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Lettre du président – 05 janvier 2023

Chers Frères et sœurs,

Je reviens tout juste de notre fin de semaine familiale hivernale de Louisville (dans le Kentucky). Qu’il faisait froid ! Doug Horchak et moi avons voyagé ensemble, de Dallas, et il faisait – 18oC quand nous avons atterri à Louisville, vendredi après-midi, le 23 décembre. C’était l’une des fins de semaines familiales hivernales les plus froides que nous ayons connues, mais c’était aussi l’une des meilleures. Nathan et Amanda Willoughby, le pasteur local de la congrégation de Louisville, et son épouse, ont fait un travail formidable, organisant les activités et prenant soin de tous. Bien que plusieurs personnes aient annulé leur participation à la dernière minute à cause du temps exécrable et de l’état des routes enneigées ou verglacées, il y avait, malgré tout, près de 900 personnes le jour du sabbat et 3000 connections sur Internet.

Je me réjouis fortement de ce qu’après la pandémie de COVID-19, les choses soient redevenues plus ou moins normales. Bien que le virus n’ait pas totalement disparu, dans la plupart des régions du pays, son impact est bien moindre qu’il y a un an. Ici, dans le Texas, plus de gens ont été hospitalisés en novembre à cause de la grippe qu’à cause du COVID. Plusieurs, au bureau, ont subi les effets de la grippe – qu’ils ont trouvée « brutale » – mais c’était loin d’être comme lorsque COVID a commencé à frapper.

Je me suis réjouis d’apprendre qu’il n’y a eu aucun cas de COVID ou de grippe à la suite de notre fin de semaine familiale. S’il y en a eu, je n’en ai pas connaissance à l’heure où j’écris ces lignes. J’ignore depuis combien d’années nous n’avons pas pris ce genre de nouvelles comme allant de soi ; ce que je sais, c’est que ce n’est plus le cas. Nous avons tous appris à nous méfier et à prendre des précautions pour éviter la propagation d’un virus. Nous savons que bien qu’étant plutôt bénin dans la plupart des cas, le virus du COVID-19 a eu des conséquences mortelles dans le monde. Et nous, dans l’Église, avons été affectés. Il a été bien triste, ces deux dernières années, d’apprendre que des frères et sœurs ont souffert, étant atteints, et que certains en sont même morts. Bien que les décès parmi nous aient été peu nombreux, ils ont néanmoins été tragiques. Nous continuons de prier pour les familles qui ont perdu un être cher, soit à la suite du virus, soit pour d’autres raisons. La vie est précieuse, et quand un membre perd un être cher, nous souffrons tous (1 Corinthiens 12:26).

Nous sommes nombreux à connaître la chanson « Le cercle de la vie » tirée de la comédie musicale de Broadway – « Le Lion roi ». Cette chanson parle du chemin que nous parcourons tous, de notre naissance à notre mort, et elle le compare à un cercle. Les paroles de cette chanson donnent à réfléchir ; elles mettent l’accent sur la brièveté de la vie et sur le fait qu’elle ressemble à un cercle où la fin et le commencement se rejoignent.

« Dès le jour aveuglant de lumière, où l'enfant s'éveille à la vie, il y a trop à faire dans un monde trop grand, trop à voir sous un ciel infini […] C'est le cercle de la vie, celui qui nous mène à travers espoir, douleur et joie, jusqu'au jour enfin où l'on trouve sa place dans le cercle, le cercle de la vie. »

Bien que nous acceptions la brièveté de notre vie physique, nous connaissons aussi la vérité sur notre avenir ultime – celui de vivre éternellement dans la famille divine. L’histoire de la vie telle que résumée dans les Écritures est remplie d’émotions – du désespoir à l’espoir – et nous constatons le besoin d’avoir la foi et d’aimer en cours de route. Mon sermon du sabbat à Louisville était sur la foi – sur le fait qu’il faut marcher par la foi et non par la vue. J’ai choisi de me concentrer sur des histoires, sur ma propre histoire et sur celle de personnes que j’ai connues au cours de mes presque 50 ans de ministère. À mon avis, le meilleur moyen de comprendre la foi, c’est de se la situer au niveau de notre vie individuelle et au travers d’expériences personnelles.

