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Lettre du président – 09 juillet 2020

Chers frères et sœurs,

On a du mal à croire que nous débutons le cinquième mois depuis l’apparition du coronavirus ici, aux États-Unis, après qu’il soit apparu en Chine et en Europe. Le 14 mars, nous avons pris la décision d’annuler les assemblées dans notre pays. Le 30 mai, nous avons repris ces dernières là où c’était sans risque, et alors que nous débutons le cinquième mois de cette crise, les assemblées reprennent progressivement dans bon nombre de nos congrégations.

En mars, nous espérions que tout rentrerait dans l’ordre en juillet, voire plus tôt, mais cela s’est avéré impossible, du moins jusqu’à présent. La plupart de nos congrégations situées en dehors des États-Unis ne sont toujours pas en mesure de se réunir en groupe. La majorité de nos membres non-américains se trouvent en Amérique Latine. À l’heure qu’il est, aucune de nos congrégations dans cette partie du monde ne peut se réunir ; toutes se fient uniquement sur les diffusions en ligne. Hélas, plusieurs gouvernements déclarent que les assemblées en groupe risquent de ne pas être autorisées avant septembre ; si toutefois…! Si c’est le cas, nous allons avoir des problèmes que nous n’avons encore jamais eux à l’égard de la Fête des Tabernacles en Amérique Latine.

Avec chaque semaine qui passe, nous sommes confrontés à une foule de décisions. La question que nous ne cessons de nous poser est la suivante : Qu’est-ce que Dieu veut que nous fassions ? S’il est facile de savoir quoi faire dans certains cas, ce n’est pas ainsi dans d’autres. Quand peut-on reprendre les assemblées sans risque ? Des membres se le demandent, dans le monde. Rester chez soi et regarder une webdiffusion n’est pas ce que nous souhaitons. Nous nous rendons compte que ces émissions sont un substitut quand nous ne pouvons pas nous réunir en groupe, mais elles ne remplacent pas les assemblées normales. Un certain nombre de membres ne se rendent toujours pas aux réunions, pour le moment, certains pour des raisons de santé ; d’autres du fait du taux d’infection là où ils habitent ; et d’autres du fait de leur âge avancé et de leur santé précaire. Nous ne devons pas non plus oublier que le Centre de contrôle et de prévention des maladies aux Etats-Unis (CDC) conseillent aux personnes qui ont 65 ans et plus et qui ne sont pas en bonne santé, de rester chez elles. Nous tenons à ce que ces personnes puissent suivre une retransmission. Nos membres ne devraient pas se sentir obligés de revenir aux assemblées tant qu’ils ne sont pas prêts, et leur absence ne devrait pas passer pour un manque de foi.

On nous interroge souvent sur la Fête des Tabernacles. Ici, au siège central, nous travaillons sur plusieurs options et divers scénarios basés sur de multiples projections relatives à ce qui se passera dans les régions où se trouvent nos sites, au moment de la Fête. Jusqu’à présent, tous les sites que nous avons réservés pour cette dernière, aux États-Unis, sont prêts à honorer leurs contrats avec l’Église. Les annulations, pour le moment, ne se limitent qu’à la Grèce et à la Jordanie. Il peut y en avoir d’autres, notamment en dehors des États-Unis, où des Américains sont attendus, mais nous n’avons annulé que ces deux-là, pour le moment.  

Les plans que nous échafaudons pour la Fête vont couvrir toutes les possibilités : Aucun changement (la Fête, comme d’habitude) ; des rassemblements limités ; le respect d’une certaine distance entre les personnes ; et autres restrictions éventuelles. Nous étudions tous les scénarios, mais nous prions pour que nous n’ayons pas à opter pour autre chose que la Fête comme nous avons l’habitude de l’observer depuis des décennies. Trois mois doivent encore s’écouler avant cette dernière. Nous espérons pouvoir l’observer avec peu ou pas de restrictions imposées par les autorités locales. Veuillez s’il vous plait prier à ce sujet, et je vous encourage tous à jeûner un jour ou plus, dans les prochaines semaines, à propos de cette situation. Nous nous en soucions tous, ici, au siège central.

