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Lettre du président – 08 avril 2021

Chers frères et sœurs,

Chaque année, quand je me prépare pour la Pâque et les jours des Pains sans levain, je m’examine – spirituellement et physiquement – comme nous l’ordonnent les Écritures (1 Corinthiens 11:28). Je suis certain que vous faites de même. En faisant ce bilan, j’essaie de me souvenir de ma vie quand j’ai débuté ce parcours, en tant qu’étudiant de première année à l’Ambassador College, il y a bien des années, et de me remémorer les changements que j’ai effectués depuis.

Je ne pense pas avoir été bien différent des autres étudiants de 19 ans, à l’époque. J’aimais mes classes, et j’avais un travail très agréable, au ranch du collège. Je pouvais conduire les tracteurs, monter à cheval, rassembler le bétail, et j’aimais être dehors, en plein-air. C’était une période insouciante sous bien des aspects, mais me préparer au baptême m’avait obligé à réfléchir un peu différemment. Je me trouvais dans une position où je devais prendre une décision à propos de mes croyances, de mon comportement et de mes relations.

À chaque Pâque, je dois me poser les mêmes questions, me demandant qui je suis, ce que je crois, et quels sont mes rapports avec autrui. Évidemment, il n’y a pas qu’à la Pâque que je m’interroge sur ces sujets,  j’y pense souvent. Mes croyances ont profondément été gravées dans mon caractère, qui me définit.

C’est le troisième domaine – celui de mes relations – qui produit souvent en moi des insomnies. Nous nous soucions tous beaucoup de nos relations, et pourtant, il est facile de les prendre pour acquises. Des personnes font irruption dans nos vies, d’autres s’éloignent, et la manière dont nous nous lions à elles sont fort révélatrices au niveau de notre identité.

Le point de mire de ma lettre de ce mois-ci est simplement de vous remercier tous de l’amour, de l’amitié et du soutien que vous avez donnés à l’Église et à ceux parmi nous qui travaillent pour l’Église depuis dix ans.

Je vous ai maintes fois parlé du moment où – installé dans un restaurant, à Antigua, au Guatemala, l’an passé  – j’avais reçu un coup de téléphone de mon gendre, du Salvador. Il nous avait dit de prendre le prochain avion et de rentrer aux États-Unis, de peur d’être bloqués en Amérique Centrale pour quelque temps. Nous avions suivi son conseil et – ce vendredi-là, le 13 mars dernier – nous avions été bénis de trouver des places dans l’un des derniers avions en partance, du Guatemala, pour les États-Unis pour les trois mois qui allaient suivre. Cela était dû à un virus mystérieux que personne ne semblait comprendre, mais qui se répandait rapidement dans le monde. À l’époque, on le nommait coronavirus, mais par la suite, son nom officiel allait devenir COVID-19.

C’était en mars 2020. Pendant les 14 semaines suivantes, nous n’allions pas pouvoir tenir des assemblées en groupe, aux États-Unis. Dans d’autres parties du monde, les confinements apparurent quelques semaines plus tard et – dans bien des régions – les confinements nationaux ou urbains se poursuivent ! Cela s’éternise depuis plus d’un an, et bien que les nouvelles soient encourageantes pour certains pays, il s’avère que nous ne voyons pas encore la fin de cette expérience virale.

À travers tout ceci, vous m’avez touché et encouragé. Si certaines exigences n’étaient pas agréables –  le port de masques, l’interdiction de se donner des accolades, de se serrer la main et l’obligation de se tenir à distance en se parlant  – en revanche, le nombre des présences à nos réunions continue d’augmenter. L’assistance à la Fête des Tabernacles, l’an passé, était également excellente et nous avons enregistré un nombre de présences record en période de pandémie, lors du premier jour des Pains sans levain, cette année.

Votre fidélité envers Dieu et dans votre soutien pour cette œuvre est touchante. Nos revenus n’ont cessé d’augmenter, ces douze derniers mois, ce qui nous a poussés à refinancer l’hypothèque des bureaux de l’Église. Le taux d’intérêts était de 5,1% mais il est maintenant de 2,94%, et cela économise à l’Église des milliers de dollars, chaque année.

À présent, nous pensons être en mesure de rembourser cette dette dans les six prochaines années. Nous pourrions en fait payer maintenant la facture du bâtiment sans affecter nos opérations quotidiennes, mais nous avons décidé d’attendre et de garder nos fonds en réserve. Quelle bénédiction !

Mais ce n’est pas tout. Il y a quelques années, quand notre congrégation d’East Texas s’est vu offrir la possibilité d’acheter un bâtiment qui avait été rénové pour satisfaire ses besoins, nous lui avons conseillé d’aller de l’avant et de l’acheter. À l’époque, nous avions fait un emprunt auprès d’une banque locale, et j’ai le plaisir de vous informer que le mois dernier (en mars), nous avons tout remboursé. J’ai reçu – peu avant la Pâque – une notice de la banque m’indiquant que tout était payé.

Je loue Dieu pour toutes ces bénédictions, mais dans mon propre bilan spirituel avant la Pâque, j’ai décidé d’apprécier davantage mes frères et sœurs, et le rôle qu’ils jouent dans ma vie. Je tiens aussi à m’assurer que je remercie tous nos employés – y compris les pasteurs et les anciens qui se sont occupés de nous, ces derniers mois, dans des situations difficiles. Ils n’ont cessé de servir, en dépit du fait que – pendant une grande partie de l’année – nous n’avons pas pu rendre visite aux membres, donner des sermons en groupe, et fraterniser ensemble.

Ce contact, en personne, est très important et je suis sûr que cela nous manque. Mais les temps changent et j’ai hâte que les choses redeviennent bientôt normales dans nos congrégations. Cela ne va pas se produire simultanément, et pas partout en même temps puisque certains pays sont encore confinés. Même en Amérique, cela ne se produira pas à la même vitesse pour toutes les Églises, mais je pense que cela se produira dans les prochaines semaines.

À travers tout cela, j’ai trouvé – ce que Paul a écrit aux membres de l’Église à Rome – très significatif : « À tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, saints par vocation : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !  Je rends d’abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier. Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Evangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, demandant continuellement dans mes prières d’avoir enfin, par sa volonté, le bonheur d’aller vers vous » (Romains 1:7-10).

Le contact personnel est un aspect important de la tâche de l’Église. Pendant la plus grande partie de l’année passée, nous n’avons pas pu voyager et visiter les membres dans diverses régions du monde. Je prie quotidiennement pour que nous puissions de nouveau le faire, aux États-Unis comme ailleurs. Rendre visite aux membres dans leurs pays respectifs est l’une des plus grandes joies de mon ministère.

Merci de votre fidélité, de votre amour, de votre générosité et, surtout, d’avoir répondu à l’appel que Dieu nous a tous lancé, à nous ses « bien-aimés », bien que nous n’en soyons pas dignes. Accomplir ce parcours ensemble, avec vous tous, est un privilège.

Fraternellement,

Jim Franks

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