Les deux dernières années ont été extrêmement stressantes, pour tout le monde. Nous avons dû placer nos plans, pour notre Programme International de Leadership, en veilleuse pendant deux ans. Les voyages à l’étranger ont cessé. En 2022, nous avons redémarré ce programme avec des conférences au Chili, au Mexique, à la Barbade et aux Philippines. Nous avons constaté que, dans toutes les régions, les récits étaient les mêmes. Les effets de la pandémie se sont fait sentir partout, dans certains endroits plus que dans d’autres, mais partout où nous nous sommes rendus. Évidemment, le virus n’est pas la seule épreuve que les membres aient connue ces deux dernières années.

L’apôtre Paul a écrit à Timothée que « dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles » (2 Timothée 3:1). Dans la version du roi Jacques, en marge, comme autre traduction, l’on peut lire « des temps de stress ». Après avoir fait cette déclaration, Paul établit une liste des raisons pour lesquelles il allait s’agir de temps difficiles ou « fâcheux » (version Martin). En premier lieu, il déclare que « les hommes seront idolâtres d’eux-mêmes » (verset 2 ; version Martin), et il est un fait que c’est la cause de bien des problèmes affligeant l’humanité à présent. À mesure que nous approchons de la fin de l’ère présente, l’augmentation de l’égoïsme, de l’amour de soi, est aisément reconnaissable.

Le vrai bonheur et l’épanouissement, dans la vie, se trouvent quand on sert les autres, que l’on prie pour les autres et que l’on fait du bien aux autres, surtout ceux qui connaissent des tragédies dans leur vie. Je pense que nous comprenons tous cela et que nous en avons constaté les résultats au fil des années. Quand nous nous décourageons de notre situation présente mais que nous décidons malgré tout d’aider quelqu’un d’autre, nous notons la différence. Nos problèmes ne disparaissent pas, mais ils prennent pour nous une autre allure.

Alors que nous débutons une autre année du calendrier romain, je tiens à vous encourager tous à vous montrer à la hauteur et à aider vos frères et sœurs qui traversent de dures épreuves, la perte d’un être cher ou quelque autre tragédie. Il est facile de fermer les yeux. Plusieurs des statistiques les plus choquantes que j’ai lues dernièrement concernaient la dépression et le suicide. Ces deux dernières années en ont produit plus que la pandémie ; la peur et l’isolement ont aussi causé ces dégâts collatéraux imprévus. Les suicides ont augmenté et ils sont annuellement au nombre de plus de 800 000 dans le monde. Une personne se suicide toutes les 40 secondes, quelque part, dans le monde. Si l’on se suicide, c’est généralement à cause de sa solitude et par dépression, mais aussi par isolement.

Au milieu de tout ce chaos, voir des frères en aider d’autres est merveilleux et réconfortant. Il était bon de se revoir lors de la fin de semaine familiale hivernale et de voir les membres s’entraider. La fraternité lors d’activités comme celles de cette fin de semaine, lors de nos camps de jeunes, lors de la fête des Tabernacles et lors de nos autres rassemblements est réconfortante et fournit beaucoup d’encouragements dans ces temps de stress.

Je tiens à vous encourager tous à continuer de vous entraider, de vous assurer que personne n’est oublié ou négligé mais que tous reçoivent l’amour et les soins dont ils ont besoin dans les périodes difficiles (Galates 5:13). La vie ressemble à un cercle, et elle s’achève trop rapidement. Servir et encourager les autres sont ce qu’il y a de plus satisfaisant avec le don de la vie que Dieu nous a accordé.

Fraternellement,

Jim Franks

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