Nouvelles

Lettre du président - le 4 février 2016

Chers frères et sœurs,

Plusieurs évènements majeurs se sont produits dans l’Eddam, en janvier. Nous avons imprimé notre premier exemplaire tout en couleurs de DCA (en anglais) ; nous avons entamé notre troisième année de publication de notre revue Discerner ; nous avons reçu la visite, ici, aux bureau, de Saul Langarica (notre pasteur de Santiago, au Chili) et de Ivan Vera (un employé du bureau de l’Église de Santiago) ; nous avons rendu visite à l’Église Vivante de Dieu, à Charlotte, en Caroline du Nord ; et nous avons mis sous plis et commencé à envoyer notre nouvelle brochure imprimée sur le sabbat.

Il n’y a cependant pas qu’au bureau que beaucoup de travail a été accompli. Cecil Maranville, qui dirige notre département du courrier, de son domicile en Caroline du Nord, nous fait savoir que, pendant le mois de janvier de cette année, nous avons répondu à 404 messages, soit une moyenne de 13 messages par jour. En janvier 2015, nous en avions reçu 294, ce qui représente une augmentation de 37%. À mesure que notre présence sur Internet s’agrandit, nous avons affaire à de plus en plus de gens. Et comme nous le savons, quand Dieu commence à travailler avec un individu, cet individu pose de plus en plus de questions et demande des ouvrages. Il est clair qu’un nombre accru de personnes prennent contact avec nous. Nous avons également remarqué une augmentation dans le nombre de brochures téléchargées en ligne, de notre site pour les membres.

Au niveau des Églises locales, de plus en plus de personnes prennent également contact avec nos ministres. En 2015, nous avons eu 369 nouveaux contacts. C’est ce qui provient de nos Églises aux Etats-Unis, où plus d’une personne par jour nous contacte. S’il s’agit là encore d’un petit nombre, pour nous, c’est néanmoins un record. Par « nouveau contact », j’entends quelqu’un qui nous a découvert sur Internet ou qui a consulté l’un de nos ouvrages, et qui a pris l’initiative d’appeler notre pasteur local ou de lui écrire. Il s’agit là de personnes qui viennent s’ajouter à celles qui prennent contact avec nous, au bureau.

Il est difficile de savoir ce que 2016 nous réserve, mais en janvier, nous avons pris un bon départ dans pratiquement tous les domaines. Plus nous pouvons atteindre de gens avec l’Évangile, plus de vies nous pouvons éventuellement changer. Nous ne nous faisons pas d’illusions. Nous ne croyons pas que cela vient de nous. C’est Dieu qui appelle (Jean 6:44), mais nous pouvons être en aide à ceux qu’Il décide d’appeler. Nous avons des Églises, des membres et des ministres qui, dans le monde entier, peuvent fournir une telle aide. Nous espérons que Dieu appellera plus de personnes et qu’elles pourront se mettre à assister à nos assemblées, et nous prions en ce sens.

Certes, j’étais bien jeune, mais je me souviens très bien de ce que cela signifie que d’assister aux assemblées pour la toute première fois. Maman avait commencé à observer le sabbat au début des années 50, mais il n’y avait pas d’Église où se rendre, du moins pas dans notre région, dans le nord de l’Arkansas. C’est en juillet 1961 qu’une lettre de M. Herbert W. Armstrong et de Radio Church of God arriva, nous informant de la création d’une nouvelle Église, à Memphis, dans le Tennessee. Il y a de cela plus de 50 ans, et pourtant, je me souviens encore de cette première assemblée sabbatique !

Nous nous efforcions d’observer le sabbat en famille, à la maison, et d’en apprendre le plus possible, à partir des brochures, mais quand nous assistions à une assemblée, cela faisait vraiment une différence. Bien que je ne me sois jamais rendu à un office religieux quelconque avant cette première visite et que je ne sache pas vraiment à quoi m’attendre, je fus impressionné par ce que j’entendis et vis. Du cantique d’ouverture à la sermonette, puis aux annonces, et au sermon, je fus positivement touché par tout. Il n’y avait aucune comparaison possible entre observer le sabbat à la maison en famille, et l’observer avec environ 70 membres.

