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Lettre du président – 08 septembre 2022

Chers frères et sœurs,

Le compte à rebours a débuté ! La fête des trompettes aura lieu dans moins de trois semaines, et le jour des expiations, la fête des tabernacles et le dernier grand jour suivront de peu. Sous bien des aspects, c’est la période la plus passionnante de l’année. Nous avons acheté nos billets d’avion, réservé nos chambres d’hôtel et nos voitures de location, puis confirmé nos visites dans plusieurs congrégations pour les cinq prochaines semaines. Sharron et moi prévoyons célébrer la fête des trompettes à San Luis Potosi (au Mexique) ; célébrer les expiations à St Petersburg (en Floride) ; observer la première moitié de la fête des tabernacles à Fort Myers (en Floride) ; et le restant à St Philip (à la Barbade).

En pensant à quel point nos plans pour cette année sont compliqués, je me suis dit que tout était plus simple quand – jeune garçon – je me rendais à la fête des tabernacles avec ma famille. Il n’y avait qu’un site, à East Texas ; à l’époque, nous l’appelions Gladewater – n’ayant pas entendu parler de Big Sandy, comme on allait l’appeler plus tard. Pour ceux qui n’ont jamais célébré la fête à East Texas, peut-être ignorez-vous que l’Église radiophonique de Dieu possédait à l’époque un grand terrain à côté de la route 80, entre Big Sandy et Gladewater. Cette terre de 10 à 12 ha, Buck Hammer nous en avait fait don en 1952. Monsieur Hammer et plusieurs membres de sa famille ont beaucoup fait pour bâtir le site texan de la fête pour l’Église radiophonique de Dieu. Ladite propriété était plus proche de Big Sandy, mais Gladewater était la plus grande des deux villes.

À l’époque, nous nous inscrivions pour avoir un emplacement où camper, en compagnie d’autres membres de notre Église locale. Chaque année, en tant que congrégation, on nous plaçait sur une autre allée du « Piney Woods » (de la forêt des sapins) – nom qu’on avait donné au terrain de camping sur la propriété de l’Église. Je me souviens m’être retrouvé sur la « neuvième rue », puis « la 32e rue », et qu’on nous avait même placés une fois sur « la quatrième rue ». Plus le chiffre était petit, plus vous étiez proches du « tabernacle » où se tenaient les assemblées. Nous apportions toute notre nourriture mais nous avions coutume, chaque année, d’avoir le plaisir de sortir , une fois, dans un restaurant pour y prendre un repas. Nous ne faisions pas d’escale en nous rendant au site ou en en revenant. Nous faisions tout le trajet, de chez nous (dans le nord-est de l’Arkansas) sans escale pour une nuit. Passer une nuit dans un hôtel ou un motel était honnêtement trop onéreux pour notre famille.

Ces années-là, quand – lors du dernier grand jour, à la dernière assemblée – nous chantions tous le cantique « Que Dieu nous accompagne  », c’était pour moi l’un des moments les plus touchants. Nous avions tous les larmes aux yeux. Ma famille éprouvait alors toujours le besoin de rentrer, de reprendre le travail et l’école le plus vite possible ; de ce fait, dès que le soleil se couchait, lors du Dernier Grand Jour, nous pliions notre tente, chargions tout dans notre remorque louée et entamions le chemin du retour. À l’époque, cela prenait huit heures de route, souvent sur des voies à deux sens. Nous arrivions généralement très tôt le lendemain matin, mais nous devions reprendre l’école ou le travail le même jour. Pour moi, ce premier jour de retour en classe était le plus long, et le plus triste. La fête était terminée. Un an allait devoir s’écouler avant que nous célébrions la suivante.