Pour revenir à ma question concernant ce que Dieu veut nous voir faire, souvenez-vous que si nous faisons ce qui est juste à Ses yeux (Deutéronome 6:18), nous n’avons rien à craindre pour l’avenir. Notre défi est de savoir ce que Dieu veut que nous fassions dans la situation présente. Nous étions convaincus (et nous le sommes toujours) qu’il fallait annuler les assemblées quand nous l’avons fait, le 14 mars dernier. Et nous avons estimé juste de reprendre les réunions sans risque dans de nombreuses régions, le 30 mars. Pour le moment, pas de problème, mais comment devons-nous procéder ensuite ?

Chercher à être guidé par Dieu n’équivaut pas à ignorer les faits. Adopter un raisonnement humain peut mener à de mauvaises décisions (Proverbes 14:12). Trouver le bon équilibre est plus difficile qu’il n’y parait, surtout quand on ne peut pas se baser sur une expérience passée. Tout, à propos de ce virus, semble être sans précédent. Nous savons que nous ne devons pas tenter Dieu (Matthieu 4:7) en nous plaçant délibérément dans une situation dangereuse. Évidemment, il y aura toujours un certain risque à prendre quand on décide d’obéir à Dieu.

L’Écriture nous dit de marcher par la foi et non par la vue (2 Corinthiens 5:7). Nous sommes convaincus que nous devons célébrer les Jours Saints (Lévitique 23 et Deutéronome 14:22-29), mais comment célébrer la Fête des Tabernacles si diverses restrictions sont placées sur nos assemblées ? Je puis vous assurer que nous célébrerons tous les Jours Saints, y compris la Fête des Tabernacles. Nous sommes conscients du fait que certaines restrictions peuvent nous être imposées, comme la taille de nos groupes – et la nécessité d’avoir, dans certains cas, des sites plus larges – et l’impossibilité de nous assembler tous au même moment. Nous serons également prêts pour le pire scénario – comme cela a été le cas pour la Pâque et les Pains sans levain – qui nous obligerait à nous réunir via webdiffusion. Nous ne nous attendons pas à ce que ce soit le cas pour la Fête, mais nous manquerions à notre devoir si nous n’avions pas un plan en place, au cas où…

Ici, au siège central, nous avons établi un système de communication grâce auquel tous nos pasteurs américains se réunissent chaque semaine avec nos Services Ministériels pour évaluer la situation dans toutes nos congrégations. Cette réunion a lieu tous les jeudis. Ensuite, tous les vendredis, nos Services Ministériels fournissent un plan d’ensemble à l’administration. En période difficile, pleine d’impondérables, nous devons continuellement être en rapport les uns avec les autres. Jusqu’à présent, Dieu nous a bénis ; nos revenus demeurent élevés et nous recevons régulièrement des messages de bon nombre d’entre vous exprimant votre appréciation pour nos efforts visant à prendre soin de nos frères et sœurs éprouvés. Nous sommes aussi régulièrement en contact avec nos directeurs et nos pasteurs régionaux de par le monde, qui nous communiquent une mise à jour de la situation dans leurs régions respectives.

Mon souci est que s’il y a plus de cas et de décès au fil des prochains mois, les autorités locales risquent d’imposer des restrictions qui pourraient affecter notre célébration des Jours Saints. Évidemment, même si nous n’aurons pas à nous inquiéter de la célébration des Jours Saints, cette maladie et la perte subséquente de vies sont des drames majeurs qui devraient nous pousser à prier avec une ferveur renouvelée. Pour le moment, très peu de membres ont été touchés par le virus. Par endroit dans le monde, là où il y a peu d’infrastructures, dans les pays qui ne sont pas en mesure de traiter une crise sanitaire, l’écroulement du dispositif de la santé publique est une réelle possibilité. Nous ne devons jamais prendre pour acquise la protection divine en cette période difficile.

Dans les prochaines semaines, je vous encourage donc tous à demander à Dieu de nous guider, en priant et en jeûnant. Notre relation avec Dieu est vitale. Dans chaque épreuve, nous devons nous appuyer sur cette relation et ne pas nous appuyer sur « notre propre sagesse » (Proverbes 3:5). Cette relation, nous devons constamment l’approfondir, recherchant la volonté de notre Père céleste dans nos vies, nous laissant guider par Lui pour prendre nos décisions. Nous devons nous demander quotidiennement « Que veut-Il que je fasse ? » Si nous basons nos décisions sur les faits tels que nous les connaissons, et Lui demandons de nous guider, par des jeûnes et des prières, je suis convaincu que – bien que ce ne soit pas facile – l’issue finale sera bonne !  

Fraternellement,

Jim Franks

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