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Lettre du président – 07 janvier 2021

Chers frères et sœurs,

Ça m’a fait tout drôle d’écrire 2021 sur cette lettre, mais d’après le calendrier romain, nous avons débuté une nouvelle année : 2021 ! Évidemment, le premier mois du calendrier que Dieu donna à Israël tombait  au printemps, vers l’équinoxe vernal. Il est bien plus logique de débuter l’année au printemps, quand tout revit, plutôt qu’en plein cœur de l’hiver, comme dans l’hémisphère Nord !

Nous suivons le calendrier civil romain pour notre budget et notre planning financier annuels, mais nous suivons le calendrier hébreu pour la célébration des jours saints. Cela dit, vous serez peut-être surpris d’apprendre que nous ne sommes qu’à 12 semaines de la célébration de la Pâque qui, cette année, aura lieu le vendredi 26 mars dans la soirée. C’est une de ces années inhabituelles où les jours des Pains sans levain reflètent les jours de la semaine – débutant un dimanche et s’achevant un samedi.

Alors que nous nous préparons à observer la Pâque de 2021, je crois que nul parmi nous n’oubliera celle de 2020. Qu’elle était différente ! Comme bon nombre d’entre vous, j’étais assis chez moi, regardant la cérémonie sur le poste de télévision avec ma femme, et notre fille qui ne pouvait pas rejoindre son mari au Salvador, à cause de la pandémie. Tous trois, nous avons suivi toute la cérémonie, à la maison ; nous nous sommes lavés mutuellement les pieds et nous avons pris le pain et le vin. C’était émouvant, vu la situation, mais nous préférerions que cela ne se reproduise pas.

Ces jours-ci, j’ai regardé beaucoup de gens à la télévision, et j’ai lu beaucoup d’articles parlant des résolutions du nouvel an. Elles débutaient toutes par « Il ne faut pas que 2021 soit comme 2020 ! » ou « 2020 a été une année si terrible que la meilleure nouvelle qu’on puisse nous annoncer en 2021, c’est qu’elle est officiellement terminée ! » Pour moi, 2020 a été une année de contrastes étranges. Il était décourageant et déroutant de voir les dégâts causés par le coronavirus, mais encore davantage de voir comment les nations du monde y ont réagi, ralentissant considérablement leur économie et imposant de dures restrictions à leurs citoyens. Je n’ai jamais rien connu de tel dans ma vie.

L’année 2020 a aussi été une année de grande frustration et de tristesse. De frustration, à cause de l’annulation du programme international de formation de responsables, le plus réussi de notre histoire, alors qu’il venait de commencer à porter des fruits. Un pourcentage important de nos ministres, âgés et prenant leur retraite, vont devoir être remplacés dans les dix prochaines années. Puisque nous nous sommes engagés à fournir des pasteurs compétents à toutes nos congrégations de par le monde, la perte d’une année a sérieusement ralenti nos efforts.

Puis il y a eu la tristesse provoquée par les nombreuses infections et les nombreux décès du COVID-19. Pendant la plus grande partie de l’année, les membres de l’Église n’ont généralement pas été affectés, mais cela a récemment changé. Le mois dernier, plus de membres ont été infectés et, hélas, certains sont décédés.

L’année 2020 a connu plusieurs annulations – celles d’assemblées en groupe, pendant de nombreuses semaines, nos camps de jeunes en groupe, nos classes en groupe à l’Institut de Fondement, tous nos déplacements à l’étranger et la fin de semaine familiale hivernale. Même dans nos périodes d’incertitude, en 1995 et en 2010, nous avions malgré tout pu avoir ces activités. Ce n’a pas été le cas en 2020.

Par contre, quand je me remémore l’année passée, je remarque aussi des bénédictions étonnantes. Dans une récente émission d’À propos, Britton Taylor – notre trésorier – nous a fourni un compte rendu financier de l’année 2020. Grâce à l’augmentation de nos revenus par rapport à 2019, et à une diminution importante de nos frais de déplacements à l’étranger, nous débutons l’année 2021 avec notre plus forte position financière jusqu’à présent. Nous avons maintenant la capacité d’intensifier la prédication de l’Évangile comme nous ne pouvions pas le faire, début 2020. Nos ressources financières ne sont certes pas illimitées, mais nous sommes à présent en mesure de prévoir de nouveaux programmes. Notre nouveau plateau de tournage, ici, au studio, est terminé. Nous y avons consacré une bonne partie de 2020, mais il est maintenant terminé. Si tout se passe comme prévu, la première édition d’À propos, en anglais, sur notre nouveau plateau, sera affichée sur le site de l’Église, cette semaine.

