Nouvelles

Nouvelles – 29 octobre

Chers frères et sœurs,

J’espère que vous allez tous bien. Tout est normal au bureau. Nous nous préparons pour une période frénétique de conférences et autres activités de l’Église pendant les mois de novembre et décembre.

Dans le monde cependant, tout n’est pas normal. Au contraire, nous constatons une confusion grandissante. Diverses « théories » sur l’organisation de la société et sur ceux qui en sont les « victimes » font souvent la une des journaux. On catégorise les gens comme bons ou méchants selon leur race, leur sexe, ou leurs origines.

On remet en cause même les fondements de la biologie, prétendant que le sexe d’une personne peut être « fluide. » Une fille peut découvrir que, malgré son sexe biologique, elle est en réalité un garçon, et vice versa. Certains croient changer de sexe en passant de l’un à l’autre ou en restant quelque part entre les deux. On insiste à ce que tout le monde se réfère à ces personnes avec les pronoms de leur choix, masculins, féminins ou autres, et on en invente constamment de nouveaux. En d’autres termes, on cherche à obliger le mensonge.

Les enfants confus sont appuyés par le corps médical et reçoivent des médicaments pour retarder la puberté, malgré le fait que souvent cela les rend stériles à vie. On opère pour enlever des organes sexuels sains, par des interventions irréversibles. Les résultats sont des vies brisées dès l’enfance, mais il n’est pas de bon ton d’en parler. Un médecin qui s’y oppose peut perdre son poste. Souvent, on se fait attaquer verbalement ou même physiquement si on en parle en public. Même les transsexuels qui, plus tard, ont des regrets et veulent revenir à la normale, sont réduits au silence. Les maîtres à penser ont tranché.

Les autorités mettent en place des lois et des règlements pour permettre aux hommes qui se disent femmes, d’utiliser les toilettes et même les douches féminines. Tout cela est fait, officiellement, pour maintenir la santé mentale des « transsexuels. » Insister que certains espaces doivent être réservés aux femmes serait une « violence » faite contre les transsexuels.  On répète qu’il n’y pas de danger pour les femmes dans ces situations, mais un cas aux États-Unis défraie la chronique. Lundi, un juge a déclaré coupable un garçon qui, portant une jupe, avait violé une jeune fille dans les toilettes des filles à leur lycée. Le président du district scolaire a transféré le garçon dans une autre école (où il s’est ensuite attaqué à une autre fille) et, après coup, a nié en public qu’il y ait eu de telles agressions au lycée. Quand le père s’est insurgé contre cette proclamation et contre le fait que l’école n’allait pas faire de rapport à la police, c’est lui qui a été arrêté par la police.

C’est une confusion honteuse, soutenue par des attitudes déviantes, arrogantes et militantes d’un côté, et un sentiment d’impuissance de l’autre. Nous entrons dans une période semblable aux jours de Noé « L’Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur » (Genèse 6:5-6).

Cela me fait penser aussi à une prophétie d’Ésaïe :

« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal,

Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres,

Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume !

Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux,

Et qui se croient intelligents !

Malheur à ceux qui ont de la bravoure pour boire du vin,

Et de la vaillance pour mêler des liqueurs fortes ;

Qui justifient le coupable pour un présent,

Et enlèvent aux innocents leurs droits !

C’est pourquoi, comme une langue de feu dévore le chaume,

Et comme la flamme consume l’herbe sèche,

Ainsi leur racine sera comme de la pourriture,

Et leur fleur se dissipera comme de la poussière ;

Car ils ont dédaigné la loi de l’Eternel des armées,

Et ils ont méprisé la parole du Saint d’Israël » (Ésaïe 5:20-24).

 

La parole de Dieu est claire : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme » (Genèse 1:27). Il n’y a que deux sexes. Quels que soient ses sentiments ou ses désirs, il n’y a que deux sexes qui sont fixés par nos chromosomes. Le fait qu’il y ait de très rares accidents et des malformations qui peuvent produire des corps atypiques ne change pas le fondement de la biologie. La génétique est immuable.

Tout en étant compatissants et polis envers ces personnes confuses, nous devons garder à l’esprit la vérité de la Bible. Un chrétien ne va pas chercher querelle sur ces questions ; nous cherchons la paix. Mais nous ne devons pas non plus céder à la pression de mentir, comme le monde cherche de plus en plus à nous obliger à le faire.

Dans ce monde souvent décourageant, nous devons garder nos yeux sur l’avenir promis par Dieu, un monde ordonné, fondé non sur des mensonges mais sur la vérité. Dans une prophétie du millénium donnée à Zacharie, nous lisons « Voici ce que vous devez faire : que chacun dise la vérité à son prochain ; jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix ; que nul en son cœur ne pense le mal contre son prochain, et n’aimez pas le faux serment, car ce sont là toutes choses que je hais, dit l’Eternel […] Les habitants d’une ville iront à l’autre, en disant : Allons implorer l’Eternel et chercher l’Eternel des armées ! Nous irons aussi ! Et beaucoup de peuples et de nombreuses nations viendront chercher l’Eternel des armées à Jérusalem et implorer l’Eternel » (Zacharie 8:6-17, 21-22).

C’est pour cet avenir merveilleux et encourageant que nous nous préparons.

Je vous souhaite à tous un excellent sabbat.

Votre serviteur en Christ,

Joël C. Meeker

 

 

COGWA Member Login


Create an Account

×