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Lettre du président – 5 décembre 2019

Chers frères et sœurs,

Nous autres, aux États-Unis, célébrons chaque année une fête appelée Thanksgiving (la fête de l’Action de grâce pour nos Québécois). L’idée de remercier Dieu pour Ses bénédictions est biblique. Bien que cette célébration, de nos jours, consiste souvent à se faire plaisir au lieu d’être reconnaissant, cela n’élimine pas le besoin, pour nous, d’être reconnaissants à Dieu de ce qu’Il nous a donné. Cette année, plusieurs membres de notre belle-famille, du Salvador, se sont joints à mon épouse et moi pour un repas traditionnel où l’on sert de la dinde accompagnée de panure et de divers plats annexes. Nous avons savouré les mets et les boissons, mais surtout le temps que nous avons passé ensemble.

Peu avant cette fête, nous avons appris la nouvelle du décès de Mme Phyllis Gore, épouse de Bruce Gore, ministre de longue date. Phyllis s’est éteinte après une longue lutte contre un cancer du pancréas. Les obsèques ont eu lieu la veille de Thanksgiving, à Buford, en Géorgie, au nord d’Atlanta. Doug Horchak et moi avons pris l’avion pour Atlanta la veille au soir, souhaitant encourager et réconforter la famille. C’était attristant, mais du fait que nous comprenons le plan divin, notre chagrin a été atténué par l’espérance unique que Dieu nous accorde. Paul a écrit : « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance » (1 Thessaloniciens 4:13). Et quelques versets plus loin, il écrit : « Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles » (verset 18).

Je crois que nous sommes nombreux à avoir été dans une situation où, souhaitant offrir quelques mots d’encouragement à des affligés,  nous avons plutôt été inspirés par l’exemple et les propos qu’ils ont eux-mêmes tenus ! C’était le cas de la famille Gore. Sa foi et sa force, face à cette dure perte, étaient touchantes. Évidemment, connaissant M. Gore depuis 1972, cela ne m’a pas étonné.  Il a affiché ce que j’ai toujours remarqué chez lui – foi et humilité face à l’épreuve. Je sais qu’il souffre de la perte de sa femme après 53 ans de mariage, mais sa foi et ses propos nous ont inspirés, M. Horchak et moi.

Phyllis Gore, qui était entrée dans l’Église au début des années 1960, était l’une des pionnières dans la foi, qui attend à présent la résurrection. Elle et Bruce s’étaient rencontrés à l’Ambassador College et s’étaient mariés en 1966. C’est à cette époque-là qu’ils avaient débuté leur parcours dans le ministère. Leurs fonctions ministérielles les ont conduits dans diverses congrégations dans plusieurs États, comme l’Indiana, l’Illinois, la Géorgie, la Caroline du Nord, le Kansas, la Louisiane, la Californie, l’Arizona et l’Alabama, et pour revenir en fin de compte en Géorgie. Ils avaient servi dans le ministère à plein temps pendant plus de 50 ans, avant de prendre leur retraite en 2016.

Aimés de beaucoup, Bruce et Phyllis Gore ont formé une équipe ministérielle très efficace et ont accepté de bon cœur de se rendre partout où on leur a demandé d’aller servir. Leurs enfants ont décrit leur mère dans un fascicule qui a été distribué lors des obsèques : « Phyllis Gore : épouse, mère, grand-mère, sœur, servante et amie. Elle était un cadeau de Dieu, et nous nous souviendrons toujours de son amour et de son exemple éclatant ».

Le décès de Phyllis Gore, quelques jours avant Thanksgiving, quand tant parmi nous prévoyions de passer du temps avec nos familles, m’a donné à réfléchir. J’ai lu l’hommage rédigé par les enfants et j’ai été particulièrement touché par le passage suivant : « Maman aimait lire, faire du camping, et aimait la nature. Son moment favori de la journée était celui où elle buvait son café et étudiait sa Bible. Elle aimait servir dans le ministère et écouter les gens. Elle se souciait sincèrement des gens et les aimait. Elle assistait aux assemblées même quand elle souffrait. Quand, physiquement, elle n’a plus été en mesure d’y assister, elle disait : “ Dites aux membres que je les aime et qu’ils me manquent énormément ”. Elle suivait alors des assemblées retransmises à la maison ».

Rentrer après les obsèques, pour célébrer Thanksgiving avec nos trois filles, leurs époux, nos petits-enfants et notre belle-famille a revêtu cette année une signification très particulière. J’aime ma famille et, en ce qui me concerne, tous sont un cadeau de Dieu. Ce qui a le plus de valeur dans la vie, ce ne sont pas nos maisons, nos voitures, ou ce que nous pouvons acheter, mais nos familles – tant physiques que spirituelles.

Cela, la Bible l’indique clairement. Paul a écrit ceci dans le chapitre cité plus haut : « Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres » (1 Thessaloniciens 4:9). Dieu, de par nature, est amour (1 Jean 4:8,16), se soucie sincèrement du bien-être des autres. Il nous dit de nous aimer les uns les autres (Jean 13:35). L’amour pour Dieu, pour nos familles physiques ainsi que nos frères et sœurs en la foi est infiniment important. Connaître la vérité divine est la plus merveilleuse bénédiction que nous puissions recevoir de notre vivant. Partager cette vérité avec ceux qui ont les mêmes idées crée un lien qu’il est difficile de rompre.

Je tiens à offrir mes condoléances à la famille Gore à l’occasion de la perte de cette dame remarquable, mais je tiens aussi à les remercier de leur exemple touchant, face à cette dure épreuve. Je vous demande à tous, frères et sœurs en la foi, de prier que Dieu les réconforte, mais réconforte aussi tous ceux qui ont perdu un être cher ces derniers mois. Perdre un être cher est l’une des situations les plus difficiles que nous ayons à endurer en cette vie.

Je remercie également Dieu chaque jour pour chacun de vous. Nous avançons ensemble, comme enfants de Dieu, dans cet incroyable itinéraire. Nous sommes les prémices du Royaume de Dieu et nous allons jouer un rôle majeur dans l’avenir de l’humanité. Nous sommes appelés à présent afin de devenir des rois et des sacrificateurs dans le Millenium (Apocalypse 5:10), à assister Christ pour créer un monde nouveau.

Pour moi, cette fête de Thanksgiving donnait à réfléchir et a revêtu un sens profond. J’espère ne jamais prendre pour acquis l’un des membres de ma famille ou de mes frères et sœurs en la foi. L’amour que nous avons les uns pour les autres est le plus beau cadeau que nous puissions offrir. Frères et sœurs Américains, j’espère que votre Thanksgiving a été significatif ! Et où que nous soyons j’espère que nous prenons le temps chaque jour de remercier Dieu pour les plus riches cadeaux que nous ayons tous reçus : l’amour de Dieu, l’amour de nos familles (tant physiques que spirituelles) et la merveilleuse vérité divine qui nous permet d’espérer en l’avenir.

Fraternellement,

Jim Franks

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