07 août 2025
Chers frères et sœurs,
Avant d'aborder le sujet de cette lettre, je souhaite vous donner les dernières nouvelles concernant mon état de santé. Suite à une malformation congénitale affectant ma valve aortique, j'ai subi une intervention chirurgicale pour remplacer cette valve le 1er juillet au Plano Heart Center. Le lundi 4 août, je suis retourné au Plano Heart Center pour une visite de suivi avec le chirurgien qui a effectué le remplacement valvulaire. Le chirurgien était très satisfait de mes progrès et a déclaré que je suis déjà guéri à 85 % de l'opération. Cependant, il souhaite que je suive le programme de réadaptation cardiaque proposé à l'hôpital avant de pouvoir reprendre le travail et mes activités normales, y compris les voyages. Il a précisé qu'une fois la réadaptation terminée, mes activités ne seraient plus soumises à aucune restriction. Comme la valve malformée limitait le flux sanguin de mon cœur, on m'a dit qu'avec le remplacement de l'ancienne valve, je devrais être « mieux » qu'avant. Ce qui donne à réfléchir, c'est que je n'avais aucun signe physique d'anomalie avant ces derniers mois. Mais il est évident qu'il y avait quelque chose qui n’allait pas.
Le 1er août marquait le 30e jour depuis l'opération, et je reprends progressivement mes activités normales. Le 7 août, je commencerai une réadaptation cardiaque d'un mois, qui me mènera jusqu'à la première quinzaine de septembre. Le médecin pense qu'à ce moment-là, je pourrai reprendre le travail sans restriction. Je crois que Dieu est bel et bien intervenu, et j'ai hâte de terminer la réadaptation, qui consistera en des séances quotidiennes (cinq jours par semaine) au gymnase de l'hôpital. Je serai branché à des électrodes pour surveiller mon cœur pendant toute la durée de l'exercice. Il y a de fortes chances que je puisse assister aux assemblées sabbatiques et reprendre le travail au cours de la deuxième semaine de septembre, soit un mois avant la fête des tabernacles.
Comme vous pouvez l'imaginer, ces 30 derniers jours, j'ai eu beaucoup de temps pour réfléchir. Dans cette lettre, je souhaite partager certaines de mes réflexions avec vous tous. Lorsque je travaillais 10 à 12 heures par jour et que je voyageais à travers le monde, mes prières semblaient principalement axées sur mon travail. Mais aujourd'hui, en évaluant ma vie et en entendant les cris des autres, j'aborde ma vie de prière différemment. Ne vous méprenez pas : je crois que mon travail est très important et je suis impatient de m'y remettre. Mais face aux épreuves que traversent les gens et aux souffrances qu'ils endurent personnellement, je me concentre sur la nécessité de l'intervention de Dieu dans nos vies.
Le mois dernier, j'ai pu me concentrer davantage sur ceux qui souffrent de diverses maladies, des problèmes cardiaques aux différents cancers. Je ne citerai pas de noms, de peur d'en oublier, mais vous êtes tous au courant des requêtes de prière qui ont été publiées récemment. Ma liste de prières s'est allongée et je crois que mes prières sont plus personnelles et sincères. Il m'est difficile d'accepter la miséricorde de Dieu envers moi alors que d'autres souffrent encore. Les médecins sont étonnés que je n'aie eu que peu de symptômes auparavant et que je n'aie ressenti aucune douleur suite à l'opération. Le seul problème que j'ai ressenti depuis, c'est la fatigue. Quand je suis fatigué, j'ai juste besoin de m'arrêter et de me reposer. Mais je trouve cela insignifiant comparé à ce que d'autres traversent.
