Nouvelles

28 mars 2025

Chers frères et sœurs,

Je suis de retour au bureau central après un court séjour plutôt décevant au Rwanda. Depuis l’été dernier, l’État rwandais interdit à notre association de nous réunir collectivement pour adorer Dieu. Le RGB (Rwanda Governance Board, ou Conseil de gouvernance du Rwanda) décide qui, parmi les groupes religieux, peut être reconnu par l’État. Ces fonctionnaires nous on dit que le président de notre association, en l’occurrence moi, doit avoir un visa de séjour pour être dans les normes, bien que, comme je vous l’ai déjà mentionné, je n’aie aucune intention de résider au Rwanda. Avant la fête des tabernacles, j’ai passé presqu’un mois sur place pour obtenir ce visa et compléter d’autres formalités. On m’a alors octroyé un visa « passerelle », valable pour seulement trois mois, qui remplissait cette exigence. Le RGB m’a assuré que ce visa pourrait être renouvelé autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que notre association soit reconnue.

J’ai fait expressément un détour, lors d’un autre voyage au mois de janvier, pour renouveler ce visa. Cette fois-là, ils me l’ont accordé avec une validité de seulement deux mois. Ce mois-ci,  j’ai dû faire un voyage d’environ 52 heures, aller-retour, pour le renouveler de nouveau. Le service de l’immigration m’a alors informé qu’ils n’allaient plus renouveler mon visa et que nous devions d’abord être reconnus par l’État avant de recevoir un vrai visa séjour ! Quand j’ai expliqué que le RGB exige le visa avant d’accorder la reconnaissance, l’agent a simplement haussé les épaules (littéralement). Quand nous sommes allés au bureau du RGB pour leur expliquer la situation, ils ont aussi (littéralement) haussé les épaules, en me disant que peut-être quelqu’un d’autre nous donnerait une dérogation (mais ce ne serait pas eux !). Ils ont aussi dit à M. Mundeli de ne pas emmener d’occidentaux avec lui au bureau, car on pourrait avoir une mauvaise impression de leur travail !

Récemment, le RGB a enjoint de nouvelles exigences qui nous seront difficiles à compléter. Entre autres, nous devons fournir une liste de 1 000 signatures de villageois de Giti, avec leurs numéros de cartes d’identité, disant qu’ils sont favorables à notre fonctionnement dans le village ! Nous devons aussi acquérir 250 mètres carrés de terre supplémentaire ; notre clôture en bois doit être remplacée par une clôture en métal, etc. C’est à se demander s’ils veulent nous empêcher de réussir. 

En tout cas, nous allons continuer de frapper à toutes les portes et prier que notre Père nous délivre de cette persécution. Veuillez, s’il-vous-plait, continuer de prier avec nous dans ce sens. C’est peut-être un avant-goût de ce qui va se passer lors des persécutions qui feront partie de la grande détresse du temps de la fin.

Nous nous préparons actuellement, mon épouse et moi, pour notre voyage en Afrique afin d’y célébrer le jour le plus solennel de l’année et la fête des pains sans levain. Nous devons nous rendre au Cameroun, au Togo et en Côte d’Ivoire avant de faire une courte visite en Afrique du sud.

J’ai reçu une bonne nouvelle cette semaine de M. Armel Ngom, me disant qu’il a enfin pu quitter le Congo pour regagner le Cameroun. Merci pour vos prières à son égard. Notre Père nous a exhaussés. 

Je vous souhaite, frères et sœurs, un sabbat riche en réflexions.  

Votre serviteur en Christ,

Joël C. Meeker

 

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