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Lettre du président – 8 février 2024

Chers frères et sœurs,

« 2024 : l'année des votes du monde » est le titre de l'article principal du numéro de janvier du magazine Foreign Policy, une publication d'information américaine, fondée en 1970 par deux professeurs de Harvard, et qui se concentre sur les affaires mondiales, l'actualité et la politique nationale et internationale. (Le site AllSides.com classe le magazine comme « centriste », ce qui signifie qu’il contient des articles situés à gauche et à droite de l’échiquier politique).

Je reçois la version numérique de ce magazine depuis plusieurs années, mais cet article a retenu mon attention. Selon son résumé numérique, l’année 2024 connaîtra le plus grand nombre d’élections nationales (présidentielles et/ou législatives) en un an, de mémoire récente. Voici une citation de l’article : « En 2024, près de la moitié de la population mondiale devrait voter à plus de 50 élections générales, y compris dans les deux plus grandes démocraties du monde : l’Inde et les États-Unis ». Je n’ai pas de statistiques réelles pour une comparaison, mais c’est peut-être le plus grand nombre de pays susceptibles de changer de direction en un an (certains présidents sont en statut de réélection) dans l’histoire récente.

Sept des dix pays les plus peuplés du monde prévoient d'organiser des élections générales : l'Inde, avec une population de 1,4 milliard d'habitants ; les États-Unis avec 340 millions ; l'Indonésie avec 278 millions ; le Pakistan avec 241 millions ; le Bangladesh avec 173 millions ; la Russie avec 144 millions et le Mexique avec 129 millions. Ces pays représentent à eux seuls 2,7 milliards d’habitants sur une population mondiale totale de 8,1 milliards. Et lorsque l’on compte la population de tous les pays qui prévoient des élections cette année, le total représente plus de 40 pour cent de la population mondiale. Pour certains pays, les élections seront relativement pacifiques ; pour d’autres, elles mèneront à la violence et à la mort. Les élections rendront possible le plus grand changement géopolitique que nous ayons connu depuis une génération.

Voici une autre citation du résumé numérique : « Le Bangladesh, le Salvador, l’Inde et la Tunisie ont des dirigeants avec des taux d’approbation astronomiques, mais avec des références démocratiques plutôt douteuses, et ils tenteront de se maintenir au pouvoir ; en Indonésie et au Mexique, les figures de proue qui divisent, ne peuvent pas se présenter aux élections, mais ont déployé des efforts considérables pour nommer des successeurs fidèles. Les électeurs d’Afrique du Sud et du Royaume-Uni sont frustrés par les partis au pouvoir, mais ils estiment qu’ils n’ont que bien peu de bonnes alternatives ».

De nombreux pays sont aux prises avec la corruption au sein de leur gouvernement, et de nouvelles élections ne résoudront pas ce qui est devenu un problème systémique. Par exemple, en Amérique latine, le Pérou est en proie à une corruption généralisée. Le Pérou a élu M. Pedro Castillo pour lutter contre la corruption en juillet 2021, mais il a été envoyé en prison en décembre 2022 et aussitôt remplacé par son vice-président. En mars dernier, l’agence Bloomberg a déclaré : « Le Pérou manque d'espace pour garder ses ex-présidents emprisonnés… Chacun des six présidents péruviens élus depuis 1990 est soit en prison, soit est allé en prison, soit fait l'objet d'un mandat de détention.

Arrivé au seuil d’un changement géopolitique majeur, il semble que le monde soit confronté chaque semaine à une nouvelle crise. Au cours des derniers mois, depuis l’attaque brutale du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, le monde est devenu de plus en plus violent et de moins en moins sûr. Des guerres sont en cours en Ukraine et en Israël et il y a la guerre civile au Soudan ; des assassinats et une violence généralisée en Équateur ; des attaques des rebelles Houthis au Yémen suivies de représailles des États-Unis ; le meurtre de trois soldats américains en Jordanie par des groupes mandatés par l’Iran ; et le procès devant la Cour internationale de Justice intenté à Israël, accusé de génocide par l'Afrique du Sud. La Cour internationale ne l’a pas condamné, mais a recommandé qu’Israël fasse un meilleur travail pour épargner les vies civiles, sans aucune mention de ce qui s’est passé le 7 octobre 2023. Il semble que le monde ait perdu la tête et sombre maintenant dans un chaos tel que nous n’en avons pas vu de semblable depuis plusieurs générations. Où tout cela mène-t-il et que devrions-nous faire ?

Christ avait, ce qui suit, à dire à ses disciples alors qu'il était assis sur le mont des Oliviers et regardait le mont du Temple, juste en face, de l’autre côté de la vallée du Cédron : « Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la surface de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme » (Luc 21:34-36, italiques ajoutés).

Christ a averti ses disciples de veiller et de prier afin qu'ils puissent se tenir devant le Fils de l'homme le jour de son retour. Même si nous ne connaissons pas le « jour et l’heure » du retour de Christ (Matthieu 24:36), nous devons vivre notre vie comme si nous étions dans ces derniers jours. Je suis convaincu que nous sommes tous préoccupés par les événements sur la scène mondiale, mais ont-ils un effet sur la façon dont nous vivons nos vies ? Vivons-nous comme si nous étions au temps de la fin ?

La Pâque, qui nous encourage chaque année à nous « examiner » (1 Corinthiens 11:28), n’est que dans 10 semaines et elle devrait être un signal d’alarme pour nous tous. Il est facile d’être attristé par les événements mondiaux, de s’arrêter un instant et de prier pour le retour de Christ, puis de vivre sa journée remplie de nos préoccupations personnelles et des épreuves de la vie quotidienne. Je dis cela parce que la même chose m'arrive. Je lis des informations sur ces événements mondiaux, je prie à leur sujet, puis je retourne au travail, répondant à des centaines de courriels, préparant des sermons, écrivant des lettres, donnant des cours, etc. Nous devons tous reconnaître à quel point il est facile de devenir insensible aux tragédies qui se produisent quotidiennement autour de nous.

Le verbe veiller dans Luc 21 : 36 est traduit du verbe grec agrypnéō, et signifie être sans sommeil, rester éveillé et alerte, attentif et vigilant (Lexique grec-anglais Thayer du Nouveau Testament). Le sens est davantage de « rester vigilant » que l’idée de « veiller », bien que cela fasse partie du sens. Je crois que Christ avait bien plus à l’esprit que la simple idée de regarder les événements du monde, mais celle surtout d’être vigilant, de faire preuve de discernement et de ne pas s’assoupir. Je parle pour moi, mais je pense que c'est la même chose pour beaucoup d'entre nous. La vie devient si trépidante avec les épreuves et les difficultés quotidiennes qu'il est facile de devenir insensible à ce qui se passe dans le monde qui nous entoure. Nous voyons ces événements se dérouler devant nous, en couleurs crues sur Internet et dans les différents journaux télévisés. Nous ressentons de la tristesse et nous aspirons sincèrement au retour de Christ, la seule véritable solution à la souffrance humaine.

Dans le cadre de nos préparatifs pour la Pâque cette année, je veux nous encourager à prendre Christ au mot, à veiller et à prier en attendant la venue du Fils de l’homme, notre Sauveur Jésus-Christ. Il est important pour nous d’observer les événements mondiaux, d’être vigilants, de faire preuve de discernement et de ne pas être pris au dépourvu par l’accomplissement de la prophétie du temps de la fin. Nous voyons en effet des événements prophétiques se produire sous nos yeux !

Cordialement, votre frère en Christ,

Jim Franks

 

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