29 mars 2024
Chers frères et sœurs,
Cette semaine mon épouse et moi participons au programme du développement pastoral. Ce programme a lieu à tous les deux ans, c’est à dire lors des années où il n’y a pas de conférence ministérielle internationale. Tous nos pasteurs américains et leurs épouses, ainsi que certains pasteurs en dehors des États-Unis, y sont invités pour assister à des cours de perfectionnement. Selon le principe du fer qui aiguise le fer, ces présentations continuent la formation de nos pasteurs dans leurs multiples services auprès des frères et sœurs. C’est aussi l’occasion pour les collègues de se retrouver, de fraterniser et de parler de leur vocation commune.
Les séances ont commencé jeudi matin avec une présentation de M. Franks au sujet de l’importance de l’intégrité et du caractère chrétien concernant la doctrine et le leadership. Il a débuté sa présentation en mentionnant qu’il s’adressait à des amis, et non pas seulement à des collègues. Ça n’a pas toujours été le cas dans l’histoire récente de l’Église. Au sein de nos anciennes associations, il y avait parfois de l’antagonisme et de l’antipathie entre confrères. Nous sommes maintenant heureux de nous retrouver entre amis. Il est d’autant plus joyeux de pouvoir travailler ensemble dans une telle ambiance.
Monsieur Horchak a ensuite fait une présentation au sujet de la relation entre le pasteur et sa congrégation et de la façon dont celle-ci pourrait être renforcée.
Après une pause pour un déjeuner léger, M. David Johnson, instructeur à l’Institut du Fondement, a donné un cours s’intitulant Apprendre à enseigner, enseigner pour apprendre. Monsieur Hanisko, membre de l’équipe qui se penche sur les questions de divorce et de remariage, a exposé ce dernier sujet.
Pour terminer la journée de jeudi, notre trésorier, M. Taylor a fait une présentation intitulée Si j’avais su avant, ce que je sais maintenant. Il a partagé avec nous des leçons retirées par nos pasteurs parmi les plus âgés et les plus expérimentés. En soirée, tous les participants ont apprécié un diner, leur permettant ainsi de prolonger la fraternisation.
Aujourd’hui, vendredi, nous avons eu une autre présentation par M. Franks au sujet du développement du leadership dans l’Église contemporaine. David Myers, le nouveau responsable des services ministériels, a fait une présentation concernant la manière d’aider la génération Z (la génération des personnes nées entre 1997 et 2010, bien que les délimitations varient selon les définitions) et la génération Alpha (la génération des personnes nées entre 2011 et 2022). Chaque génération a ses particularités quant à son expérience de vie et son optique du monde.
J’ai ensuite parlé de la guerre actuelle contre la vérité. Puis, M. Horchak nous a expliqué comment se préparer pour la grande tribulation. En fin de journée, M. Kilough a donné un cours fascinant sur la technologie au service du pasteur d’aujourd’hui.
Dimanche, il y aura une présentation faite par tous les administrateurs, pour les pasteurs, concernant la façon de structurer notre ministère. Au même moment, les épouses écouteront une autre présentation, faite par les femmes des administrateurs, au sujet des stresses uniques que doivent affronter les épouses de pasteurs. Puis, M. Taylor nous parlera au sujet de la planification de la retraite. L’avocat de l’Église, M. Al Garrett, fera une présentation sur diverses considérations légales qui touchent le service ministériel. Monsieur Franks donnera un cours concernant la politique et le vote. La dernière présentation sera faite par M. Myers au sujet des stresses uniques associés au service ministériel.
Ce programme est enthousiasmant pour nos pasteurs et leurs épouses, les équipant pour mieux accomplir leur ministère et les encourageant à continuer dans leur vocation. Il est important de considérer que ces pasteurs, dont certains servent dans le ministère depuis plus de 50 ans, reconnaissent qu’ils peuvent encore apprendre et s’améliorer dans leur service envers Dieu et son peuple. A l’approche de la Pâque, nous devons renouveler notre engagement à maintenir une attitude facilement enseignable et à accepter la correction, quand elle est nécessaire, de la part de Dieu directement ou par le biais de son Église.
La Bible nous rappelle : « Mon fils, ne méprise pas la correction de l’Eternel, Et ne t’effraie point de ses châtiments » (Proverbes 3:11). Ces occasions sont rares, mais parfois le ministère doit corriger des pratiques ou des attitudes qui sont nuisibles spirituellement. L’apôtre Paul a écrit à Tite à propos de membres de l’Église en Crète : « L’un d’entre eux, leur propre prophète, a dit : Crétois toujours menteurs, méchantes bêtes, ventres paresseux. Ce témoignage est vrai. C’est pourquoi reprends-les sévèrement, afin qu’ils aient une foi saine, et qu’ils ne s’attachent pas à des fables judaïques et à des commandements d’hommes qui se détournent de la vérité » (Tite 1:12-14).
Pourrions-nous accepter facilement une correction donnée, par amour, pour nous ou pour le bien-être d’autres frères ? Il serait dangereux pour nous tous de penser que la correction ne s’applique qu’aux autres et non pas à nous. Malheureusement, la pensée suivante est courante dans le monde qui nous entoure et elle peut nous affecter : « personne n’a le droit de me corriger ! (Mais j’ai le droit de corriger les autres…) ».
C’est une bonne question à se poser alors que nous étudions l’humilité de Jésus-Christ, qui nous dit de suivre son exemple.
Je vous souhaite, frères et sœurs, de passer un bon sabbat.
Votre serviteur en Christ,
Joël C. Meeker