Nouvelles

Lettre du président – 4 juillet 2019

Chers frères et sœurs,                                                                                     

Je vous écris d’Afrique, où nous venons de terminer la dernière fin de semaine en date du Programme International de Leadership ayant eue lieu, cette fois, à Kigali, au Rwanda. Ce programme est unique et, à ma connaissance, différent de tout ce que nous avons fait jusqu’à présent dans l’Église. Il remonte à novembre 2017, époque à laquelle ont eu lieu des discussions entre nos administrateurs et Léon Walker – notre liaison internationale pour l’EDDAM.

Son besoin critique s’est fait encore davantage sentir avec le décès de trois de nos pasteurs en l’espace de 18 mois. Deux d’entre eux s’occupaient de congrégations en dehors des États-Unis. Remplacer ces hommes et ceux qui – vu leur âge ou pour des raisons de santé – devront partir en retraite constitue un défi majeur. En fait, c’est probablement notre plus gros défi. Nous avons déjà plusieurs programmes de développement de leaders aux États-Unis, mais nous n’en avions pas pour les congrégations à l’étranger. De tous les anciens de l’EDAM, 75% se trouvent aux États-Unis. Ce qui fait que 25% d’entre eux se trouvent à l’étranger, mais 50% de nos membres appartiennent à des congrégations non-Américaines.

Nous avons débuté le nouveau programme en organisant les congrégations internationales en dix régions : 1) l’Amérique Centrale ; 2) le Mexique ; 3) l’Amérique du Sud ; 4) la Nouvelle-Zélande et l’Australie ; 5) les Philippines et l’Asie ; 6) l’Afrique occidentale ; 7) l’Afrique centrale ; 8) l’Afrique du Sud ; 9) la Caraïbe ; et 10) la Grande Bretagne et l’Europe. À l’issue de nos discussions en novembre 2017, nous nous sommes engagés à consacrer le temps et les ressources nécessaires pour nous rendre dans ces dix régions en l’espace de 18 mois, afin d’y  diriger des classes de formation de leaders lors de fins de semaines. Ceux estimés être des leaders ou des leaders en puissance dans les congrégations locales ont été invités par leurs pasteurs et leurs directeurs régionaux à participer à ces classes spéciales.

Jusqu’à présent, nous avons dirigé sept de ces fins de semaines, y compris – récemment – celle au Rwanda, en ayant trois de plus en vue. Approximativement 300 personnes ont assisté à ces classes. Quand nous aurons fini les dix, nous prévoyons que 500 personnes – toutes des leaders ou de futurs leaders dans l’Église, à l’étranger – auront participé à ce programme. Nous continuerons de nous occuper de ces individus, leur fournissant une formation supplémentaire, au fil du temps. La formation des leaders, dans l’Église de Dieu, va se poursuivre. Une fois qu’une personne se rend à une de ces fins de semaine (avec son épouse), on s’attend à ce qu’il suive ensuite sept autres classes en ligne. Il sera aussi exigé d’eux qu’ils suivent les classes de l’Institut du Fondement sur nos croyances fondamentales. Une fois que ces individus auront terminé ces trois séries – 1) les classes de fin de semaine ; 2) les sept classes additionnelles ; 3) les 24 classes sur nos croyances fondamentales – ils recevront un certificat.

L’apôtre Paul donna des instructions précises à Tite, lui disant d’établir des anciens dans chaque ville (Tite 1:5). Quand on lit Timothée et Tite, on comprend à quel point Paul se souciait de la formation de nouveaux responsables dans l’Église.  

Nul parmi nous ne sait quand Christ va revenir sur terre. Nous avons beau surveiller l’état du monde, qui se détériore, et le comparer avec ce que disent les Écritures, nul parmi nous ne peut savoir quelle est la chronologie divine. Notre époque est-elle « comme il en était aux jours de Noé » (Matthieu 24:37 ; version Ostervald) ? Nous pouvons seulement lire les Écritures et imaginer la corruption et la méchanceté de l’époque de Noé, mais Dieu seul sait comment elle était, établir la comparaison avec la nôtre, et Lui seul sait dans quelle mesure la fin approche.

Ne pouvant connaître ni le jour ni l’heure du retour de Christ (verset 36), nous devons faire comme s’il était imminent. Il est écrit que le serviteur « faisant ainsi » (verset 46) jusqu’à Son retour sera béni. Nous nous consacrons à la proclamation de l’Évangile au monde entier et prenons soin de ceux que Dieu appelle et va appeler à l’avenir.

L’œuvre de Dieu n’est pas une œuvre égoïste. Dieu enrichit la vie d’un nombre relativement petit d’individus en leur révélant la vérité, mais des milliards d’individus n’ont pas autant été bénis. Ce n’est pas seulement pour nous que nous devrions souhaiter le retour de Christ. Le monde, aujourd’hui, est rempli de pauvreté de famines, de violence et de mort. Sans doute le passage de l’Écriture le plus cité est-il Jean 3:16 « Dieu a tant aimé le monde ». Nous ne sommes pas les seuls à être aimés de Dieu. Le retour de Christ n’est pas que pour nous ! Le monde entier a besoin de rédemption.

Être au Rwanda la semaine dernière m’a rappelé ma première visite en 2012. Monsieur Meeker et moi y étions en avril, cette année-là, lors de l’anniversaire du génocide qui a fait plus de 900 000 victimes en l’espace d’environ 100 jours. Le génocide rwandais débuta en avril 1994 et dura jusqu’en juillet. Beaucoup de gens furent, pendant ces 100 jours, abattus à coups de machettes ou frappés à mort à coups de bâtons ou de pierres. Dans tout le Rwanda, des monuments ont été érigés dans l’espoir que les gens n’oublieront pas ce qui s’est passé.

Depuis lors, le Rwanda va de l’avant, et il est facile de voir les améliorations dans l’économie et de noter l’esprit positif envers l’avenir, par rapport à mon premier passage là-bas. Y retrouver les frères et passer un merveilleux sabbat avec eux a été un réel plaisir. Les congrégations, dans cette partie du monde, grandissent en dépit de leur pauvreté, et leur attitude est positive.  

Nous devons encore diriger des fins de semaines de leadership dans trois autres régions : Johannesburg (en Afrique du Sud), fin juillet ; Runaway Bay (en Jamaïque), début août ; et en Grande Bretagne (juste au nord de Londres), fin août. S’il vous plait, priez pour que ce programme produise de bons fruits et pour que Dieu envoie plus d’ouvriers dans la moisson (Matthieu 9:37-38).

Fraternellement,

Jim Franks

COGWA Member Login


Create an Account

×