Nouvelles – 25 février 2022
Chers frères et sœurs,
Il y a eu une vague de froid dans le nord du Texas, et une bonne partie du pays, cette semaine. Les températures sont descendues jusqu’à moins sept degrés avec de la pluie givrante qui a transformé les routes en patinoires. En raison du risque d’accidents sur les routes – et il y en a eu beaucoup – le bureau a été fermé mercredi et jeudi ; nous avons donc travaillé chez nous.
L’œuvre continue d’avancer : la traduction et la mise en page de diverses publications, la préparation et l’affichage de sermons et la planification d’activités à venir en font partie. J’ai acheté des billets d’avion afin de rendre visite à nos frères et sœurs en Martinique (du 8 au 17 mars) et en Europe (du 18 au 25 mars). Ce sera une première tentative de voyage international depuis le COVID. Si tout va bien, je pourrai également recommencer à planifier des voyages en Afrique.
Il y a pas mal d’activités à l’horizon, au Texas. Samedi soir, après le sabbat, il y aura un bal bien habillé pour les adolescents des environs de Dallas. On m’a demandé de prononcer le sermon pour l’occasion. Dimanche soir, nous aurons le dîner étiquette pour les étudiants de l’Institut du Fondement. Le 7 mars, je commencerai à enseigner de nouveau mon cours sur Daniel et l’Apocalypse, à l’IF. Ce cours est d’une durée de deux semaines. Du 23 au 28 mars, nous aurons la première session du programme de développement pastoral. Au bout des trois sessions de ce programme, tous nos pasteurs, aux États-Unis et au Canada, auront eu l’occasion de venir pendant quatre jours de cours de perfectionnement et de fraternisation entre collègues. Nos administrateurs vont inviter à dîner chez eux, des groupes de pasteurs et leurs épouses afin de faciliter les conversations entre confrères. Nous aurons le plaisir, mon épouse et moi, d’accueillir un groupe pendant chaque session. Nous anticipons avec joie ce programme qui, nous le souhaitons, revigorera nos pasteurs et leurs épouses pour l’œuvre vitale à accomplir.
Je vous demande de prier pour Daniel Irakozé, qui habite au Burundi. Il souffre de tachycardie et d’hypertrophie ventriculaire sur le coté gauche. Demandons à Dieu sa guérison pour ce jeune homme de 23 ans. D’avance merci.
La prophétie dans les nouvelles : L'érosion de la cohésion sociale est le plus grand risque de l'ère Covid
Le Forum économique mondial (célèbre pour ses réunions annuelles à Davos, en Suisse) a publié son rapport sur les risques mondiaux 2022. Il désigne l'érosion de la cohésion sociale comme le risque mondial qui s'est le plus aggravé à l'ère du Covid-19. Le rapport déclare : « Les inégalités – économiques, politiques, technologiques et intergénérationnelles – posaient déjà un défi aux sociétés avant même que les disparités de revenus n'augmentent pendant la pandémie. Ces disparités devraient maintenant se creuser davantage : des recherches de la Banque mondiale estiment que les 20 % les plus riches de la population mondiale auront récupéré la moitié de leurs pertes en 2021, tandis que les 20 % les plus pauvres auront perdu 5 % de plus de leurs revenus. D'ici 2030, 51 millions de personnes supplémentaires devraient vivre dans l'extrême pauvreté par rapport à la tendance pré-pandémique. Les disparités de revenus exacerbées par une reprise économique inégale risquent d'accroître la polarisation et le ressentiment au sein des sociétés » (p 16-17). Le Forum prévoit des conflits sociétaux croissants, voire de la violence au sein des nations et à l'échelle internationale.
La Bible prophétise une période d'agitation sociale extrême dans les « derniers jours » où les gens seront de plus en plus égoïstes, matérialistes, jaloux et haineux (2 Timothée 3:1-9). Peu de cohésion sociale, voire aucune, ne sera possible dans un tel monde. Cela devient de plus en plus évident dans les divisions politiques qui enveniment la plupart des nations occidentales, ainsi que la scène internationale. Jésus a prédit qu’au temps approchant la fin « une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume » et cela atteindra finalement un point culminant où « si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé » (Matthieu 24:7, 22). Nous pouvons voir approcher les signes de cette période chaotique.
Je vous souhaite de passer, chers frères et sœurs, un très agréable sabbat.
Votre serviteur en Christ,
Joël C. Meeker