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23 février 2024

Chers frères et sœurs,

Nous étions, mon épouse et moi, dans la ville de Houston (au Texas) lors du sabbat dernier. C’est là où se trouve l’une de nos plus grandes congrégations ; quelle joie de revoir tant de frères et sœurs ! Nous avons dîné ensuite chez une famille de l’Église. 

C’était une fin de semaine de trois jours. Lundi célébrait le Jour des présidents, un jour férié en l’honneur des présidents passés du pays. Nous avons profité de ce temps pour visiter un musée des plateformes pétrolières, dont les premiers modèles se sont développés au Texas. Nous avons également visité le centre spatial de la NASA à Houston. C’est de ce centre que les vols spatiaux des États-Unis sont dirigés. Les fusées sont lancées en Floride, mais contrôlées de Houston.

Entre autres exhibitions, nous avons vu une fusée Saturn V, le genre gigantesque, qui a permis aux astronautes d’aller marcher sur la lune. Nous avons pu toucher à une pierre ramenée de la lune et à une autre ramenée de la planète Mars. Nous sommes montés à bord d’une maquette de la navette spatiale. Cet appareil pouvait être lancé dans l’espace par des fusées à usage unique, puis revenir atterrir comme un planeur pour être, lui, réutilisé. Les cinq navettes construites ont accompli 135 missions dans l’espace. Elles ont lancé et réparé des satellites ainsi que transporté ce qui était nécessaire à la construction de la station spatiale internationale, qui a commencé en 1998 et qui fonctionne encore, soutenue par les États-Unis, la Russie, le Japon, le Canada et l’Agence Spatiale Européenne. 

Nous étions fascinés par la complexité des diverses machines et la planification minutieuse nécessaire pour la réussite de ces opérations, qui ne sont évidemment pas sans danger. Deux des navettes ont été détruites, l’une en 1986 dans la phase de lancement et l’autre en 2003 lors de la rentrée dans l’atmosphère. Les deux équipages sont morts. Cependant ces efforts scientifiques font partie des accomplissements parmi les plus impressionnants des êtres humains.

Pourtant, nous n’arrivons souvent pas à nous entendre entre nous, entre individus, entre partis politiques, entre nations. Tous les jours nous entendons des histoires d’abus en tous genres, de vols, de meurtres, de guerres. Nous n’arrivons pas bien à maîtriser la nature humaine avec son égoïsme, sa jalousie, son avidité et sa convoitise. La Bible nous explique : « En effet, la nature humaine tend à la révolte contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu'elle n’en est même pas capable » (Romains 8:7 – Segond 21). Elle dit aussi : « Or, les œuvres de la chair sont évidentes ; ce sont la débauche, l’impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5:19-21).

C’est la tâche de notre vie, notre raison d’être sur terre : apprendre à dompter notre nature humaine, afin de pouvoir nous soumettre entièrement à la volonté et à loi divine. L’humanité peut accomplir des progrès époustouflants sur le plan physique, mais non pas sur le plan spirituel. Dans ce domaine, l’histoire se répète constamment, avec son lot de souffrances, parce que la nature humaine ne change pas, ou alors comme nous le savons, seulement avec grande difficulté et avec l’aide divine.

Alors que tournons nos regards vers la Pâque, c’est un sujet utile de méditation.

Je vous souhaite frères et sœurs un excellent sabbat.

Votre serviteur en Christ,

Joel C. Meeker

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