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Lettre du président – 04 novembre 2021

Chers frères et sœurs en Christ,

Au fil des années, en tant que pasteur, j’ai officié à beaucoup d’obsèques et à bon nombre de services commémoratifs. Du fait de ce que nous savons sur la mort et la résurrection, notre optique diffère de celle de la plupart des chrétiens traditionnels. Nous croyons que les morts sont réellement morts et attendent la résurrection. Nous ne croyons pas qu’ils sont au paradis ou en enfer mais qu’ils gisent inconscients dans leurs sépulcres, devant ressusciter soit au retour de Christ, soit après son règne de 1000 ans.

Je clos habituellement tout service funèbre auquel j’officie par la lecture d’Apocalypse 21:4-6 : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » Je crois que nous prions tous que vienne l’époque où « la mort ne sera plus » où « il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur », ni larmes, mais le moment n’est pas encore venu.

Avant la Fête, cette année, mon épouse et moi avons été attristés d’apprendre le décès inattendu d’un ami qui avait été membre de l’Église pendant plus de 40 ans. Ses obsèques auront lieu dimanche, le 7 novembre, dans la petite ville de Warren, dans l’État du Rhode Island, et la famille m’a demandé d’officier aux obsèques. Cette famille de Rhode Island n’est certes pas la seule à avoir perdu un être cher à l’époque de la Fête des Tabernacles, cette année, pas plus qu’elle n’est la seule à avoir dû organiser des obsèques ou un service commémoratif. Il est très douloureux de voir, d’entendre et de ressentir la tristesse de tant de familles à un tel moment.

En préparant ce service commémoratif, pour la semaine prochaine à Rhode Island j’ai longuement réfléchi à l’importance et au sens de la vie humaine. On parle souvent du « cycle de la vie », de son début et de sa fin. Peut-être pensez-vous à la chanson du film « Le roi lion » où il en est question.

Les paroles de cette chanson donnent à réfléchir : « Dès le jour aveuglant de lumière où l'enfant s'éveille à la vie. Il y a trop à faire, dans un monde trop grand. Trop à voir, sous un ciel infini. Des mystères encore insondables nous attendent à chaque aube nouvelle. » Nous avons une soif insatiable de voir, d’entendre et d’apprendre, et pourtant, nous sommes limités par ce corps physique. La vie semble incomplète. Il doit bien y avoir autre chose.

D’après les Écritures, l’humanité est à l’apogée de la création divine. Rien d’autre n’a été créé avec un potentiel, dans cette vie et au-delà, plus grand que celui de l’homme. Or, nous vivons dans un monde qui dévalue la vie humaine tout en rejetant Dieu. L’enseignement de l’évolution dans les écoles s’efforce de réfuter le fait que Dieu a créé l’homme de la poussière de la terre et lui a insufflé un souffle de vie (Genèse 2:7). L’homme n’a pas d’âme [immortelle] ; il est devenu une âme vivante ou un être vivant ou ayant un souffle de vie (Genèse 2:7). Il possède un « esprit » [intellect] unique qui rend possible une résurrection et la vie éternelle dans un monde meilleur, et bien différent, du monde actuel. Aucune autre créature n’a reçu un tel potentiel. Le monde des anges poussait des cris de joie quand l’homme fut créé doté du potentiel de devenir membre de la famille divine (Job 38:7).

Dans Psaume 8 et Hébreux 2, il nous est dit que l'homme a été créé en but d’un avenir glorieux, celui d’être parmi les nombreux fils conduits à la gloire (Hébreux 2:10). Que l’homme ait été couronné d'une gloire (Psaume 8:5), confirme le fait que chaque vie est précieuse, que chaque personne est unique et, dans ce sens, exceptionnelle, ce qui n'est pas compris dans notre monde d'aujourd'hui. Mais cette belle création de Dieu, l’homme, tout en possédant un si grand potentiel, est tombé sous la séduction de Satan au point d’inventer les moyens de s’autodétruire. Et, malheureusement, il semble s'être engagé à faire exactement cela !

On dit qu’il y a quatre questions importantes que tout être humain doit élucider : 1) Qui suis-je ? 2) D’où viens-je ?  3) Quel sens a ma vie ?  4) Où irai-je, une fois mort ?  La plupart des gens ignorent la réponse à ces questions. Pourtant, la Bible les élucide toutes les quatre et, grâce à l’appel divin, nous pouvons devenir membres de l’Église de Dieu. Nous sommes bénis d’avoir reçu cette connaissance. Nous pouvons nous réjouir de ce que Dieu accomplit ici-bas. Nous voyons, dans le décès de nos êtres chers, que la vie est extrêmement courte, et nous comprenons qu’il nous importe d’en tirer le maximum, chaque jour. C’est la grande leçon que je retire, toutes les fois que j’officie à des obsèques ou à un service commémoratif.

La vie est effectivement un cycle, et si un certain temps doit encore s’écouler avant le retour de Christ, nous retournerons tous dans la poussière dont nous avons été tirés et le cycle s’achèvera. Mais ce ne sera pas la fin. À la fin de ce cycle physique, nous attendrons une autre vie qui se prolongera dans l’éternité. Je suis reconnaissant de la vérité qui nous a été donnée, mais je m’afflige malgré tout quand des amis et des familles affrontent la fin d’une vie. Je pense que Dieu a aussi le cœur gros quand il nous voit souffrir. Il est écrit : « Elle a du prix aux yeux de l’Eternel, la mort de ceux qui l’aiment » (Psaume 116:15). Dieu en prend note parce qu’il se soucie de nous (1 Pierre 5:7). N’oubliez pas qu’il nous a créés et qu’il nous aime (Jean 3:16) plus que nous pouvons l’imaginer. Il est le Dieu de toute consolation (2 Corinthiens 1:3) !

Quand j’officie à des obsèques ou à un service commémoratif, je réfléchis non seulement à la vie du défunt, mais aussi à la mienne. La mort d’un ami ou d’un membre de la famille est tragique, mais elle devrait nous encourager à chercher à aider et à réconforter ceux qui souffrent. C’est aussi l’occasion pour nous de nous demander qui nous sommes et ce que nous faisons de nos vies. Dieu nous a créés dotés d’un potentiel illimité ; nous devrions vivre en conséquence, estimant important chaque jour de cette vie physique, étant fermement décidés à adorer Dieu selon sa merveilleuse vérité.

Veuillez vous souvenir de ceux qui ont perdu des êtres chers, ces dernières semaines. Il est difficile d’accepter que nous ne pourrons plus passer du temps avec eux, dans cette vie, mais nous devrions nous consoler de ce que nous connaissons l’avenir et notre énorme potentiel. Nous sommes privilégiés d’être enfants de Dieu, appelés à la gloire et à la vie éternelle dans son Royaume.

Fraternellement,

Jim Franks

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