Nouvelles – 16 septembre 2022
Chers frères et sœurs,
Je commence cette lettre à l’aéroport de Paris où j’ai une longue escale aujourd’hui, jeudi. J’ai passé la nuit dans l’avion et je passerai la nuit qui suit dans un autre avant d’arriver à l’Ile Maurice, vendredi matin. Cette belle île sera ma première visite de cette tournée.
Je tiens à vous remercier de vos prières. L’intervention chirurgicale, vendredi dernier, s’est bien passée. Le tendon du biceps a pu être réattaché au radius. On m’a complètement bloqué les nerfs du bras et de l’épaule, pour l’opération, et c’est resté ainsi pendant deux jours. Grâce à Dieu, je n’ai pas eu, pour ainsi dire, de douleurs par la suite. En préparation pour mon voyage, les points de suture ont été enlevés mardi et remplacés par de la colle qui disparaitra dans une semaine. Le chirurgien m’a dit que je pouvais voyager si je faisais très attention à la guérison du bras. Je dois porter une orthèse pendant les six prochaines semaines, mais je peux voyager et travailler même si ce n’est pas tout à fait normalement.
Au bureau français, nos préparatifs pour la fête des tabernacles sont terminés. Nous avons enregistré huit nouveaux sermons qui pourront être mis à la disposition de nos frères francophones éparpillés sur divers continents. Nous pouvons anticiper d’être richement nourris pendant les jours de fête à venir. Une aide financière a été envoyée, cette semaine, à la plupart de nos sites de fêtes francophones. Pour profiter de cette assistance, nos frères doivent être baptisés, fidèles aux assemblées de sabbat et fidèles dans les dîmes également. Évidemment les enfants et les conjoints non-membres peuvent venir avec leurs parents ou conjoints. Ces fêtes sont des fêtes de famille.
Nous sommes reconnaissants à notre Père de ce qu’il met à notre disposition l’argent nécessaire pour aider nos frères et sœurs qui, autrement, ne pourraient pas célébrer ces fêtes dans de bonnes conditions. Mais si nous étions seuls, sans autres frères et sœurs avec nous, célébrerions-nous quand même ces fêtes en l’honneur de l’Éternel ? Il le faudrait ! Notre obéissance aux instructions divines ne doit pas dépendre de notre entourage. Plusieurs des héros de la Bible étaient seuls, ou presque, dans leur culte de l’Éternel. « Car toutes ces choses, ma main les a faites, et toutes ces choses existent par elle, dit l’Éternel. Et voici à qui je regarde : à celui qui est humble, qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma parole » (Ésaïe 66:2 – Ostervald).
C’est très encourageant d’être bien entouré physiquement, mais ce n’est pas le cas pour tous nos frères et sœurs encore aujourd’hui. Remercions Dieu pour la fraternité que nous pouvons apprécier, mais fixons également notre volonté d’obéir aux instructions divines que nous soyons nombreux ou seuls. Et pensons à demander à notre Père d’encourager ceux et celles qui vont se trouver isolés physiquement pendant les fêtes. Nous savons qu’il ne va jamais les abandonner.
Je vous souhaite à tous un excellent sabbat.
Votre serviteur en Christ,
Joël C. Meeker