17 janvier 2025
Chers frères et sœurs,
Le sabbat dernier, à l’Île Maurice, nous avons tenu une petite assemblée dans l’appartement de notre sœur, Saloni Prodigue. Madame Laroche était également présente et quelques chats ont complété l’auditoire. Nous avons chanté des cantiques et j’ai prié au nom de tous avant de donner des nouvelles de mon voyage et de l’œuvre en général, et de prononcer le sermon.
Après la petite, mais sainte convocation, nous avons bu du thé parfumé à la vanille, une spécialité de l’île, et avons dégusté des biscuits à la noix de coco. Nous avons discuté de plusieurs sujets : le déroulement de leur fête des tabernacles en 2024 (elles ont loué un appartement au bord de la mer pour y célébrer la fête ensemble) ; les nouvelles de nos familles (une certaine petite-fille a été l’un des sujets abordés – son grand-père était obligé de montrer plusieurs photos sur son téléphone) ; ainsi que les nouvelles du bureau central, soit la possibilité de construire un centre d’éducation à côté de notre bureau, les nouveautés du département des médias ainsi que du département français et bien d’autres sujets encore. Quand on est peu nombreux, on apprécie encore plus les occasions d’être ensemble, de chanter à la gloire de Dieu et de fraterniser.
Dimanche soir, mon avion vers Nairobi est parti en retard. J’ai pu heureusement arriver à temps pour attraper ma correspondance. Nous sommes arrivés à Kigali, avec du retard, vers 1 heure du matin. Après les formalités d’arrivée, nous étions plusieurs à attendre, en vain, nos valises pendant une heure. Une quarantaine de ces valises n’ont pas suivies. Dans ces cas, il faut faire un constat, ce qui prend du temps. Je suis enfin arrivé à mon hôtel vers 3 heures 30 du matin. Une autre nuit blanche ou presque ! Ma valise n’est finalement arrivée à l’hôtel que mardi matin.
Dans la journée de mardi, M. Mundeli et moi avons passé environ quatre heures à être renvoyer d’un bureau à un autre pour remplir à nouveau tous les mêmes formulaires que nous avions remplis il y a seulement trois mois afin d’avoir mon visa de séjour. J’avoue que c’était assez frustrant, tout est très arbitraire, mais il fallait s’y soumettre. Ce dossier compliqué a finalement été complété, mais on nous a dit que cela pouvait prendre une semaine avant de savoir s’il sera accepté (ce qui voulait dire : après la date d’expiration de mon visa actuel, rendant ainsi totalement nulle la tentative de renouvellement). Après avoir fait notre part, nous avons remis, de nouveau, la situation entre les mains de notre Père céleste.
Mercredi, j’ai fait du travail de bureau dans ma chambre. C’est avec grand soulagement que j’ai reçu, ce jour-là, un courriel m’informant que ma demande de renouvellement de visa avait été accordée.
Jeudi, nous sommes montés au nord du pays, à 90 minutes en voiture de Kigali, pour voir le « maire » de Giti (plutôt un responsable de district) afin d’essayer de faire avancer notre dossier pour l’association. Il nous a conseillé et nous a assuré de son soutien. De retour à Kigali, nous nous sommes présentés au bureau des visas où j’ai obtenu mon visa de séjour, mais d’une validité de deux mois seulement. Ce n’est pas très accommodant.
Demain, lors du sabbat, nous ne pourrons pas avoir d’assemblée. Je vais simplement voir quelques membres de l’association qui tente d’être reconnus par l’État rwandais. Samedi dans la nuit, je devrais commencer le voyage du retour chez moi, voyage qui passera par Nairobi et Paris. J’anticipe de revoir ma famille après cinq semaines de voyage.
Merci encore et toujours pour vos prières de soutien. Je vous souhaite, frères et sœurs, de passer un très bon sabbat.
Votre serviteur en Christ,
Joël C. Meeker