour rejoindre le vaisseau spatial Columbia, en orbite, pour le voyage de retour vers la terre. Leur exploit a accompli l’objectif fixé par le président américain John Kennedy, en 1961, d’envoyer un homme sur la lune avant la fin de la décennie.

Aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après cet événement historique, il est difficile de comprendre le degré d’anxiété ressenti par la nation lorsque la fusée Saturn V a décollé de la rampe de lancement du centre spatial Kennedy en Floride.

En 1969, le programme spatial avait déjà connu son lot de mésaventures, notamment la catastrophe dévastatrice d’Apollo 1, deux ans et demi plus tôt, au cours de laquelle trois astronautes avaient perdu la vie. L’anxiété nationale a fait place à l’exaltation lorsque la mission s’est déroulée comme prévu et que les trois astronautes (dont Michael Collins, qui était resté à bord de Columbia) ont atterri sains et saufs, de retour après huit jours dans l’espace.

Le « bond de géant pour l’humanité » n’était pas vraiment compréhensible à ce stade. Mais le programme spatial a inspiré toute une génération et a eu un effet dramatique sur la société. Voyager hors de notre planète n’était plus une chose réservée aux auteurs de science-fiction : c’était devenu une réalité ! Pour que cela se réalise, il y avait des défis majeurs à relever. Une grande partie de la technologie nécessaire pour que la mission puisse avoir lieu n’existait même pas une décennie plus tôt. Le rythme de l’innovation et du développement était intense.

En repensant aux progrès technologiques, certains auteurs estiment aujourd’hui que le programme spatial américain a accéléré les avancées technologiques majeures de 10 ou 20 ans ou encore plus. En fait, l’effet de ruissellement de ces développements a conduit directement à beaucoup de choses que nous tenons pour acquises aujourd’hui, notamment les téléphones portables, les équipements et la technologie sans fil, les ordinateurs personnels et les tablettes comme l’iPad.

Beaucoup d’entre nous se souviennent clairement de ce qu’était la vie avant que ces choses n’existent, mais nous avons probablement du mal à imaginer ce que serait la vie sans elles aujourd’hui. Toute cette croissance et ce développement témoignent de la créativité et de la puissance mentale que Dieu a données aux hommes.

Il est clair que le Créateur veut que ses enfants aient le pouvoir de raisonner, de planifier, de rêver, de concevoir et de mettre ensuite ces projets en œuvre. Paul a écrit que nous ne pouvons pas voir ou peut-être même pas bien imaginer tout ce que notre Père veut que nous soyons capables de faire dans le futur (1 Corinthiens 2:9). La capacité d’apprendre, de raisonner et de penser sera sans aucun doute très importante !

Cependant, il y a un côté négatif à l’incroyable créativité et au pouvoir de l’esprit humain.

Après le déluge du temps de Noé, la population de la terre a de nouveau augmenté. Les hommes ont décidé de planifier et de construire une ville et une tour qui les uniraient (Genèse 11:4). Beaucoup pensent que les gens ont fait cela pour se protéger d’un autre déluge, peut-être pour tenter d’atteindre la demeure de Dieu lui-même. En d’autres termes, ils essayaient de construire quelque chose qui leur permettrait de défier le Créateur, s’il décidait d’immerger à nouveau le monde ! Aucune tour n’aurait pu résister aux eaux qui couvraient les plus hautes montagnes de la terre, mais il semble qu’ils travaillaient toujours à développer les moyens de contrecarrer Dieu.

La Bible nous montre que Dieu a décidé d’intervenir à ce moment-là pour ne pas permettre aux hommes de travailler ensemble de cette manière. Que serait-il arrivé s’il ne l’avait pas fait ? Peut-être que les hommes auraient continué à innover trop rapidement, en développant une technologie avancée, plus tôt que Dieu ne l’avait prévu.

Au verset 6, Dieu dit : « Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté ». Comme cela serait arrivé apparemment trop tôt, Dieu a ralenti le développement en confondant les langues de tous les peuples.

Des milliers d’années plus tard, Dieu a permis aux hommes de développer des technologies encore plus grandes et plus puissantes. Le siècle dernier a vu la course à l’espace et toute la technologie qui a été développée pour le bien des hommes. Mais il a également vu le développement d’armes redoutables, capables de détruire toute vie sur notre planète. Et tout cela vient de la puissance créatrice de l’esprit humain.

Ce qui manque aux nations en général, les chrétiens sont censés l’avoir. L’apôtre Paul a dit que « les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:4-5). Il nous a averti que nous devons apprendre à contrôler cet esprit puissant que Dieu nous a donné !

Lors de l’été 1969, le monde a été témoin de l’étendue merveilleuse des capacités humaines lorsque deux hommes ont aluni, puis sont revenus sains et saufs sur terre. Aussi fantastique que soit cet exploit, il n’est rien, comparé aux capacités que Dieu donnera à ceux qui apprennent à contrôler leur esprit et à développer un caractère chrétien et juste selon les critères divins.

Je vous souhaite frères et sœurs, de passer un excellent sabbat.

Votre serviteur en Christ,


Joël C. Meeker

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