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Lettre du président – 06 mai 2021

Chers frères et sœurs,

La situation avec le virus du COVID-19 continuant de s’améliorer ici, aux États-Unis, et dans d’autres parties du monde, nous projetons de redémarrer le Programme de Leadership International (PLI.). Il a suscité beaucoup d’enthousiasme quand nous l’avons débuté, en 2018. Pour la première fois, dans notre histoire récente, nous avions un programme concret pour former des responsables pour l’Église, en dehors des États-Unis. L’élément le plus positif du programme a été l’interaction entre les administrateurs de l’Église et les responsables locaux dans les diverses régions internationales – élément qui a brusquement été interrompu le 14 mars 2020, quand les voyages entre pays ont soudain cessé.

À présent, en mai 2021 – quasiment 14 mois plus tard – les voyages internationaux sont toujours, dans l’ensemble, au point-mort. Mais cela commence à changer. Au cours des dernières semaines, un nombre croissant de pays ont annoncé la réouverture de leurs frontières et l’adoucissement des restrictions au niveau des voyages, à partir de cet été. De ce fait, pendant la semaine du 19 avril, le siège de l’Eglise a organisé des réunions avec les directeurs régionaux et les pasteurs d’âge mûr résidant aux États-Unis. Nous avons aussi eu en ligne, par Internet, André van Belkum (en Nouvelle-Zélande), Peter Hawkins (en Angleterre) et Morgan Kriedemann (en Afrique du Sud). C’était tard dans la soirée pour Messieurs Hawkins et Kriedemann et tôt le matin pour M. van Belkum, mais ils étaient en ligne et en mesure de participer.

À partir de ces deux jours de réunions, nous avons mis au point un redémarrage du PLI que nous appelons le PLI 3 (pour la 3e phase du PLI). Nous prévoyons une autre série de réunions, avec le même groupe, en juin, pour décider de l’emploi du temps et des présentateurs pour la conférence ministérielle internationale devant se tenir en août. Cela devrait nous mettre à jour pour redémarrer officiellement le programme, en novembre, cette année. Nous sommes prêts à en modifier la date en fonction des conditions de voyages à ce moment-là.

Après toute une année de déceptions et de découragement sur notre incapacité à nous rendre dans les diverses régions, un changement s’avère maintenant possible. Les dates, en novembre, sont peut-être trop ambitieuses pour certaines parties du monde, mais nous espérons d’abord pouvoir nous rendre dans les régions où la propagation du virus est mitigée. Le vrai défi sera d’atteindre notre but, qui est de diriger des réunions dans les 10 régions, sur une période de 12 mois. Cela va exiger beaucoup de voyages dans une période relativement limitée pour ceux, parmi nous au bureau, qui s’y rendront, mais en novembre, cela fera 20 mois que le confinement aura débuté, et j’estime que nous sommes prêts à reprendre la route ! Nous souhaitons bâtir sur ce que nous avons débuté en 2018, et le meilleur moyen de le faire, c’est sur place et en groupe.

Nos réunions, ici au bureau, se sont terminée le 21 avril, et nous nous sommes engagés à aller de l’avant avec les voyages, afin que – d’ici la fin de l’année – nous ayons des conférences prévues dans les 10 régions du monde. Dans son émission D’accord, la semaine dernière, Joël Meeker a partagé ses impressions sur les réunions du PLI. et sur les membres vivant en dehors des États-Unis. N’oubliez pas que la moitié des membres résident en dehors des États-Unis mais seulement un quart de nos ministres se trouve à l’étranger. Cela crée un isolement dans plusieurs de ces régions dans lesquelles les membres sont séparés, par de grandes distances, des pasteurs et des anciens.

Monsieur Meeker travaille et voyage depuis 35 ans dans les pays francophones et il sait très bien quelle est la réalité et quelles sont les conditions vécues par nos membres dans plusieurs des régions les plus pauvres du monde. J’ai apprécié ses commentaires, dans À propos. Il a insisté sur le fait que – peu importe la région où nous vivons et les épreuves que nous affrontons – « nous recherchons tous les mêmes objectifs spirituels et Dieu nous prépare tous pour le même avenir étonnant dans la famille qu’il forme à présent ».

Il a cité 1 Pierre : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. A lui soit la puissance aux siècles des siècles ! Amen ! » (1 Pierre 5:8-11).

Monsieur Meeker a conclu par ces mots : « Nous affrontons tous des épreuves et des défis qui nous mettent mal à l’aise et nous donnent parfois de vives douleurs. Tant que nous supportons ces choses avec une humble soumission à Dieu, il promet de nous perfectionner, de nous équilibrer, de nous affermir, de nous rassurer et de nous calmer et, le moment venu, il nous élèvera, nous ressuscitera glorieux. Il importe que nous nous souvenions que nous avons une part dans quelque chose de bien plus important que nos propres vies. Nous faisons partie d’un grand courant spirituel guidé par le Tout-Puissant, nous guidant ver un Royaume éternel. Nous sommes membres d’une grande fraternité internationale ».

Du fait de la pandémie, bien des choses ont changé, ces douze derniers mois. Nous pouvons débattre de l’efficacité – ou du manque d’efficacité – avec laquelle elle a été traitée dans certains pays. Nous pouvons tous dresser une longue liste de choses qui ont changé dans nos vies et dans les activités de l’Église, de nos assemblées lors des sabbats aux voyages pour les conférences internationales, en passant par notre présence à la Fête des Tabernacles. La plupart de ces choses changent à présent, mais dès le début, certaines choses n’ont pas changé et ne changeront jamais, peu importe où nous vivons, dans ce monde. Notre appel, notre conviction et  notre mission en tant qu’Église demeurent les mêmes qu’en mars 2020, quand le monde s’est confiné. D’autres épreuves surgiront, mais nous ne devons jamais leur permettre – ni laisser la situation mondiale – nous empêcher de rechercher ce qui ne changera jamais !

Fraternellement,

Jim Franks

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