Nouvelles – 08 octobre
Chers frères et sœurs,
J’espère que vous êtes bien rentrés de la fête des tabernacles et qu’elle s’est bien passée pour vous. D’après les rapports que j’ai reçus jusqu’à présent, vous avez tous pu célébrer la fête d’une manière ou d’une autre, à part nos frères rwandais, qui ont été empêchés de s’assembler. Il y avait au moins 840 personnes réunies pour célébrer la fête dans 10 pays francophones. Le nombre total d’individus qui assistent normalement à nos assemblées dépasse ce chiffre de 300 à 400 personnes. Selon les rapports, la fête était joyeuse partout où nous avons pu nous assembler.
Vu la difficulté des voyages internationaux et les complications pour les réunions dans les pays de langue française, mon épouse et moi avons de nouveau cette année célébré la fête aux États-Unis, dans l’État d’Hawaii, une belle île tropicale dans le Pacifique. Etant donné les restrictions sanitaires, tous les membres qui s’y trouvaient ne pouvaient pas être présents en personne chaque jour. Il y avait deux groupes qui alternaient entre assister dans la salle d’assemblée et regarder la webdiffusion dans leurs chambres. Heureusement, les restaurants étaient tous à l’air libre ; nous pouvions donc manger ensemble.
Jeune manta avec plongeur à Hawaii. Photo : Steve Dunleavy, Wikimédia
Deux activités, pendant la fête, nous ont beaucoup marqués et nous ont fait penser au millenium. Une nuit, nous avons pu aller dans l’océan, nager avec des mantas, les plus grandes des raies. Elles sont énormes, mais n’ont ni dents ni dard et ne mangent que du plancton, de minuscules organismes dans l’eau. On y va la nuit, car une forte lumière dans l’eau attire le plancton. Comme nous étions tout près des lumières, les raies venaient jusqu’à quelques centimètres des plongeurs. Une raie qui avait une envergure de 5 mètres m’a frôlé en passant, ce qui est rare et très apprécié. Être si près de ces grands animaux sauvages mais inoffensifs était pour moi un avant-goût de la transformation de la nature des animaux après le retour de Christ.
Le deuxième évènement a eu lieu quand nous sommes montés sur le Mauna Kea, un volcan endormi. De sa base au sommet, c’est la plus haute montagne du monde, plus de 1000 mètres de plus que le mont Everest, mais plus de la moitié de ce volcan est sous l’eau. Son sommet, à plus de 4000 mètres, est un endroit privilégié pour admirer les étoiles, car on y trouve peu de lumière artificielle la nuit et peu d’humidité dans l’air. Il y a 13 installations d’observation sur ce sommet, chacune financée par jusqu’à 12 pays différents.
La voie lactée vue d’un volcan à Hawaii. Photo par James Capo, pasteur dans l’EDDAM
Nous sommes montés jusqu’au centre des visiteurs à 3000 mètres. Nous étions absolument émerveillés de voir tant d’étoiles, dans toutes les directions. La voie lactée est époustouflante. Je n’avais jamais rien vu de semblable. Là, on voit encore plus clairement la grandeur de la création divine et on sent à quel point nous autres êtres humains sommes tout petits.
Si vous ne l’avez pas fait depuis un certain temps, je vous encourage à prendre un moment pour contempler le ciel étoilé, comme l’a fait le roi David : « Eternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Ta majesté s’élève au-dessus des cieux… Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? » (Psaume 8:2-5).
Dieu est grand, nous sommes petits, mais il nous offre une potentialité magnifique, celle de pouvoir participer à sa famille et devenir comme lui.
Le travail reprend au bureau, malgré quelques cas de maladie. Les cours de l’Institut du Fondement ont repris.
Monsieur et Mme Hongerloot ont toujours besoin de nos prières. Sa santé à elle n’est pas encore rentrée dans l’ordre ; depuis la fête, elle passe beaucoup de temps dans les consultations médicales. D’avance merci.
Je vous souhaite frères et sœurs de passer un excellent sabbat, dans la paix.
Votre serviteur en Christ,
Joël C. Meeker