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Nouvelles – 19 février 2021

Chers frères et sœurs,

Nous sommes, mon épouse et moi, rentrés de nos quelques jours au soleil, dimanche soir, au milieu d’une tempête de neige, un évènement très rare à Dallas. Nous avons roulé très lentement sur des autoroutes quasi-désertes pour nous rendre chez nous. Les températures à ce moment-là étaient glaciales, affichant jusqu’à -20° la nuit, et un maximum de -12° le jour. Ces températures sont tellement rares ici que le système électrique n’a pas supporté la surcharge. Il y a eu, et il y a encore, des coupures de courant chaotiques un peu partout. Chez moi, nous avons été privés de courant entre lundi matin tôt et mardi matin. La température dans la maison est descendue à 8°. Nous étions reconnaissants d’avoir encore quelques vêtements très chauds.  

Beaucoup de foyers au Texas n’ont toujours pas de courant. Cela a également perturbé le système d’approvisionnement en eau. On nous prie de conserver l’eau le plus possible, de ne pas faire de lessive, de prendre des douches plutôt que des bains et ainsi de suite. Pour moi c’est du jamais vu.

Mon épouse et moi avons grandi dans un climat continental où les hivers sont très froids et longs, mais là, toute l’infrastructure est calculée dans ce sens.  Ce n’est évidemment pas le cas au Texas. Heureusement, notre bureau est situé à proximité d’un hôpital. Ceux-ci sont desservis en priorité pour le courant ou tous les autres besoins. Notre bureau n’a donc jamais perdu ni le courant ni Internet. Cependant, durant quelques jours, les déplacements sur les routes étaient tellement difficiles que M. Franks a fermé le bureau mardi et mercredi, par précaution. Hier, jeudi, un certain nombre d’entre nous avons pu nous rendre prudemment au bureau pour y travailler.   

Nous craignons maintenant qu’au moment du dégel, nous allons découvrir des tuyaux d’eau cassés par l’eau gelée. Cela risque de créer beaucoup de dégâts matériels dans les maisons et les entreprises.

Ces derniers jours, il est devenu impossible de trouver certains produits dans les commerces : le bois de chauffage, les chauffages d’appoint au gaz, les groupes électrogènes, et les outils nécessaires pour régler les problèmes d’eau dans une maison.

Beaucoup cherchent ces produits et n’en trouvent pas, alors que la semaine dernière, personne ne les cherchait. Dans les jours à venir, nous savons que nous aurons à déplorer des morts, sans savoir encore combien, à cause d’un manque de préparation.

Tout cela me rappelle une leçon spirituelle importante, celle des vierges folles. Rappelons-nous cette parabole :

« Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d’huile avec elles ; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l’huile dans des vases. Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent et s’endormirent. Au milieu de la nuit, on cria : Voici l’époux, allez à sa rencontre ! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. Les sages répondirent : Non ; il n’y en aurait pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva ; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit, Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure » (Matthieu 25:1-13).

Lorsque j’ai entendu cette parabole dans ma jeunesse, je me suis fâché contre les vierges sages. Elles auraient dû partager ! me suis-je dit. Mais cette parabole existe non pas pour enseigner l’importance du partage, mais pour souligner une leçon vitale de la vie chrétienne : il arrive des moments où il est trop tard pour se préparer. Se préparer contre une épreuve, un besoin, une urgence et – plus que tout – pour le retour de Christ. Nous avons été témoins de cela physiquement, cette semaine, au Texas. La Bible nous met en garde que certains feront spirituellement cette expérience, à leurs dépens.

Comme le précise le vieux dicton : il ne faut pas remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui, ou on pourrait dire, ce qu’on doit faire aujourd’hui. Nous ne devons pas remettre à demain notre préparation spirituelle, notre apprentissage biblique, notre méditation, nos prières à notre Père. Si nous ne nous préparons pas maintenant, jour après jour,  le moment viendra où il  sera trop tard. Veillons donc, puisque nous ne connaissons ni le jour, ni l’heure.

Je vais penser à cela dans ma préparation pour la Pâque et la Fête des Pains sans levain. Je vous encourage à faire de même. Au retour de Christ nous voulons l’entendre dire « toi, je te connais, entre dans la joie de ton Père ».

Je vous souhaite frères et sœurs un sabbat enrichissant.

Votre serviteur en Christ,

Joël C. Meeker

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