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Lettre du président – 10 juin 2020

Chers frères et sœurs,

Je n’ai pas l’habitude de vous écrire une seconde fois en moins d’un mois, mais les évènements des dernières semaines m’ont convaincu de cette nécessité. D’après les estimations, 600 000 personnes ont manifesté dans de nombreuses villes, aux États-Unis, le week-end dernier. Mais ces manifestations n’ont pas eu lieu qu’aux États-Unis. Les protestations à propos de la mort injustifiée de George Floyd, un homme noir qui n’était pas armé, pendant son arrestation par la police, à Minneapolis (dans le Minnesota) ont servi de catalyseur à des manifestations analogues dans d’autres villes importantes, dans le monde.

L’Église de Dieu est composée de membres issus de plus de 40 nations et de diverses races. Que devrions-nous penser des actes d’injustice dans ce monde ? De nombreux passages des Écritures nous exhortent à sortir spirituellement de ce dernier. Nous devons y vivre, mais ne pas en faire partie. Nous ne sommes affiliés à aucun parti politique ou mouvement social dans quelque pays que ce soit. Néanmoins, cela ne veut pas dire que de tels évènements ne nous touchent pas. Ils nous affectent. Nous prions pour tous ceux qui sont maltraités, notamment ceux qui le sont uniquement du fait de leur race, et nous prions pour la seule vraie solution à ces questions – le Royaume de Dieu. Compte tenu de ces principes, le Conseil d’Administration de l’EDDAM, et les administrateurs de l’Église ont rédigé la déclaration suivante à l’intention de nos congrégations dans le monde.

La haine, la jalousie, les préjugés et la discrimination sous toutes ses formes, mais surtout raciale, ne cessent d’être parmi les fléaux les plus douloureux et les plus interminables de l’humanité.

Ils puisent leurs racines dans les tréfonds de la nature humaine. Quand Dieu confronta Caïn pour avoir tué son frère Abel, dans Genèse 4, Caïn répondit : « Suis-je le gardien de mon frère ? » Il niait être responsable du bien-être de son frère. Aucune réponse divine n’est donnée. C’était l’évidence même, et cela devrait l’être pour nous aussi. Vivre en paix et dans l’harmonie, respecter et aimer nos frères et sœurs, est le message de la Bible. C’est le deuxième « grand commandement » (Matthieu 22:39).

En tant qu’Église de Dieu, nous devons bien comprendre que nous avons effectivement des responsabilités pour le bien-être de nos frères et sœurs, de notre prochain. Dieu ne tolère pas les préjugés raciaux, les atteintes à la dignité humaine ou les mauvais traitements infligés à n’importe quel groupe racial, à tous les niveaux, dans ce que nous écrivons, disons, ou dans notre manière de nous comporter. Nous comprenons que nous ne pouvons pas changer les cœurs et les actions des êtres humains – cela va exiger le retour de Christ et le Royaume de Dieu. En revanche, en tant que chrétiens, nous devons maîtriser nos propres émotions et nos pensées à l’égard de nos frères et sœurs.

Il y a toujours des circonstances atténuantes dans toutes ces situations tragiques, et il est de ce fait facile de se laisser distraire par certains individus ou par la politique au point d’ignorer les problèmes fondamentaux de l’humanité, qui existent depuis que Caïn tua son frère Abel. Comprendre ces problèmes nous éclaire sur les causes spirituelles sous-jacentes de ces problèmes et nous amène à voir que l’injustice, la haine, le racisme et la violence n’ont pas de place dans l’Église de Dieu, Sa famille, ou Son Royaume. Nos propos et nos actions doivent se distinguer de ceux des gens du monde pour être ceux « des enfants de Dieu irréprochables au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde » (Philippiens 2:15).

Nous faisons fonction d’ambassadeurs pour Christ et pour le Royaume de Dieu (2 Corinthiens 5:20), et nous devons nous accrocher à ces principes, quoique fasse la société ou quoique disent les dirigeants de ce monde. Nous devons sortir de ce monde, fuyant la politique et ses divers partis, et imiter l’exemple de Christ – le Standard résumé dans les Écritures.

Merci, frères et sœurs, pour votre amour et votre soutien. Comme l’a écrit Paul, « Sache ceci, qu’aux derniers jours il surviendra des temps fâcheux » (2 Timothée 3:1 ; version Martin). Aux États-Unis, au mois de novembre, nous affronterons ce qui deviendra probablement l’élection présidentielle la plus amère et la plus chaudement contestée de notre histoire moderne. Il risque d’y avoir beaucoup de violence et d’agitation, mais nous ne devons pas nous laisser entrainer dans cette mêlée. Nous ne devrions pas nous mêler de la politique ni de ses partis, ni traiter les gens de tel ou tel nom ni faire quoi que ce soit qui enfreigne le deuxième grand commandement qui nous dit d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. J’espère que nous prendrons tous ces exhortations à cœur, que nous nous examinerons et analyserons nos motifs et nos propos ainsi que l’impact qu’ils peuvent avoir sur les autres, et je prie en ce sens. En fait, vous êtes la personne sur qui vous exercez le plus d’influence.

Nous compatissons avec ceux qui ont été touchés, et avec les familles de ceux qui ont été tués. Les solutions des hommes sont pour le moins temporaires, et sans un changement de cœur, l’injustice ne cessera pas tant que Christ ne sera pas revenu. Les évènements de ces dernières semaines devraient nous pousser à prier avec encore plus de ferveur « Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:10).

Fraternellement,

Jim Franks

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