Ce plateau, qui a été construit par Jeff Jones – un membre de la congrégation de Sherman (dans le Texas) – offre d’étonnantes possibilités pour nos enregistrements, des possibilités que nous n’avions pas entrevues quand nous avons débuté en 2010. Quelle bénédiction ! Monsieur Jones a économisé à l’Église plusieurs milliers de dollars, et du fait de notre situation financière solide, nous avons pu payer en liquide tous les frais encourus. Même avec le travail bénévole de M. Jones, nous avons dû payer pour l’éclairage et divers autres équipements. Mais quelle bénédiction que d’avoir pu accomplir tout cela !

 Je me souviens de 2010, quand nous avons formé l’EDDAM ; pendant plusieurs semaines, nous n’avions même pas les fonds nécessaires pour payer nos ministres. Je pense à 2019, quand nous avons inauguré notre nouveau bâtiment qui était une œuvre de foi. Grâce aux dons généreux de beaucoup d’entre vous, il a pu être terminé sans affecter négativement nos réserves en liquide.

Passons à 2021. Que va accomplir l’Église, cette année ? Si la pandémie de coronavirus sévit encore, il semble tout de même que les choses vont rentrer dans l’ordre. Dans plusieurs pays, la situation se stabilise. En Nouvelle Zélande et à Fidji, les membres se réunissent régulièrement sans restriction. C’est également le cas dans une grande partie – pour ne pas dire la totalité – de l’Afrique. Récemment, le taux d’infections augmentant, l’Afrique du Sud a interdit les assemblées en groupe pendant deux semaines, et au Zimbabwe, pendant les 30 jours suivants. Ce n’est cependant pas le cas au Malawi voisin. Voici des photos d’un camp de jeunes organisé par notre Église locale dans ce pays, du 20 au 23 décembre 2020, ayant accueilli 44 campeurs. J’ai du mal à exprimer la joie que j’ai éprouvée en voyant ces photos. J’espère que nous en verrons beaucoup d’autres de ce genre pour l’été de 2021.

Nous projetons de redémarrer, en mai, le programme international de formation de responsables. Nous avons une conférence ministérielle internationale prévue pour août, et nous prévoyons des sites internationaux pour la Fête, pour septembre.

Alors que nous débutons la nouvelle année fiscale, nous avons un plan financier solide, approuvé par le CMA, comprenant – en plus de la prédication de l’Évangile – des assemblées pour les jours saints, des camps de jeunes en groupe, des sites de Fête, des assemblées pour l’Église et divers programmes de formation de responsables. Nous espérons que les directeurs régionaux vont reprendre leurs voyages dans leurs régions. Une chose que nous devrions avoir apprise de 2020, c’est que nous ne pouvons rien prendre pour acquis. Nous avons choisi des dates pour toutes ces activités mais nous n’en sommes pas entièrement maîtres. J’ai confiance qu’en nous en remettant à Dieu, tout ira bien. Peut-être nous faudra-t-il effectuer quelques ajustements, mais nous avons prouvé que nous en sommes capables.

Dans Jérémie 29:11-13, se trouve une déclaration venant de Dieu, dans une lettre que le prophète écrivit aux captifs juifs à Babylone :

« Je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. Vous m’invoquerez, et vous partirez ; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. »

Voilà ce qui compte, pour cette année : Si nous plaçons nos espérances et nos plans (individuels aussi bien que collectifs) entre les mains de Dieu, et si ces plans s’accordent avec Sa volonté, nous réussirons, même si leurs issues diffèrent de ce que nous avions prévu. Chercher Dieu de tout notre cœur est nécessaire pour nous qui autrefois n’étions pas un peuple, mais maintenant sommes le peuple de Dieu (1 Pierre 2:10). La grande leçon de 2020, c’est que sans Dieu nos efforts sont futiles. Pour réussir collectivement et individuellement, cette année, Il faut qu’Il soit impliqué dans nos vies.

Commençons à nous préparer pour la Pâque et recherchons Dieu de tout notre cœur, pour qu’Il nous guide et soit impliqué dans nos vies, conscients du fait qu’Il nous exaucera et nous donnera « un avenir et de l’espérance ». Je prie chaque jour que Dieu nous guide et soit impliqué dans toutes nos activités. C’est là la leçon clé de 2020, et c’est en fait celle de chaque année ! S’Il n’est pas impliqué, à quoi bon ? Je me souviens d’une déclaration inspirante de Les McCullough,  un ministre de longue date dans l’église de Dieu, Quelques années avant sa mort, il avait dit : « Si Dieu n’est pas impliqué dans quelque chose, je ne veux y avoir aucune part ! » J’espère que c’est notre point de vue à tous. C’est le mien !

Fraternellement,

Jim Franks

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