Je me rendis compte à ce moment-là à quel point s’assembler avec le peuple de Dieu est important. J’avais lu que le jour du sabbat, il devait y avoir une  sainte convocation (Lévitique 23:3 ; Exode 20:8), mais jusqu’à ce jour-là, dans le vieil Ellis Auditorium au bord du Mississipi, je n’avais aucune idée de ce que c’était qu’assister à une assemblée. À partir de ce jour-là, les assemblées devinrent une partie intégrante de ma vie comme l’est le fait de m’habiller le matin. C’est quelque chose qu’on ne cesse de faire, qu’on ne prend pas pour acquis, mais dont on essaie de profiter au maximum toutes les fois que cela a lieu. Pendant plus de 50 ans, il y a eu des occasions où je n’ai pas pu me rendre aux assemblées, soit que j’étais malade, soit qu’il n’y avait pas d’Église à l’endroit où je me trouvais, mais toutes les fois que cela a été le cas, je dois reconnaître que je me sentais mal à l’aise. Je sentais qu’il me manquait quelque chose.

Au moment où j’écris ces lignes, je sais que nous avons des membres qui n’ont pas d’assemblées, et dans certains cas, ils ne peuvent pas se rendre à une assemblée pour des raisons de santé ou autres difficultés physiques. L’une des raisons pour lesquelles j’aime me rendre dans diverses parties du monde est que je peux rendre visite à des membres qui vivent dans des endroits isolés. Cet été, Dave Baker et moi projetons un autre voyage en Inde et au Sri Lanka. Parlez d’isolement ! Les quelques membres en Inde se trouvent, les uns à Calcutta (à l’Est), d’autres à Hyderabad, dans le sud et au centre, et d’autres encore à Moradabad, tout au nord, près de la frontière népalaise. C’est un plaisir que de pouvoir leur fournir une assemblée de l’Église, bien que le groupe soit petit, fluctuant de 2 ou 3 à 15 ou 20. Au Sri Lanka, les membres sont eux aussi peu nombreux, mais nous avons une assemblée régulière au domicile d’un membre.

Je tiens à encourager tous ceux parmi nous qui ont une congrégation locale et qui sont en mesure de le faire, de prendre la résolution de s’assembler avec les autres membres chaque sabbat, si possible. Toutes les fois que je donne une classe pour les ministres, je souligne l’importance des assemblées sabbatiques. Je les encourage à faire de leur mieux ces jours-là. Étant humains, malgré de gros efforts, il nous arrive d’échouer. Cela, je l’ai ressenti, au fil des années. Il fut un temps où je donnais une étude biblique pour des prisonniers, le vendredi soir, une autre étude biblique le samedi matin pour d’autres détenus, deux sermons le jour du sabbat, et j’ai participé à une activité d’Église le samedi soir. J’étais plutôt fatigué, le dimanche, et il m’arrivait de me lamenter sur mes limitations. Mais je savais que je devais faire de mon mieux et m’assurer que je préparais des messages structurés, mûrement réfléchis, toutes les fois que je prenais la parole. Je ne saurais vous dire si j’y suis toujours parvenu, mais ce ne sont pas les efforts ni le désir qui m’ont manqué.

Je ne pense pas qu’il soit possible de surestimer l’importance et la valeur des assemblées sabbatiques. Je continue de prier pour vous tous, et je vous demande de prier pour nous, au bureau. De nouveaux moyens de proclamer l’Évangile sont mis à notre disposition. Et nous nous sommes engagés à ne pas négliger de bien paître le troupeau. Merci pour votre soutien à tous !

Fraternellement,

Jim Franks

COGWA Member Login


Create an Account

×