Récemment, j'ai réfléchi aux versets de Jacques chapitre 5 sur l'importance de la prière pour la guérison. Ces versets ne sont pas controversés et je crois qu'ils expriment exactement ce qu'ils disent. Dieu écoute nos prières, et lorsque nous prions avec ferveur pour quelqu'un d'autre, Dieu entend et promet de nous répondre. Bien sûr, nous savons tous que la réponse de Dieu n'est pas toujours celle que nous espérions, mais l'important est que Dieu entende et réponde : « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste à une grande efficacité. » (Jacques 5:14-16).
Je nous encourage tous à réfléchir davantage aux différentes demandes de prière que nous recevons chaque semaine. J'encourage chacun de nous à penser aux personnes qui souffrent. Leur point commun est qu'elles sont confrontées à une grave crise de santé et qu'elles ont désespérément besoin de l'intervention de Dieu. Avec ma crise de santé, je me retrouve à comprendre ces demandes et à confier leur situation à Dieu avec une émotion et un sentiment plus intenses. Je ne veux pas donner l'impression que je n'ai pas prié pour les autres avant mon opération, mais je dois admettre que j'ai maintenant une perspective différente et un attachement plus profond à chaque personne dont je lis le récit.
Avant de conclure cette lettre, permettez-moi de vous donner quelques nouvelles de l'Église. L'œuvre de l'Église progresse. J’en suis très reconnaissant. Nous sommes très heureux de compter parmi nous des hommes et des femmes qui se consacrent à la diffusion du message et au développement du leadership dans les Églises du monde entier. Doug Horchak et son épouse Tanya viennent de rentrer d'un voyage de deux semaines en Afrique. Son rapport sur nos programmes de développement du leadership dans des pays comme la Zambie, le Zimbabwe, le Malawi, le Kenya et l'Ouganda a été très inspirant. Clyde Kilough et notre service des médias continuent de produire du matériel de qualité, distribué gratuitement au monde entier, et nous avons constaté une bonne croissance de notre correspondance personnelle ces deux dernières années. Dave Myers et son épouse Pam continuent de parcourir les États-Unis, travaillant avec le ministère et formant de nouveaux ministres pour l'avenir. Nos finances sont solides sous la supervision de notre trésorier, Britton Taylor. Bien sûr, nous remercions Dieu pour notre situation financière actuelle. D'autres hommes et leurs épouses parcourent le monde au nom de l'Église : nos directeurs régionaux, Léon Walker, Joël Meeker, David Baker et Arnold Hampton ; et nos pasteurs principaux, Paul Carter, Tim Waddle, Doug Johnson et Jon Pinelli. Et bien d'autres encore. Nous sommes une équipe d'hommes et de femmes travaillant vers un objectif commun.
Je tiens également à confirmer que tous les permis de construire du nouvel auditorium/centre éducatif sont en place et que, mardi 5 août, nous avons finalisé un prêt, qui devrait être le dernier document nécessaire pour commencer la construction. Bien que nous disposions des fonds nécessaires pour financer intégralement le nouveau bâtiment, nous avons choisi de contracter un prêt de construction pour la moitié du montant plutôt que d'utiliser nos propres fonds. Ce prêt ne servira qu'à rembourser les intérêts pendant la durée des travaux. Une fois le bâtiment terminé, nous rembourserons le prêt soit immédiatement ou soit dans un délai court, comme nous l'avons fait pour les bureaux.
Au mois d'août, nous commencerons une nouvelle année à l'Institut du Fondement. Nos 14 étudiants pour 2025-2026 représentent une belle augmentation par rapport à l'année dernière. Les nouveaux étudiants devraient arriver à McKinney avant la fin du mois. Outre une nouvelle année pour l’Institut, nous organiserons le tout premier programme de développement pastoral pour tous les pasteurs d'Amérique Latine, ici au bureau.
En résumé, ma convalescence se déroule très bien. Grâce à l'équipe dévouée en place, le travail de l'Église se développe dans tous les domaines. J'espère que vous êtes aussi enthousiaste que moi face à ces progrès.
Sincèrement, votre frère en Christ,
Jim Franks