Une année, dès que nous étions rentrés de la fête, l’un de mes instituteurs m’avait demandé de lui expliquer pourquoi nous la célébrions. J’étais, certes, jeune mais cela ne me dérangeait pas du tout d’expliquer à mon instituteur la signification spirituelle des fêtes. La première fois que j’avais entendu M. Herbert Armstrong expliquer le plan de salut par les jours saints, cela m’était resté. C’était en tous points logique. Le plan de Dieu était très clair, mais le fait qu’il correspondait aux saisons des récoltes dans l’ancien Israël et qu’il est déployé chronologiquement en fonction du moment de l’année où ont lieu les fêtes annuelles avait été indélébilement gravé dans mon esprit.

Chaque année, les trois premières fêtes – la Pâque, les pains sans levain et la Pentecôte – correspondent à la moisson printanière dans l’ancien Israël. La récolte du grain au printemps symbolise la moisson spirituelle des prémices, de ceux qui sont appelés en cette vie. De l’acceptation de Christ comme notre Sauveur (la Pâque) à l’élimination du péché de nos vies quand nous remplaçons nos fautes par la justice (les jours des pains sans levain) à la scellée des prémices par le Saint-Esprit (la Pentecôte), nous voyons le plan de Dieu se dérouler. La Pentecôte ne marque pas la fin ou l’accomplissement de la moisson spirituelle des prémices, puisque la récompense de la vie éternelle n’est pas accordée tant que Christ n’est pas revenu. La Pentecôte représente le fait que nous sommes scellés du Saint-Esprit pour le jour de la rédemption (Éphésiens 4:30). Une fois que nous sommes scellés, nous devons patienter jusqu’à la fin (de nos vies) ou jusqu’au retour de Christ symbolisé par la fête des trompettes.

Le retour de Christ va déclencher une série d’évènements qui vont mener à l’offre du salut à l’humanité entière, à tous ceux qui ne font pas partie des prémices. Les quatre dernières fêtes correspondent à la récolte automnale dans l’ancien Israël. Elle débute avec la fête des trompettes – préfigurant le retour de Christ – suivie du jour des expiations. Ce dernier symbolise notre communion avec Dieu, un évènement qui ne peut pas se produire tant que Satan n’est pas mis en détention. Cet emprisonnement de Satan pendant 1 000 ans (Apocalypse 20:1-3) a lieu après que Christ est revenu et avant que ne débute le Millenium.

Pendant les sept jours de la fête des tabernacles, nous célébrons le nouveau gouvernement mondial sous Christ. Le huitième jour – ou dernier grand jour – a lieu le jugement final pour tous ceux ayant vécu et étant morts pendant les quelque 6 000 ans de l’histoire humaine et n’ayant pas fait partie des prémices. La Bible nous dit que certains seront ressuscités, puis jetés dans l’étang de feu – la troisième résurrection – décrite dans Apocalypse 20:14-15. Nous prévoyons que l’immense majorité des êtres humains accepteront l’offre généreuse de Dieu pour la vie éternelle, qui exigera d’eux qu’ils vivent une autre vie, apprennent la vérité au lieu des mensonges qui dominent notre monde. Après le jugement final, le monde sera détruit (2 Pierre 3:10) et sera remplacé par de nouveaux cieux et une nouvelle terre (Apocalypse 21:1-2). Le plan de Dieu illustré par ses fêtes, s’achèvera alors.

À présent, nous devons vivre dans un monde bien triste et plongé dans les ténèbres – saturé de guerres, d’épidémies, de violence, de crimes croissants, de familles détruites et d’enfants maltraités. Mais pendant quelques jours, chaque année, nous célébrons un monde différent qui, à notre avis, est proche. Les deux ordres qui sont donnés pour la fête des tabernacles sont 1) celui de se réjouir et 2) celui d’apprendre à craindre Dieu (Deutéronome 14:23-26). Nous ne devons pas nous laisser submerger par tous les préparatifs physiques au point d’oublier pourquoi nous célébrons la Fête, chaque année ! C’est simple, mais c’est profond. C’est le plan divin du salut, célébré chaque année au gré de notre observance des fêtes annuelles.

Fraternellement,

Jim Franks

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